Le parti de l`ex-président ivoirien Laurent Gbagbo conditionne sa participation aux élections locales à une amnistie après la crise meurtrière de 2010-2011, mais pour le gouvernement la réconciliation ne peut se faire sans "justice", selon le bilan de leurs dernières discussions.
Selon le "rapport de syntèse" des discussions lancées mi-janvier entre le gouvernement du président Alassane Ouattara et le Front populaire ivoirien (FPI), transmis mardi à l`AFP, le FPI "assure sa participation à ces élections dès la satisfaction significative par le gouvernement de ses préoccupations", une amnistie en priorité.
"Le FPI propose la prise d`une loi d`amnistie comme pierre d`angle de la réconciliation nationale", selon ce texte publié après une nouvelle rencontre entre les deux camps lundi soir.
En raison de "la douleur encore vivace des victimes" et pour ne pas favoriser l`"impunité", le gouvernement considère de son côté qu`une amnistie ne peut qu`être "l`aboutissement d`un processus", après "la justice, la repentance et le pardon".
M. Gbagbo est détenu depuis fin 2011 à La Haye par la Cour pénale internationale (CPI), qui le soupçonne de crimes l`humanité dans la crise postélectorale de décembre 2010-avril 2011, qui a fait environ 3.000 morts.
Plusieurs personnalités de l`ancien pouvoir - dont l`ex-Première dame, Simone Gbagbo - sont détenues depuis la fin de la crise. Des dizaines d`autres personnes, des civils et des militaires en poste sous le régime déchu, sont aussi en prison, souvent dans le Nord.
Le FPI réclame en outre "une réconciliation au sommet" et une rencontre entre Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo. Les autorités ont répondu en soulignant "la faible probabilité" d`un tel tête-à-tête.
Après des mois de blocage, le gouvernement et le parti de Laurent Gbagbo ont entamé mi-janvier un "dialogue direct", réclamé avec force par le FPI.
L`un des objectifs de ces discussions est de permettre la participation de la principale formation d`opposition aux prochaines élections locales, initialement prévues le 24 février et reportées sine die. Le FPI avait boycotté les législatives fin 2011.
Selon le "rapport de syntèse" des discussions lancées mi-janvier entre le gouvernement du président Alassane Ouattara et le Front populaire ivoirien (FPI), transmis mardi à l`AFP, le FPI "assure sa participation à ces élections dès la satisfaction significative par le gouvernement de ses préoccupations", une amnistie en priorité.
"Le FPI propose la prise d`une loi d`amnistie comme pierre d`angle de la réconciliation nationale", selon ce texte publié après une nouvelle rencontre entre les deux camps lundi soir.
En raison de "la douleur encore vivace des victimes" et pour ne pas favoriser l`"impunité", le gouvernement considère de son côté qu`une amnistie ne peut qu`être "l`aboutissement d`un processus", après "la justice, la repentance et le pardon".
M. Gbagbo est détenu depuis fin 2011 à La Haye par la Cour pénale internationale (CPI), qui le soupçonne de crimes l`humanité dans la crise postélectorale de décembre 2010-avril 2011, qui a fait environ 3.000 morts.
Plusieurs personnalités de l`ancien pouvoir - dont l`ex-Première dame, Simone Gbagbo - sont détenues depuis la fin de la crise. Des dizaines d`autres personnes, des civils et des militaires en poste sous le régime déchu, sont aussi en prison, souvent dans le Nord.
Le FPI réclame en outre "une réconciliation au sommet" et une rencontre entre Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo. Les autorités ont répondu en soulignant "la faible probabilité" d`un tel tête-à-tête.
Après des mois de blocage, le gouvernement et le parti de Laurent Gbagbo ont entamé mi-janvier un "dialogue direct", réclamé avec force par le FPI.
L`un des objectifs de ces discussions est de permettre la participation de la principale formation d`opposition aux prochaines élections locales, initialement prévues le 24 février et reportées sine die. Le FPI avait boycotté les législatives fin 2011.