Depuis la déportation précipitée du Président Gbagbo à La Haye, à la Cour pénale internationale (Cpi), certains cadres au sommet de l’Onu ne faisaient que se frotter les mains. Car dans le dossier Gbagbo, il y a véritablement à boire et à manger, dans toute sorte de compromission. La Cpi étant la copie conforme de l’Onu, une organisation qui ne prospère que dans le faux. La Côte d’Ivoire était devenue une sorte de territoire conquis pour les cadres de cette organisation onusienne où le faux fait roi. Régulièrement à Abidjan pour dit-on, des enquêtes, des cadres de la Cpi se faisaient recevoir par le pouvoir ivoirien qui les intéressait même grassement pour des missions pourtant payées depuis Genève, New-York ou La Haye. Pour Abidjan, toutes les occasions étaient bonnes pour entretenir la haine de Gbagbo. Et en privé, certains nababs de cette juridiction allaient même au-delà de leur mission, en entonnant l’hymne anti-Gbagbo. «C’est fini pour le Président Gbagbo.
Depuis qu’il est à la Cpi, la paix est revenue en Côte d’Ivoire», récitaient régulièrement des barons de cette juridiction onusienne, obligés de froisser certaines convenances diplomatiques, rien que pour faire plaisir au régime en place. Evidemment, le pouvoir ivoirien qui est à la peine dans sa gestion des affaires de l’Etat ne demande pas mieux, surtout qu’avant la déportation du président Gbagbo à la Cpi, Coulibaly Gnénéma, anciennement ministres des Droits de l’Homme ne s’empêchait pas de réciter la dictée qu’il a apprise par cœur depuis les bureaux douillets de Sarkozy, le vrai opposant au Président Laurent Gbagbo dans le dossier ivoirien. «Si Gbagbo va à la Cpi, la paix va revenir en Côte d’Ivoire, les Ivoiriens vont se réconcilier», disait régulièrement Gnénéma dans les médias parisiens. L’homme est aujourd’hui ministre de la Justice, sûrement pour service bien rendu. Les cadres de la Cpi, toujours en ballade en Côte d’Ivoire, sans jamais rien voir dans le camp Ouattara, reprenaient en privé cette idée savamment rependue dans les médias hexagonaux au temps du sarkozysme régentant le continent africain. Car la déportation du Président Gbagbo obéissait à un objectif bien précis. A savoir l’éloigner de la Côte d’Ivoire pour permettre à Ouattara de faire la volonté de ses parrains.
Tout dernièrement, la Cpi a été contrainte, sous la poussée de la diaspora africaine et des intellectuels du monde entier, d’avouer tout le complot en refusant la liberté provisoire au Président Gbagbo. «Si on libère M. Gbagbo, il va prendre le pouvoir en Côte d’Ivoire», s’est en résumé, contenté de dire cette juridiction qui montre ainsi qu’elle est aux ordres de l’Occident. Le pouvoir ivoirien qui ne demande que cela dans sa guerre contre la Côte d’Ivoire applaudit. Surtout qu’il fait croire aux mêmes prétendus enquêteurs de la Cpi que la jeunesse ivoirienne a commencé à oublier le Président Gbagbo. «Ils leurs disent que depuis que M. Gbagbo a été emmené à la Cpi, il n’y a rien eu ici en Côte d’Ivoire pour exiger sa libération. Donc pour eux, ça va en Côte d’Ivoire. La jeunesse ivoirienne s’est mise au travail. Ils ont oublié M. Gbagbo. Voila le discours qu’ils tiennent régulièrement aux enquêteurs de la Cpi», fait savoir un cadre du Pdci qui salue en privé l’organisation de ce meeting. Ce même discours était régulièrement ressassé dans certains consulats occidentaux et, surtout, dans les ambassades de plusieurs pays qui soutiennent le combat du Président Gbagbo. Entre temps, sur le terrain, Ouattara fait tout pour étouffer par la terreur toute action visant à réclamer la libération du Président Gbagbo. C’est au nom de cette même logique que, dans la région de Dabou, un sous-préfet a été mis aux arrêts pour avoir refusé de réprimer une manifestation demandant ouvertement la libération du Président Gbagbo. A Yopougon et dans plusieurs villes de l’intérieur, des Frci et des dozos traquent tous ceux qui se disent pro-Gbagbo. En fait, Ouattara a pensé à tort qu’il pouvait intimider ce parti. Erreur. Car le Fpi n’est pas le Pdci. Aussi le régime est-il aujourd’hui dans l’embarras. «Faut-il encore annuler ce meeting du Fpi» ? Voici la grande question que le régime Ouattara semble se poser. Dans la crainte du déferlement humain dans la commune de Yopougon. Le monde entier découvrira que le Président Gbagbo reste l’homme de la situation en Côte d’Ivoire, malgré tout ce qui se dit contre sa personne.
