Ce vendredi 08 février 2013 de 10H à 12H00, les organisations de la société civile ivoiriennes impliquées dans le processus électoral que sont :
• ADJL-CI (Agir pour la démocratie, la justice et la Liberté en Côte d’Ivoire)
• CEFCI (Centre Féminin pour la démocratie et les droits humains en Côte d’Ivoire)
• COFEMCI REPC (Coordination des Femmes pour les élections et la reconstruction post crise)
• COSOPCI (Coalition de la société civile pour la paix et le développement démocratique en Côte d’Ivoire)
• FOSCAO CI (Forum de la société civile de l’Afrique de l’Ouest – Côte d’Ivoire
• MIIIDA (Mouvement International Immigration d’Intégration de la Diaspora Africaine)
• RAIDH CI (Regroupement des acteurs ivoiriens des droits humains)
• WANEP – CI (Réseau Ouest Africain pour l’édification de la paix)
ont eu une rencontre d’échanges avec le Parti LIDER à son siège sis à Abidjan.
Dans son mot introductif, M. Fernand Julien GAUZE, Président de ADJL-CI et Porte parole de la délégation a, après une brève présentation des membres de ladite délégation, expliqué au Président de LIDER, les motivations de cette initiative de la société civile qui entend contribuer activement à l’amélioration du processus démocratique en Côte d’Ivoire. Il a ensuite passé la parole à Mme Nathalie Koné TRAORE, Coordinatrice de FOSCAO-CI qui a présenté la synthèse des différentes recommandations formulées par les missions d’observation électorales de la société civile qui ont participé aux élections générales de sortie de crise et qui portent sur toutes les étapes dudit processus. Intervenant à la suite de Mme TRAORE, M. COULIBALY Tiohozon Ibrahim de WANEP- CI a donné les raisons qui, du point de vue de la Société civile, expliquent la nécessité d’une réforme de la loi électorale en Côte d’Ivoire d’une part, et de la Commission Electorale Indépendante (CEI) d’autre part. Concernant celle-ci, M. COULIBALY a souligné que la mission de la CEI dans sa composition consensuelle actuelle qui est dérogatoire à la Constitution et découle des Accords de Pretoria, est terminée.
M. BAMBA Sindou, Coordonnateur du RAIDH et M. TRAORE Wodjo Fini, Coordonnateur de la COSOPCI ont insisté sur la nécessité d’une volonté politique forte pour la reforme de la CEI afin de doter la Côte d’Ivoire d’une institution plus forte, plus professionnelle et plus crédible, dans l’intérêt supérieur de notre pays.
Le Président de LIDER, le Professeur Mamadou KOULIBALY tout en félicitant et remerciant la société civile pour cette initiative, a salué la convergence des points de vue développés par la délégation de la société civile et ceux de son parti en ce qui concerne la nécessité d’une réforme de la loi électorale et de la CEI. Cependant, il a souligné l’importance que son parti attache à la question du recensement général de la population ivoirienne. En effet, considérant que le dernier recensement général en Côte d’Ivoire remonte à 1998, un nouveau recensement aurait dû être fait au moins en 2008, pour permettre à notre pays de se conformer aux meilleures pratiques internationales en la matière, qui prescrivent qu’un tel exercice soit réalisé tous les 10 ans. Le Président KOULIBALY a également insisté sur la question de l’impunité en précisant que les différentes lois d’amnisties qui ont été votées en Côte d’Ivoire, notamment en 1999, 2002, 2004 etc., semblent avoir « encouragé » la violence en politique. Ainsi, de 0 mort après le coup d’Etat de 1999, nous avons ensuite enregistré 300 morts après les élections de 2000, puis plus de 3000 morts après celles de 2010. La poursuite de cette impunité à travers des lois d’amnistie qui empêchent d’identifier et juger les coupables de tous les camps, exposerait notre pays à une situation de plus en plus explosive.
Au cours des discussions qui ont suivi ces différentes interventions, la délégation de la société civile et le Parti LIDER se sont félicités des points d’accord auxquels ils sont parvenus dans l’analyse des différents points abordés.
Cette rencontre étant la première d’une série de visites que la société civile entend rendre à toutes les parties prenantes du processus politique et démocratique en Côte d’Ivoire, notamment, les partis politiques, les syndicats, la presse et les institutions nationales et internationales, les représentations diplomatiques, la délégation de la société civile et LIDER ont convenu de poursuivre leurs consultations périodiques en vue de développer, le cas échéant, des stratégies concertées d’action de plaidoyer dans l’intérêt supérieur de la Côte d’Ivoire.
