Le FPI demande une Loi d’amnistie pour ses cadres en prison et en exil, sans que les infractions et crimes qui leur sont reprochés aient été clairement identifiés et jugés. Une amnistie avant même que tout contentieux soit vidé et que toutes les responsabilités soient situées. Mais quid du cas Gbagbo? Manifestement Laurent Gbagbo ne peut bénéficier d’une telle Loi d’amnistie qui serait votée par le parlement ivoirien. Une (simple) ou éventuelle rencontre Ouattara-Gbagbo est-elle suffisante pour réhabiliter Laurent Gbagbo ? Quelle solution trouver pour lui ? Ne revient-on pas à la case départ d’Avril 2011, où Koulibaly Mamadou demandait au FPI de penser aux autres, de penser à l’avenir, aux militants traqués et menacés, avec des cadres arrêtés, au lieu de pleurnicher sur le sort de Laurent Gbagbo ? En faisant de la Loi d’amnistie une condition sine qua non, qui ne prend pas en compte le sort de Laurent Gbagbo, le FPI fait-il montre d’une ‘’real politik’’ à la lumière de la situation actuelle ? La décision de non lieu accordée à quelques pro-Gbagbo et l’attente de la Justice pour tous, interpellent toujours sur l’opportunité de l’amnistie.
CK
CK
