DUrban (Afrique du Sud) - Le sélectionneur du Nigeria Stephen Keshi a déclaré qu’il avait "toujours cru" en son équipe malgré les critiques, mercredi après sa qualification obtenue face au Mali (4-1) pour la finale de la CAN-2013.
QUESTION: Comment avez-vous réussi à métamorphoser cette équipe, après un 1er tour poussif?
REPONSE: "On a commencé de manière difficile. Durant la phase qualificative, je n’avais pas assez de temps pour travailler avec les joueurs, seulement 3-4 jours. Les choses ont commencé à changer avec notre stage d’entraînement au Portugal. Les choses ont ensuite évolué de manière progressive et l’équipe a acquis plus de concentration et de discipline."
Q: Avez-vous été blessé par les critiques venues du Nigeria?
R: "Il y a eu beaucoup de problèmes et de critiques au Nigeria car j’ai pris la décision de me passer de quelques grands joueurs. Mais j’ai toujours cru en cette équipe, je voulais qu’elle ait une grande mentalité et que les joueurs travaillent vraiment pour l’équipe. Il y a beaucoup de talent dans ce groupe mais il faut du temps pour bâtir une vraie équipe."
Q: A qui dédiez-vous ce succès et cette équipe peut-elle être comparée à la grande équipe de 1994, championne d’Afrique?
R: "Je dédie ce succès à Dieu et aux Nigérians qui attendaient ça depuis longtemps. Je voulais redonner le sourire aux Nigérians. L’équipe de 1994 a pris 5 ans à se construire alors que l’équipe actuelle n’a que 5 semaines. Nous sommes en train de grandir et je suis en train de construire quelque chose. L’équipe de 1994 était formidable, son état d’esprit était incroyable et on était comme des frères. Celle-ci a du talent mais il lui faut une grande mentalité et un grand caractère et c’est ce qu’on essaye de lui apporter."
Q: Ce succès est-il une sorte de revanche sur le Mali, après votre limogeage en 2010, et sur les entraîneurs européens à la tête des équipes africaines comme Patrice Carteron?
R: "Je veux clarifier la situation. Je ne suis pas contre les entraîneurs blancs. Les entraîneurs blancs sont formidables mais il ne faut pas un entraîneur médiocre, quelqu’un qui ne peut pas aider les Africains. C’est tout ce que j’ai dit. Je n’ai jamais dit que j’étais contre les entraîneurs blancs. Mais moi je ne pourrai jamais entraîner en Europe parce qu’ils considèrent que je ne suis pas assez qualifié pour le faire. En ce qui concerne le Mali, je connais les joueurs à 80%, la manière dont ils jouent et on a travaillé sur ça. Je savais que c’était une bonne équipe, qui aime garder le ballon, jouer à terre et pas très rapide derrière et on a profité de tout ça pour gagner le match."
kn/alh
QUESTION: Comment avez-vous réussi à métamorphoser cette équipe, après un 1er tour poussif?
REPONSE: "On a commencé de manière difficile. Durant la phase qualificative, je n’avais pas assez de temps pour travailler avec les joueurs, seulement 3-4 jours. Les choses ont commencé à changer avec notre stage d’entraînement au Portugal. Les choses ont ensuite évolué de manière progressive et l’équipe a acquis plus de concentration et de discipline."
Q: Avez-vous été blessé par les critiques venues du Nigeria?
R: "Il y a eu beaucoup de problèmes et de critiques au Nigeria car j’ai pris la décision de me passer de quelques grands joueurs. Mais j’ai toujours cru en cette équipe, je voulais qu’elle ait une grande mentalité et que les joueurs travaillent vraiment pour l’équipe. Il y a beaucoup de talent dans ce groupe mais il faut du temps pour bâtir une vraie équipe."
Q: A qui dédiez-vous ce succès et cette équipe peut-elle être comparée à la grande équipe de 1994, championne d’Afrique?
R: "Je dédie ce succès à Dieu et aux Nigérians qui attendaient ça depuis longtemps. Je voulais redonner le sourire aux Nigérians. L’équipe de 1994 a pris 5 ans à se construire alors que l’équipe actuelle n’a que 5 semaines. Nous sommes en train de grandir et je suis en train de construire quelque chose. L’équipe de 1994 était formidable, son état d’esprit était incroyable et on était comme des frères. Celle-ci a du talent mais il lui faut une grande mentalité et un grand caractère et c’est ce qu’on essaye de lui apporter."
Q: Ce succès est-il une sorte de revanche sur le Mali, après votre limogeage en 2010, et sur les entraîneurs européens à la tête des équipes africaines comme Patrice Carteron?
R: "Je veux clarifier la situation. Je ne suis pas contre les entraîneurs blancs. Les entraîneurs blancs sont formidables mais il ne faut pas un entraîneur médiocre, quelqu’un qui ne peut pas aider les Africains. C’est tout ce que j’ai dit. Je n’ai jamais dit que j’étais contre les entraîneurs blancs. Mais moi je ne pourrai jamais entraîner en Europe parce qu’ils considèrent que je ne suis pas assez qualifié pour le faire. En ce qui concerne le Mali, je connais les joueurs à 80%, la manière dont ils jouent et on a travaillé sur ça. Je savais que c’était une bonne équipe, qui aime garder le ballon, jouer à terre et pas très rapide derrière et on a profité de tout ça pour gagner le match."
kn/alh