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Sport Publié le mardi 12 février 2013 | Notre Voie

Stephen Keshi, Prophète chez lui

© Notre Voie Par DR
CAN 2013 / Finale: Les super Eagles et les Etalons du Burkina s`affrontent
Dimanche 10 février 2013. Johannesburg (Afrique du sud). la finale de la 29eme édition de la coupe d`Afrique des nations oppose le Nigeria et le Burkina Faso
Passé au Togo et au Mali où il a connu des fortunes diverses, Stephen Keshi, l’ex- colosse défenseur des Super Eagles, a été bombardé sélectionneur national du Nigeria en 2011. Venu avec ses idées, il a dû affronter les empêcheurs de tourner en rond à la veille de la CAN 2013. Parce qu’il voulait rajeunir l’équipe afin de mieux aborder les échéances internationales avec ses poulains. Devant les critiques acerbes de ses détracteurs, il est resté de marbre, convaincu de la justesse de sa vision. Pour sûr, il voulait mourir avec ses convictions. Et il y est parvenu. Bravo le boss qui n’a pas cédé à la moindre secousse pour faire triompher les siens.

En remportant la CAN 2013, tu es rentré dans la légende, tu es rentré dans le cercle très restreint des footballeurs qui ont gagné un trophée d’abord en tant que joueur, ensuite en tant que sélectionneur. « We never be a prophete in our home » (Nul n’est prophète chez soi ». Mais toi, tu l’es depuis cette date historique du 10 février 2013, date à laquelle le Nigeria s’est offert sa 3ème Coupe d’Afrique des nations de football sous ton ère à jamais gravée dans la mémoire collective.

Stephen Keshi, avant et après la finale de la CAN 2013, tu as tenu des propos qui restent à méditer profondément par ceux qui décident du choix des techniciens en charge des sélections nationales africaines. Pour rappel, le patron de l’encadrement technique des Super Eagles à qui quelques complexés voulaient donner mauvaise conscience a soutenu avant : « Je ne suis pas contre les entraîneurs blancs. Les entraîneurs blancs sont formidables mais il ne faut pas un entraineur médiocre, quelqu’un qui ne peut pas aider les Africains. Moi je ne pourrai jamais entraîner en Europe parce qu’ils considèrent que je ne suis pas qualifié pour le faire ». Et d’ajouter après : « J’espère que plus d’entraîneurs africains auront des postes et rendront leurs pays fiers. C’est un peu difficile quand on est un coach africain. Certaines fédérations pensent vous donner du boulot comme si c’était une faveur. Elles veulent demain une équipe merveilleuse et le lendemain gagner la Coupe du monde. Il faut un peu plus de patience en Afrique ». Voilà qui est dit, bien dit à l’intention de ceux qui ont le complexe du Blanc et qui mettent à la tête de leurs sélections nationales des techniciens dont la compétence est douteuse ou qui n’ont même jamais coaché une équipe de CFA 2 en France.

R.O.V
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