Les Eléphants de Côte d’Ivoire, finalistes en 2012, ont été éliminés, dimanche 3 février 2013, de la Can 2013, au stade des quarts de finales. La marche à reculons est palpable et l’on n’a pas besoin de photo pour voir que le football ivoirien est dans une mauvaise posture en dépit des pompeux rangs de 14è mondial et 1er d’Afrique. Qui sont les responsables de cette débâcle sud africaine ? C’est la principale question que les supporters déçus de l’équipe nationale de Côte d’Ivoire se posent. Si nous faisons abstraction du fait que les joueurs n’ont pas joué avec le cœur, que Sabri Lamouchi n’a pas pu trouver un plan B quand tout le monde a vu que Gervinho et Yaya ont été bouclés, qu’il y a eu beaucoup d’erreurs technico-tactiques, la défaite des Eléphants peut aisément s’expliquer par tous les faits qui ont précédé l’arrivée de Sidy Diallo à la tête de la Fif et les actes dont lui-même s’est rendu coupable par la suite. Comme on le dit, tout se paie. Tous les Ivoiriens ont été témoins du chantage, de l’intimidation et autres formes de pression dont a été victime Jacques Anouma à la veille des élections à la Fif.
Obligeant celui qui a été le premier président de la Fédération ivoirienne de football (Fif) à qualifier la Côte d’Ivoire à une phase finale de coupe du monde à ne pas se porter candidat à sa propre succession. Sidy Diallo a été pratiquement imposé aux présidents de clubs au terme d’un scrutin qui mettra du temps à livrer tous ses secrets. Après son élection, Sidy Diallo était attendu pour porter à bras le corps la candidature de Jacques Anouma à la présidence de la Caf. Que nenni ! Il a longtemps rusé avec le candidat de la Côte d’Ivoire, d’abord au motif qu’il prépare les éliminatoires de la Can, ensuite, il a prétexté qu’il prépare la Can. Son jeu trouble a mis à l’aise la Caf qui a rejeté la candidature d’Anouma. Alors que Sidy Diallo et la Fif étaient attendus pour saisir le Tribunal arbitral du sport (Tas), ils s’en sont lavés les mains, soulignant dans un communiqué laconique que «la Fif laisse le soin à Jacques Anouma lui-même de saisir le Tas». Les Ivoiriens avaient dans leur grande partie été choqués par cette attitude qui donnait le sentiment que remporter la Can était plus important que présider la Caf. Ou que ne pas soutenir la candidature de Jacques Anouma garantissait le trophée continental à la Côte d’Ivoire.
Les Ivoiriens comprenaient difficilement que Sidy Diallo fasse le jeu d’Hayatou contre Anouma. Sidy Diallo a-t-il cru qu’en ne soutenant pas Anouma, Hayatou lui offrirait le trophée par
un jeu de combine arbitral comme on sait le faire à la Caf. Toujours est-il qu'il n’a jamais compris qu’Hayatou abusait de lui en l’utilisant contre Anouma. Aujourd’hui, le vin est tiré, il faut le boire. La candidature d’Anouma n’a jusqu’ici pas été validée et la Côte d’Ivoire sort sans ménagement de Can 2013. Visiblement, notre pays sort perdant à deux niveaux, par la faute d’une seule personne : Sidy Diallo. Cette défaite des Eléphants peut-être interprétée comme un retour du bâton pour sanctionner le mal qui a été fait à Anouma. A cela, il faut ajouter l’environnement malsain voire pourri dans lequel les Eléphants évoluent. Un environnement qui étreint moralement les joueurs…
A bientôt
COULIBALY Vamara
Obligeant celui qui a été le premier président de la Fédération ivoirienne de football (Fif) à qualifier la Côte d’Ivoire à une phase finale de coupe du monde à ne pas se porter candidat à sa propre succession. Sidy Diallo a été pratiquement imposé aux présidents de clubs au terme d’un scrutin qui mettra du temps à livrer tous ses secrets. Après son élection, Sidy Diallo était attendu pour porter à bras le corps la candidature de Jacques Anouma à la présidence de la Caf. Que nenni ! Il a longtemps rusé avec le candidat de la Côte d’Ivoire, d’abord au motif qu’il prépare les éliminatoires de la Can, ensuite, il a prétexté qu’il prépare la Can. Son jeu trouble a mis à l’aise la Caf qui a rejeté la candidature d’Anouma. Alors que Sidy Diallo et la Fif étaient attendus pour saisir le Tribunal arbitral du sport (Tas), ils s’en sont lavés les mains, soulignant dans un communiqué laconique que «la Fif laisse le soin à Jacques Anouma lui-même de saisir le Tas». Les Ivoiriens avaient dans leur grande partie été choqués par cette attitude qui donnait le sentiment que remporter la Can était plus important que présider la Caf. Ou que ne pas soutenir la candidature de Jacques Anouma garantissait le trophée continental à la Côte d’Ivoire.
Les Ivoiriens comprenaient difficilement que Sidy Diallo fasse le jeu d’Hayatou contre Anouma. Sidy Diallo a-t-il cru qu’en ne soutenant pas Anouma, Hayatou lui offrirait le trophée par
un jeu de combine arbitral comme on sait le faire à la Caf. Toujours est-il qu'il n’a jamais compris qu’Hayatou abusait de lui en l’utilisant contre Anouma. Aujourd’hui, le vin est tiré, il faut le boire. La candidature d’Anouma n’a jusqu’ici pas été validée et la Côte d’Ivoire sort sans ménagement de Can 2013. Visiblement, notre pays sort perdant à deux niveaux, par la faute d’une seule personne : Sidy Diallo. Cette défaite des Eléphants peut-être interprétée comme un retour du bâton pour sanctionner le mal qui a été fait à Anouma. A cela, il faut ajouter l’environnement malsain voire pourri dans lequel les Eléphants évoluent. Un environnement qui étreint moralement les joueurs…
A bientôt
COULIBALY Vamara