Les Super Eagles planent sur l’Afrique 19 ans après son sacre en Tunisie, le Nigeria a remporté sa troisième coupe d’Afrique des nations. C’était hier à Soccer City de Johannesburg. Le Nigeria, grâce à son buteur d’Enugu Rangers, Sunday Mba, a pris le meilleur sur le Burkina Faso par le plus petit score (1-0). Suffisant pour monter sur le toit de l’Afrique. Le miracle burkinabé n’a pas eu lieu. Mais les Etalons peuvent être plus que fiers de leur parcours. Il aura fallu une seule erreur de Koulibaly Keba pour que le trophée prenne la destination d’Abuja. Pourtant avant cette 40ième minute, le Burkina avait réussi à tenir cette équipe des Super Eagles en respect. La première période était partie sur des chapeaux de roues. Le Burkina, dégagé de tout complexe, tient tactiquement bien en place. Les Super Eagles, qui s’attendaient à une équipe défensive, sont pris dans le piège mis en place par Paul Put.
Le jeu est haché et les pertes de balle en enlèvent à la beauté du spectacle. Le temps passe et les Etalons tiennent le grand Nigeria en échec. Mikel Obi n’est pas à son aise et Moses est privé de ballon. La partie est équilibrée au grand plaisir d’un public qui ne cesse de donner de la voix. Le Nigeria cherche mais le Burkina ne lui offre pas d’opportunités. Sauf sur des erreurs de la défense. Keba Paul joue avec le feu en tentant une talonnade risquée. Mais Ideye Brown ne peut en profiter. En attaque, le Burkina procède par de longs ballons sur lesquels Aristide Bancé se bat comme il peut. Il pivote à la 25ième minute mais son tir s’envole dans le ciel arc-en-ciel. Sur un ballon à l’origine sans danger, le même Keba Paul offre le cuir à l’adversaire. Le cafouillage, qui s’en suit, est fatal pour les Etalons. Sunday Mba, en embuscade, trompe Diakité Daouda (40’). Les Super Eagles sont libérés et le Burkina doit refaire son retard. Mais le temps imparti pour cette période oblige l’arbitre Algérien, Haimoudi Djamel à renvoyer les deux équipes dans les vestiaires. A la reprise, les Etalons poussent et obligent le Nigeria à jouer dans son propre camp. Mais Aristide Bancé, trop esseulé, ne peut véritablement inquiéter Enyeama. Pitroipa n’est pas non plus dans un grand jour. Le Burkina presse et le Nigeria procède par contre-attaques. Mais Moses et autres ne sont pas vernis non plus.
L’expérience du côté du Nigeria et le Burkina, épuisé par sa grosse demi-finale face au Ghana (ils étaient allés aux tirs au but), permettent aux poulains de Stephen Keshi de gérer ce petit avantage jusqu’à la fin. Le miracle burkinabé n’a pas eu lieu mais le peuple du pays des hommes intègres peut être fier de son équipe. Tout comme le Nigeria doit reconnaître enfin la valeur d’un de ses plus illustres fils, Stephen Keshi. Vainqueur de la CAN en 1994 en tant que capitaine, il vient d’offrir à son pays son troisième sacre après ceux de 1980 et 1994. Le Roi zambien est mort, vive le Roi nigérian.
KL
Le jeu est haché et les pertes de balle en enlèvent à la beauté du spectacle. Le temps passe et les Etalons tiennent le grand Nigeria en échec. Mikel Obi n’est pas à son aise et Moses est privé de ballon. La partie est équilibrée au grand plaisir d’un public qui ne cesse de donner de la voix. Le Nigeria cherche mais le Burkina ne lui offre pas d’opportunités. Sauf sur des erreurs de la défense. Keba Paul joue avec le feu en tentant une talonnade risquée. Mais Ideye Brown ne peut en profiter. En attaque, le Burkina procède par de longs ballons sur lesquels Aristide Bancé se bat comme il peut. Il pivote à la 25ième minute mais son tir s’envole dans le ciel arc-en-ciel. Sur un ballon à l’origine sans danger, le même Keba Paul offre le cuir à l’adversaire. Le cafouillage, qui s’en suit, est fatal pour les Etalons. Sunday Mba, en embuscade, trompe Diakité Daouda (40’). Les Super Eagles sont libérés et le Burkina doit refaire son retard. Mais le temps imparti pour cette période oblige l’arbitre Algérien, Haimoudi Djamel à renvoyer les deux équipes dans les vestiaires. A la reprise, les Etalons poussent et obligent le Nigeria à jouer dans son propre camp. Mais Aristide Bancé, trop esseulé, ne peut véritablement inquiéter Enyeama. Pitroipa n’est pas non plus dans un grand jour. Le Burkina presse et le Nigeria procède par contre-attaques. Mais Moses et autres ne sont pas vernis non plus.
L’expérience du côté du Nigeria et le Burkina, épuisé par sa grosse demi-finale face au Ghana (ils étaient allés aux tirs au but), permettent aux poulains de Stephen Keshi de gérer ce petit avantage jusqu’à la fin. Le miracle burkinabé n’a pas eu lieu mais le peuple du pays des hommes intègres peut être fier de son équipe. Tout comme le Nigeria doit reconnaître enfin la valeur d’un de ses plus illustres fils, Stephen Keshi. Vainqueur de la CAN en 1994 en tant que capitaine, il vient d’offrir à son pays son troisième sacre après ceux de 1980 et 1994. Le Roi zambien est mort, vive le Roi nigérian.
KL