Place Cp1 pour Zadi Djédjé. Le Baron bar pour Koua justin de la Jfpi. Le premier pour appeler à la clémence du chef de l’Etat, Alassane Ouattara, pour la libération des prisonniers de la crise postélectorale. En particulier Charles Blé Goudé, le leader des jeunes patriotes, en ‘’résidence protégée’’ depuis son extradition du Ghana le 18 janvier 2013. A la place Cp1, Zadi Djédjé a réuni autour de lui, les comités de paix qui ont par la suite été investis. Le meeting s’est déroulé en présence du maire intérimaire de Yopougon, Yao Yao Bertin, sous une forte surveillance policière. Zadi Djédjé a réitéré son appel à l’endroit du Président Ouattara en faveur de Charles Blé Goudé. Il réclame un standing ovation pour ce dernier avant de lancer un message, à genoux sur le podium. De quoi, à rappeler Charles Konan Banny, président de la Cdvr qui a dépêché son jeune conseiller Karim Ouattara. ‘’Je parle à mon père Alassane Ouattara. Je lui demande pardon (sous forme de refrain, ndlr) de libérer Charles Blé Goudé. Je demande pardon pour que nos camarades exilés rentrent. Ils n’ont plus rien à manger, ils n’ont plus rien à manger. A vous mes amis en exil, je vous demande de vous ressaisir. La repentance ne tue pas’’, a encore plaidé Zadi Djédjé. Son discours sera appuyé successivement par le maire Yao Yao puis Karim Ouattara. Quand le maire développe sa théorie de synchronisation des temps selon laquelle ‘’Gbagbo était le Président de la Côte d’Ivoire à un moment donné et qu’aujourd’hui, c’est le temps d’Alassane Ouattara’’, Karim Ouattara encourage pour sa part, les jeunes à participer aux rassemblements qui parlent de paix. Tout en rassurant que tous les messages qui sont lancés à l’endroit du Président de la République lui parviennent. Non loin de là, au Baron bar et au même moment, Koua Justin, rejoint cette fois, par les responsables des jeunesses de l’Udcy et de l’Ung, tenait une assemblée générale en prélude au meeting du 16 février. Ils ont tous appelé les pro-Gbagbo à relever le défi de la mobilisation. Pour leur sécurité, il y avait quelques éléments de la police onusienne. Le meeting s’est tenu dans une salle close pleine à craquer.
SD
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