La politique de certification du cacao de Côte d’Ivoire semble être maitrisée par certaines coopératives agricoles. Pour la campagne cacaoyère en cours, l’Union interrégionale victoire (Uirevi) s’est résolument engagée à produire aussi bien quantitativement que qualitativement des fèves de cacao. Ces efforts sont en train d’être récompensés puisque cette coopérative a déjà enregistré 13.000 tonnes de cacao certifiées. Soit l’équivalent de la somme de 1 milliard de francs Cfa de primes en vue . C’est l’une des principales informations délivrées par M. Toussaint N’Guessan, Pca de l’Uirevi lors de l’assemblée générale extraordinaire qui a eu lieu le samedi 26 janvier à la salle de réunion de la Préfecture de Tiassalé. Cette organisation dont le siège est à dans cette localité, compte 7500 planteurs issus de différentes coopératives avec un potentiel de production de 25.000 tonnes de cacao par an. L’Uirevi est présente dans les 10 régions cacaoyères de la Côte d’Ivoire. Selon ses dirigeants cette faîtière est la première Union de coopératives ivoirienne certifiée UTZ et Flo et possède par ailleurs depuis 2010 le certificat Trader et Exportateur.
L’autre raison essentiellement de cette réunion extraordinaire était surtout de rassurer les membres de cette organisation qui s’inquiétaient de la diffusion de certaines informations tendant à dénigrer l’Uirevi et ses dirigeants. Surtout que des partenaires commerciaux locaux en contrat de certification, prétextant ces allégations, refoulent les chargements de produits en provenance des membres de l’Uirevi. En effet, il ressort que des anciens travailleurs, licenciés par la direction pour malversation et insuffisance de rendement ont entrepris depuis quelques temps une campagne de dénigrement à l’encontre de l’Uirevi. Prenant la parole, plusieurs responsables de coopératives affilées à cette faîtière ont dénoncé et qualifié de « non fondées » toutes ces informations dont le but est « d’entraver la marche en avant de l’Uirevi. » C’est pourquoi au nom de toutes ces structures une motion lue par Bationo Jules, condamne cette campagne, apporte son soutien aux dirigeants de l’Uirevi et les encourage à poursuivre leurs activités. Ce même soutien a été apporté par N’Goan Aka Mathias, PCA de l’Association Nationale des Organisations Professionnelles Agricoles de Côte d’Ivoire (Anopaci) Membre du ROPPA, La DOPA, La chambre d’Agriculture et Fairtrade International.
Les autorités administratives, religieuses et traditionnelles présentes à cette rencontre ont invité les producteurs à l’apaisement et à la sérénité afin de poursuivre le travail qu’ils ont si bien entamé. « Le ministère de l’Agriculture suit de très près cette situation et n’est guidé par autre sentiment que de préserver les intérêts des producteurs en général et ceux de l’UIREVI en particulier, » a indiqué Dr. Soumaila Bredoumy, Dg des productions et de la sécurité alimentaire au ministère de l’Agriculture. Le préfet du département de Tiassalé M. Gouesse Jules a émis le vœux de voir une Uirevi unie et résolument engagée vers ses objectifs majeurs.
C’est le lieu de rappeler quelques unes des actions menées par cette organisation sur le terrain entre 2010 et 2012, surtout avec la prime de certification engrangée. En effet, pour faciliter le ramassage des produits, l’Uirevi a offert 4 véhicules de collecte à 4 coopératives, d’un coût total de 38 millions de francs Cfa. D’autres organisations ont reçu des primes dont le total est estimé à 85 millions de francs Cfa. Dans là même optique, l’Uirevi a produit et distribué 480.000 plants de cacao CNRA( Mercedès) aux planteurs de Bacanda, Tiassalé, Taabo , kpoêbo, Aboisso et Divo. Avec ses partenaires l’Uirevi a octroyé 140 hectares d’engrais bio puis distribué 250 hectares de produits phytosanitaires, sans oublier la production de 20 centres de compostages et le reprofilage de 7 kilomètres de pistes à Bacanda.
Dans le cadre du programme de développement de l’Agriculture Durable et du processus de certification du cacao, 16000 producteurs environs ont été formés par UIREVI et OXFAM en Cote d’ivoire.
La lutte contre le travail des enfants est aussi au cœur des activités de cette organisation. C’est pourquoi, au niveau social, une école primaire avec 2 logements de maîtres est en construction à Botintin où une opération de recensement des enfants non scolarisés des planteurs pour faute de documents administratifs a été menée. Elle a permis d’identifier 200 personnes pour lesquelles des jugements supplétifs ont été établis en vue de les scolariser.
Par ailleurs, 850 kits scolaires ont été distribués aux enfants des coopérateurs. A cela s’ajoute la prise en charge de la ration alimentaire au profit de 1000 enfants issus des inspections de l’enseignement primaire de Tiassalé, Grand-Lahou, et Divo.