Service de Communication
• ADJL-CI (Agir pour la démocratie, la justice et la Liberté en Côte d’Ivoire)
• CEFCI (Centre Féminin pour la démocratie et les droits humains en Côte d’Ivoire)
• COFEMCI REPC (Coordination des Femmes pour les élections et la reconstruction post crise)
• COSOPCI (Coalition de la société civile pour la paix et le développement démocratique en Côte d’Ivoire)
• FOSCAO CI (Forum de la société civile de l’Afrique de l’Ouest – Côte d’Ivoire
• MIIIDA (Mouvement International Immigration d’Intégration de la Diaspora Africaine)
• RAIDH CI (Regroupement des acteurs ivoiriens des droits humains)
• WANEP – CI (Réseau Ouest Africain pour l’édification de la paix)
ont eu une rencontre d’échanges avec le Parti LIDER à son siège sis à Abidjan.
Dans son mot introductif, M. Fernand Julien GAUZE, Président de ADJL-CI et Porte parole de la délégation a, après une brève présentation des membres de ladite délégation, expliqué au Président de LIDER, les motivations de cette initiative de la société civile qui entend contribuer activement à l’amélioration du processus démocratique en Côte d’Ivoire. Il a ensuite passé la parole à Mme Nathalie Koné TRAORE, Coordinatrice de FOSCAO-CI qui a présenté la synthèse des différentes recommandations formulées par les missions d’observation électorales de la société civile qui ont participé aux élections générales de sortie de crise et qui portent sur toutes les étapes dudit processus. Intervenant à la suite de Mme TRAORE, M. COULIBALY Tiohozon Ibrahim de WANEP- CI a donné les raisons qui, du point de vue de la Société civile, expliquent la nécessité d’une réforme de la loi électorale en Côte d’Ivoire d’une part, et de la Commission Electorale Indépendante (CEI) d’autre part. Concernant celle-ci, M. COULIBALY a souligné que la mission de la CEI dans sa composition consensuelle actuelle qui est dérogatoire à la Constitution et découle des Accords de Pretoria, est terminée.
M. BAMBA Sindou, Coordonnateur du RAIDH et M. TRAORE Wodjo Fini, Coordonnateur de la COSOPCI ont insisté sur la nécessité d’une volonté politique forte pour la reforme de la CEI afin de doter la Côte d’Ivoire d’une institution plus forte, plus professionnelle et plus crédible, dans l’intérêt supérieur de notre pays.
Le Président de LIDER, le Professeur Mamadou KOULIBALY tout en félicitant et remerciant la société civile pour cette initiative, a salué la convergence des points de vue développés par la délégation de la société civile et ceux de son parti en ce qui concerne la nécessité d’une réforme de la loi électorale et de la CEI. Cependant, il a souligné l’importance que son parti attache à la question du recensement général de la population ivoirienne. En effet, considérant que le dernier recensement général en Côte d’Ivoire remonte à 1998, un nouveau recensement aurait dû être fait au moins en 2008, pour permettre à notre pays de se conformer aux meilleures pratiques internationales en la matière, qui prescrivent qu’un tel exercice soit réalisé tous les 10 ans. Le Président KOULIBALY a également insisté sur la question de l’impunité en précisant que les différentes lois d’amnisties qui ont été votées en Côte d’Ivoire, notamment en 1999, 2002, 2004 etc., semblent avoir « encouragé » la violence en politique. Ainsi, de 0 mort après le coup d’Etat de 1999, nous avons ensuite enregistré 300 morts après les élections de 2000, puis plus de 3000 morts après celles de 2010. La poursuite de cette impunité à travers des lois d’amnistie qui empêchent d’identifier et juger les coupables de tous les camps, exposerait notre pays à une situation de plus en plus explosive.
Au cours des discussions qui ont suivi ces différentes interventions, la délégation de la société civile et le Parti LIDER se sont félicités des points d’accord auxquels ils sont parvenus dans l’analyse des différents points abordés.
Cette rencontre étant la première d’une série de visites que la société civile entend rendre à toutes les parties prenantes du processus politique et démocratique en Côte d’Ivoire, notamment, les partis politiques, les syndicats, la presse et les institutions nationales et internationales, les représentations diplomatiques, la délégation de la société civile et LIDER ont convenu de poursuivre leurs consultations périodiques en vue de développer, le cas échéant, des stratégies concertées d’action de plaidoyer dans l’intérêt supérieur de la Côte d’Ivoire.
Service de Communication