Les poursuites engagées contre les pro-Gbagbo par le régime Ouattara, suite à la crise postélectorale, vont continuer pour la majorité des personnalités mises en cause. Cependant, certains prisonniers politiques ont bénéficié d’un non lieu.
Des pro-Gbagbo dont Simon Koudou, frère cadet du Président Laurent Gbagbo ; Christophe Blé, médecin particulier de M. Gbagbo ; Simone Hué Lou, ex-DGA de La Refondation S.A (société éditrice du quotidien Notre Voie et de l’hebdo satirique Bol’Kotch) ; le syndicaliste Mahan Gahé Basile et Ballo Bi, initialement poursuivis dans le cadre de la crise postélectorale et en liberté provisoire, ont bénéficié d’un non lieu. Le 17 janvier 2013, le 10e cabinet tenu par le juge d’instruction Koné Mamadou leur a notifié une ordonnance «aux fins de non lieu». Ce qui signifie que les poursuites s’arrêtent, en ce qui concerne ces personnalités qui, par voie de conséquence, recouvrent la pleine liberté. Contrairement à plusieurs autres pro-Gbagbo en liberté provisoire qui ont plutôt reçu une ordonnance de notification «aux fins de non lieu partiel». Le cabinet du juge Koné Mamadou leur a expliqué qu’un certain nombre de faits n’étaient pas établis à leur égard. C’est le cas du journaliste Armand Bohui, de Jean Martin Dassé, responsable administratif du siège du Fpi, etc. Le juge estime qu’au terme de la première phase d’instruction, les faits de coalition de fonctionnaires et d’usurpation de fonction ne peuvent être retenus contre eux. Mais en revanche, leur dossier a été transféré au procureur général près la Cour d’Appel pour d’autres infractions estimées établies. Il s’agit d’atteinte à la défense nationale, attentat ou complot contre l’autorité de l’Etat, constitution de bandes armées, direction ou participation à une bande armée, participation à un mouvement insurrectionnel, atteint à l’ordre public, rébellion, tribalisme et xénophobie. Notre confère Armand Bohui et ses ex-codétenus des villes du nord sont ainsi inculpés et devront répondre de ces faits. Les premières comparutions ont eu lieu le 17 janvier dernier. A partir de cette date, plusieurs pro-Gbagbo notamment l’ambassadeur Koné Boubakar, l’ex-ministre Ettien Amoakon, Kata Kéké, Chantal Leba, Serges Boguet, Germain Guézé, Jean Jacques Béchio… ont comparu.
Koulibaly Doucy
Des pro-Gbagbo dont Simon Koudou, frère cadet du Président Laurent Gbagbo ; Christophe Blé, médecin particulier de M. Gbagbo ; Simone Hué Lou, ex-DGA de La Refondation S.A (société éditrice du quotidien Notre Voie et de l’hebdo satirique Bol’Kotch) ; le syndicaliste Mahan Gahé Basile et Ballo Bi, initialement poursuivis dans le cadre de la crise postélectorale et en liberté provisoire, ont bénéficié d’un non lieu. Le 17 janvier 2013, le 10e cabinet tenu par le juge d’instruction Koné Mamadou leur a notifié une ordonnance «aux fins de non lieu». Ce qui signifie que les poursuites s’arrêtent, en ce qui concerne ces personnalités qui, par voie de conséquence, recouvrent la pleine liberté. Contrairement à plusieurs autres pro-Gbagbo en liberté provisoire qui ont plutôt reçu une ordonnance de notification «aux fins de non lieu partiel». Le cabinet du juge Koné Mamadou leur a expliqué qu’un certain nombre de faits n’étaient pas établis à leur égard. C’est le cas du journaliste Armand Bohui, de Jean Martin Dassé, responsable administratif du siège du Fpi, etc. Le juge estime qu’au terme de la première phase d’instruction, les faits de coalition de fonctionnaires et d’usurpation de fonction ne peuvent être retenus contre eux. Mais en revanche, leur dossier a été transféré au procureur général près la Cour d’Appel pour d’autres infractions estimées établies. Il s’agit d’atteinte à la défense nationale, attentat ou complot contre l’autorité de l’Etat, constitution de bandes armées, direction ou participation à une bande armée, participation à un mouvement insurrectionnel, atteint à l’ordre public, rébellion, tribalisme et xénophobie. Notre confère Armand Bohui et ses ex-codétenus des villes du nord sont ainsi inculpés et devront répondre de ces faits. Les premières comparutions ont eu lieu le 17 janvier dernier. A partir de cette date, plusieurs pro-Gbagbo notamment l’ambassadeur Koné Boubakar, l’ex-ministre Ettien Amoakon, Kata Kéké, Chantal Leba, Serges Boguet, Germain Guézé, Jean Jacques Béchio… ont comparu.
Koulibaly Doucy