"Ce serait un précédent dangereux, si ce carton rouge était annulé. Personne n’à le pouvoir d'annuler le carton donné par un arbitre au cours d'un match, même si ce dernier s'est trompé dans sa décision. Abedi Pélé en 1992 en demi-finale, a eu un carton rouge absolument immérité et il n’a pas joué la finale tout le monde l’a vu (…) Plus grave encore Laurent Blanc en 1998 est exclu sur une simulation de son adversaire. La Fifa n’a pas pu revenir sur cette décision et Laurent Blanc, n’a pas joué la finale. Je ne crois pas du tout que la CAF soit amené à poser un précédent. Non seulement ce carton ne semblait pas mérité mais le Burkina Faso aurait pu avoir un pénalty. Laissons nos sentiments de côté et restons sportifs et appliquons les règlements et tout ira bien », a déclaré l’ancien gardien de but des Lions Indomptables du Cameroun.
Comment Blaise Compaoré a manœuvré
C’est hier vendredi 8 février 2013 que la Commission de discipline de la Caf a siégé sur le carton de rouge de Jonathan Pitroïpa. Mais, déjà à la veille (le jeudi 07 février), le Président du Faso avait annoncé que l’attaquant des Etalons jouera la finale de la Can 2013 et que le carton rouge écopé en demi-finale face aux Black Stars du Ghana a été annulé. Cette sortie ne peut pas être ignorée, surtout venant d’un chef d’Etat. Tout porte à croire que Blaise Compaoré est monté au créneau et qu’il a eu des assurances sur l’annulation du carton rouge du joueur de Rennes (France). Sinon avec son rang de Président de la République, il ne pouvait pas prendre le risque (sans assurance) d’écrire sur sa page facebook que la suspension d’un joueur, fut-il son compatriote, a été annulée. Au risque de se discréditer. Pour des observateurs, si Blaise Compaoré a fait cette sortie, c’est bien parce qu’il a manœuvré au niveau de la Caf pour que la décision soit revue. Et le Président du Burkina Faso, toujours selon ces observateurs, a eu la primeur de l’information, avant le communiquer officiel, que Jonathan Pitroïpa jouera la première finale des Etalons à une Coupe d’Afrique des Nations.
Ce que dit l’Article 11 du code de discipline de la CAF
Article 11 : Compétences particulières
Le Jury disciplinaire est compétent pour :
• sanctionner les faits qui auraient et n’auraient pas échappé aux officiels du match ;
• sanctionner les infractions qui se sont produites avant, pendant, ou après l’établissement du calendrier ;
• rectifier les erreurs manifestes dans les décisions disciplinaires consécutives aux rapports des arbitres ;
• prolonger la durée de la suspension automatique résultant d’une expulsion ;
• prononcer des sanctions additionnelles en plus de celles prononcées par l’arbitre, par exemple une amende.
Ces sanctions peuvent être prises à la suite du visionnage des cassettes de matches.
Comment Blaise Compaoré a manœuvré
C’est hier vendredi 8 février 2013 que la Commission de discipline de la Caf a siégé sur le carton de rouge de Jonathan Pitroïpa. Mais, déjà à la veille (le jeudi 07 février), le Président du Faso avait annoncé que l’attaquant des Etalons jouera la finale de la Can 2013 et que le carton rouge écopé en demi-finale face aux Black Stars du Ghana a été annulé. Cette sortie ne peut pas être ignorée, surtout venant d’un chef d’Etat. Tout porte à croire que Blaise Compaoré est monté au créneau et qu’il a eu des assurances sur l’annulation du carton rouge du joueur de Rennes (France). Sinon avec son rang de Président de la République, il ne pouvait pas prendre le risque (sans assurance) d’écrire sur sa page facebook que la suspension d’un joueur, fut-il son compatriote, a été annulée. Au risque de se discréditer. Pour des observateurs, si Blaise Compaoré a fait cette sortie, c’est bien parce qu’il a manœuvré au niveau de la Caf pour que la décision soit revue. Et le Président du Burkina Faso, toujours selon ces observateurs, a eu la primeur de l’information, avant le communiquer officiel, que Jonathan Pitroïpa jouera la première finale des Etalons à une Coupe d’Afrique des Nations.
Ce que dit l’Article 11 du code de discipline de la CAF
Article 11 : Compétences particulières
Le Jury disciplinaire est compétent pour :
• sanctionner les faits qui auraient et n’auraient pas échappé aux officiels du match ;
• sanctionner les infractions qui se sont produites avant, pendant, ou après l’établissement du calendrier ;
• rectifier les erreurs manifestes dans les décisions disciplinaires consécutives aux rapports des arbitres ;
• prolonger la durée de la suspension automatique résultant d’une expulsion ;
• prononcer des sanctions additionnelles en plus de celles prononcées par l’arbitre, par exemple une amende.
Ces sanctions peuvent être prises à la suite du visionnage des cassettes de matches.