L’Uirevi a également mené des activités dans le domaine de la cohésion et réconciliation nationale à travers des ateliers sur la cohésion sociale organisés à Abidjan, Abengourou, Tiassalé et San pedro.
Pour ces résultats, l’Etat (représenté par le préfet de Tiassalé), le Ministère de l’Agriculture, la Chambre nationale d’agriculture, les organisations professionnelles agricoles, les partenaires présentes à cette réunion ont tous reconnu et salué les efforts engagés par l’Uirevi pour donner plus de satisfaction dans l’amélioration des conditions de vie et de travail des producteurs. Toutes ces structures ont donc apporté un soutien ferme à l’Uirevi.
L’autre raison essentiellement de cette réunion extraordinaire était surtout de rassurer les membres de cette organisation qui s’inquiétaient de la diffusion de certaines informations tendant à dénigrer l’Uirevi et ses dirigeants. Surtout que des partenaires commerciaux locaux en contrat de certification, prétextant ces allégations, refoulent les chargements de produits en provenance des membres de l’Uirevi. En effet, il ressort que des anciens travailleurs, licenciés par la direction pour malversation et insuffisance de rendement ont entrepris depuis quelques temps une campagne de dénigrement à l’encontre de l’Uirevi. Prenant la parole, plusieurs responsables de coopératives affilées à cette faîtière ont dénoncé et qualifié de « non fondées » toutes ces informations dont le but est « d’entraver la marche en avant de l’Uirevi. » C’est pourquoi au nom de toutes ces structures une motion lue par Bationo Jules, condamne cette campagne, apporte son soutien aux dirigeants de l’Uirevi et les encourage à poursuivre leurs activités. Ce même soutien a été apporté par N’Goan Aka Mathias, PCA de l’Association Nationale des Organisations Professionnelles Agricoles de Côte d’Ivoire (Anopaci) Membre du ROPPA, La DOPA, La chambre d’Agriculture et Fairtrade International.
Les autorités administratives, religieuses et traditionnelles présentes à cette rencontre ont invité les producteurs à l’apaisement et à la sérénité afin de poursuivre le travail qu’ils ont si bien entamé. « Le ministère de l’Agriculture suit de très près cette situation et n’est guidé par autre sentiment que de préserver les intérêts des producteurs en général et ceux de l’UIREVI en particulier, » a indiqué Dr. Soumaila Bredoumy, Dg des productions et de la sécurité alimentaire au ministère de l’Agriculture. Le préfet du département de Tiassalé M. Gouesse Jules a émis le vœux de voir une Uirevi unie et résolument engagée vers ses objectifs majeurs.
C’est le lieu de rappeler quelques unes des actions menées par cette organisation sur le terrain entre 2010 et 2012, surtout avec la prime de certification engrangée. En effet, pour faciliter le ramassage des produits, l’Uirevi a offert 4 véhicules de collecte à 4 coopératives, d’un coût total de 38 millions de francs Cfa. D’autres organisations ont reçu des primes dont le total est estimé à 85 millions de francs Cfa. Dans là même optique, l’Uirevi a produit et distribué 480.000 plants de cacao CNRA( Mercedès) aux planteurs de Bacanda, Tiassalé, Taabo , kpoêbo, Aboisso et Divo. Avec ses partenaires l’Uirevi a octroyé 140 hectares d’engrais bio puis distribué 250 hectares de produits phytosanitaires, sans oublier la production de 20 centres de compostages et le reprofilage de 7 kilomètres de pistes à Bacanda.
Dans le cadre du programme de développement de l’Agriculture Durable et du processus de certification du cacao, 16000 producteurs environs ont été formés par UIREVI et OXFAM en Cote d’ivoire.
La lutte contre le travail des enfants est aussi au cœur des activités de cette organisation. C’est pourquoi, au niveau social, une école primaire avec 2 logements de maîtres est en construction à Botintin où une opération de recensement des enfants non scolarisés des planteurs pour faute de documents administratifs a été menée. Elle a permis d’identifier 200 personnes pour lesquelles des jugements supplétifs ont été établis en vue de les scolariser.
Par ailleurs, 850 kits scolaires ont été distribués aux enfants des coopérateurs. A cela s’ajoute la prise en charge de la ration alimentaire au profit de 1000 enfants issus des inspections de l’enseignement primaire de Tiassalé, Grand-Lahou, et Divo.
L’Uirevi a également mené des activités dans le domaine de la cohésion et réconciliation nationale à travers des ateliers sur la cohésion sociale organisés à Abidjan, Abengourou, Tiassalé et San pedro.
Pour ces résultats, l’Etat (représenté par le préfet de Tiassalé), le Ministère de l’Agriculture, la Chambre nationale d’agriculture, les organisations professionnelles agricoles, les partenaires présentes à cette réunion ont tous reconnu et salué les efforts engagés par l’Uirevi pour donner plus de satisfaction dans l’amélioration des conditions de vie et de travail des producteurs. Toutes ces structures ont donc apporté un soutien ferme à l’Uirevi.