DURBAN (Afrique du Sud) - Dirigée par le charismatique Stephen Keshi, l'équipe du Nigeria, qualifiée pour la finale de la CAN-2013, est un condensé d'expérience, avec des joueurs tels qu'Enyeama ou Obi Mikel, et de jeunesse triomphante à l'image des deux attaquants Moses et Emenike.
Stephen Keshi: Avec son physique imposant et son franc-parler, le sélectionneur nigérian, 51 ans, a parfaitement justifié son surnom de "Big Boss", hérité de ses années de joueur. L'ancien défenseur des champions d'Afrique 1994, très critiqué dans son pays au début du tournoi, savoure sa revanche après des expériences contrastées à la tête du Togo et du Mali.
Dimanche, en cas de succès contre le Burkina Faso en finale, il pourrait entrer dans les annales en rejoignant l'Egyptien Mahmoud El Gohary, le seul à avoir jusqu'ici remporté l'épreuve en tant que joueur et entraîneur.
Vincent Enyeama: L'ex-gardien de Lille, prêté au Maccabi Tel Aviv, a été irréprochable tout au long de la compétition et s'impose à 30 ans comme l'un des meilleurs spécialistes du continent. Avec 4 buts buts encaissés en cinq matches, son bilan est mitigé, mais son assurance dans les buts et son vécu ont convaincu Keshi de lui confier le brassard de capitaine, le titulaire
habituel, le défenseur Joseph Yobo, étant relégué sur le banc de touche. Mais Enyeama est respectueux de la hiérarchie et des anciens. Il l'a promis mercredi: si le Nigeria parvient à conquérir sa 3e Coupe d'Afrique, c'est bien Yobo, l'ex-Marseillais, qui soulèvera le premier le trophée tant convoité.
John Obi Mikel: Le milieu de Chelsea est la tête de gondole d'une formation en manque de vedettes. Chargé d'orienter et de diriger la manoeuvre, le N.10 nigérian est l'exact opposé d'un Okocha, génial dribbleur et meneur de jeu de la dernière équipe nigériane vainqueur d'une CAN en 1994. Propre et sans fioritures, Mikel ne fait pas dans le spectaculaire mais c'est lui qui donne le tempo au jeu des "Super Eagles".
Victor Moses: Auteur d'un doublé sur penalty contre l'Ethiopie au 1er tour (2-0) pour assurer la qualification en quart de finale, puis décisif sur les deux premiers buts nigérians en demi-finales face au Mali (4-1), le jeune attaquant de Chelsea (22 ans) a grandement contribué au beau parcours des siens. D'où l'inquiétude qui a saisi l'encadrement du Nigeria au moment de sa
sortie sur blessure (cheville) en seconde période, mercredi. Mais Keshi se voulait rassurant après le match. Son forfait serait un vrai coup dur, car il constitue avec Emenike le principal atout offensif de l'équipe.
Emmanuel Emenike: Le robuste attaquant du Spartak Moscou (25 ans) est la grande révélation de cette CAN dont il occupe la première place au classement des buteurs à égalité avec le Ghanéen Wakaso (4 réalisations). L'impression de puissance qu'il dégage rappelle le légendaire buteur Daniel Amokachi, membre du staff nigérian. Son coup franc réussi contre la Côte d'Ivoire en quart de finale (2-1), un missile qui a totalement déboussolé le malheureux Copa Barry, le portier des "Eléphants", n'était pas spécialement un modèle de finesse mais il a mis sur les rails une équipe guère programmée pour aller aussi loin dans cette CAN. Touché à la cuisse et lui aussi sorti avant le coup de sifflet final face au Mali, Emenike ne semblait pas contrarié par sa blessure à la fin de la rencontre et devrait logiquement tenir sa place en finale.
kn
Stephen Keshi: Avec son physique imposant et son franc-parler, le sélectionneur nigérian, 51 ans, a parfaitement justifié son surnom de "Big Boss", hérité de ses années de joueur. L'ancien défenseur des champions d'Afrique 1994, très critiqué dans son pays au début du tournoi, savoure sa revanche après des expériences contrastées à la tête du Togo et du Mali.
Dimanche, en cas de succès contre le Burkina Faso en finale, il pourrait entrer dans les annales en rejoignant l'Egyptien Mahmoud El Gohary, le seul à avoir jusqu'ici remporté l'épreuve en tant que joueur et entraîneur.
Vincent Enyeama: L'ex-gardien de Lille, prêté au Maccabi Tel Aviv, a été irréprochable tout au long de la compétition et s'impose à 30 ans comme l'un des meilleurs spécialistes du continent. Avec 4 buts buts encaissés en cinq matches, son bilan est mitigé, mais son assurance dans les buts et son vécu ont convaincu Keshi de lui confier le brassard de capitaine, le titulaire
habituel, le défenseur Joseph Yobo, étant relégué sur le banc de touche. Mais Enyeama est respectueux de la hiérarchie et des anciens. Il l'a promis mercredi: si le Nigeria parvient à conquérir sa 3e Coupe d'Afrique, c'est bien Yobo, l'ex-Marseillais, qui soulèvera le premier le trophée tant convoité.
John Obi Mikel: Le milieu de Chelsea est la tête de gondole d'une formation en manque de vedettes. Chargé d'orienter et de diriger la manoeuvre, le N.10 nigérian est l'exact opposé d'un Okocha, génial dribbleur et meneur de jeu de la dernière équipe nigériane vainqueur d'une CAN en 1994. Propre et sans fioritures, Mikel ne fait pas dans le spectaculaire mais c'est lui qui donne le tempo au jeu des "Super Eagles".
Victor Moses: Auteur d'un doublé sur penalty contre l'Ethiopie au 1er tour (2-0) pour assurer la qualification en quart de finale, puis décisif sur les deux premiers buts nigérians en demi-finales face au Mali (4-1), le jeune attaquant de Chelsea (22 ans) a grandement contribué au beau parcours des siens. D'où l'inquiétude qui a saisi l'encadrement du Nigeria au moment de sa
sortie sur blessure (cheville) en seconde période, mercredi. Mais Keshi se voulait rassurant après le match. Son forfait serait un vrai coup dur, car il constitue avec Emenike le principal atout offensif de l'équipe.
Emmanuel Emenike: Le robuste attaquant du Spartak Moscou (25 ans) est la grande révélation de cette CAN dont il occupe la première place au classement des buteurs à égalité avec le Ghanéen Wakaso (4 réalisations). L'impression de puissance qu'il dégage rappelle le légendaire buteur Daniel Amokachi, membre du staff nigérian. Son coup franc réussi contre la Côte d'Ivoire en quart de finale (2-1), un missile qui a totalement déboussolé le malheureux Copa Barry, le portier des "Eléphants", n'était pas spécialement un modèle de finesse mais il a mis sur les rails une équipe guère programmée pour aller aussi loin dans cette CAN. Touché à la cuisse et lui aussi sorti avant le coup de sifflet final face au Mali, Emenike ne semblait pas contrarié par sa blessure à la fin de la rencontre et devrait logiquement tenir sa place en finale.
kn