«C’est la fin d’une génération. En dehors du résultat et du fait qu’on a dit que c’était leur dernière chance, c’était l’équipe la plus vieille en Afrique du Sud. C’est une formation qui a eu du mal à enchainer les matchs. On savait que Drogba avait un problème de rythme. Il a été très en dessous de ce que l’on pouvait attendre de lui. On a vu un joueur comme Yaya Touré qui n’a pas réussi à peser. Seul Zokora a été à la hauteur. C’est très peu pour une équipe qui était présentée comme la principale favorite». Celui qui, dimanche dernier, analyse l’élimination des Eléphants de Côte d’Ivoire en quarts de finale de la Can 2013 face au Nigeria, n’est autre que l’ancien buteur vedette du Cameroun, Patrick Mboma, expert Can pour nos confrères Rmc Sport. Une analyse qui résume tout le mal technique et tactique qui ronge la sélection ivoirienne depuis ces deux dernières éditions de la Can.
Car avec une moyenne d’âge avoisinant les 30 ans, la sélection ivoirienne n’avait pas des jambes de jeunesse. Didier Drogba, Siaka Tiéné, Kolo Touré, en manque de fraîcheur physique après un semestre sans jouer en club, n’avaient plus de jus pour répondre dans les duels avec leurs adversaires. A aucun moment, les Eléphants de Côte d’Ivoire n’ont livré une rencontre rythmée. Quand Gervais Kouassi, Yaya Touré, Salomon Kalou, Emmanuel Eboué sont en perpétuelle inconstance. Pendant cette Can, l’encadrement technique a rarement confiance à la jeunesse. Mais aligné lors du deuxième match, face à la Tunisie, elle a pourtant prouvé des qualités. Autre mal qui ronge les Eléphants, ce sont les égos. Une grosse plaie ouverte depuis le Mondial 2006 en Allemagne qui peine encore à se cicatriser. «On va essayer d’analyser cette défaite dans les prochains jours. On a tellement voulu bien faire, mais il y a certaines choses qui n’ont pas réussi. On n’avait qu’une chose en tête, la victoire. On n’a pas d’excuses», ont déclaré Lamouchi et l'attaquant Gervinho. Une analyse quasi inutile d’autant plus que les maux minant cette sélection sont connus depuis longtemps.
Alexis Adélé
Car avec une moyenne d’âge avoisinant les 30 ans, la sélection ivoirienne n’avait pas des jambes de jeunesse. Didier Drogba, Siaka Tiéné, Kolo Touré, en manque de fraîcheur physique après un semestre sans jouer en club, n’avaient plus de jus pour répondre dans les duels avec leurs adversaires. A aucun moment, les Eléphants de Côte d’Ivoire n’ont livré une rencontre rythmée. Quand Gervais Kouassi, Yaya Touré, Salomon Kalou, Emmanuel Eboué sont en perpétuelle inconstance. Pendant cette Can, l’encadrement technique a rarement confiance à la jeunesse. Mais aligné lors du deuxième match, face à la Tunisie, elle a pourtant prouvé des qualités. Autre mal qui ronge les Eléphants, ce sont les égos. Une grosse plaie ouverte depuis le Mondial 2006 en Allemagne qui peine encore à se cicatriser. «On va essayer d’analyser cette défaite dans les prochains jours. On a tellement voulu bien faire, mais il y a certaines choses qui n’ont pas réussi. On n’avait qu’une chose en tête, la victoire. On n’a pas d’excuses», ont déclaré Lamouchi et l'attaquant Gervinho. Une analyse quasi inutile d’autant plus que les maux minant cette sélection sont connus depuis longtemps.
Alexis Adélé