Mais réprimer cette manifestation ternirait davantage l’image d’un régime de plus en plus isolé qui réprime toutes les manifestations de l’opposition. C’était le samedi 21 janvier 2012 à la place Ficgayo de Yopougon, lors d’un meeting de rentrée politique du Fpi. Ce jour-là, les militants armés du Rdr ont fait un mort et plusieurs blessés. Les enquêtes que Ouattara avait promises n’ont jamais eu lieu. On ne s’en n’étonne pas, quand on sait que se sont des pro-Gbagbo qui ont été tués et blessés. Alors qu’après le drame qui s’est produit pendant la nuit de la Saint-Sylvestre au Plateau une enquête a été rapidement ouverte dont les résultats ont été très vite connus. Le monde ne serait pas surpris que les loubards du Rdr, soient encore lancés contre les pro-Gbagbo qui vont envahir la place Cpi de Yopougon pour exiger la libération du Président Gbagbo. Le Rdr ne prospère que dans la violence. C’est pourquoi même au pouvoir, il ne change pas
Guehi Brence
Depuis qu’il est à la Cpi, la paix est revenue en Côte d’Ivoire», récitaient régulièrement des barons de cette juridiction onusienne, obligés de froisser certaines convenances diplomatiques, rien que pour faire plaisir au régime en place. Evidemment, le pouvoir ivoirien qui est à la peine dans sa gestion des affaires de l’Etat ne demande pas mieux, surtout qu’avant la déportation du président Gbagbo à la Cpi, Coulibaly Gnénéma, anciennement ministres des Droits de l’Homme ne s’empêchait pas de réciter la dictée qu’il a apprise par cœur depuis les bureaux douillets de Sarkozy, le vrai opposant au Président Laurent Gbagbo dans le dossier ivoirien. «Si Gbagbo va à la Cpi, la paix va revenir en Côte d’Ivoire, les Ivoiriens vont se réconcilier», disait régulièrement Gnénéma dans les médias parisiens. L’homme est aujourd’hui ministre de la Justice, sûrement pour service bien rendu. Les cadres de la Cpi, toujours en ballade en Côte d’Ivoire, sans jamais rien voir dans le camp Ouattara, reprenaient en privé cette idée savamment rependue dans les médias hexagonaux au temps du sarkozysme régentant le continent africain. Car la déportation du Président Gbagbo obéissait à un objectif bien précis. A savoir l’éloigner de la Côte d’Ivoire pour permettre à Ouattara de faire la volonté de ses parrains.
Tout dernièrement, la Cpi a été contrainte, sous la poussée de la diaspora africaine et des intellectuels du monde entier, d’avouer tout le complot en refusant la liberté provisoire au Président Gbagbo. «Si on libère M. Gbagbo, il va prendre le pouvoir en Côte d’Ivoire», s’est en résumé, contenté de dire cette juridiction qui montre ainsi qu’elle est aux ordres de l’Occident. Le pouvoir ivoirien qui ne demande que cela dans sa guerre contre la Côte d’Ivoire applaudit. Surtout qu’il fait croire aux mêmes prétendus enquêteurs de la Cpi que la jeunesse ivoirienne a commencé à oublier le Président Gbagbo. «Ils leurs disent que depuis que M. Gbagbo a été emmené à la Cpi, il n’y a rien eu ici en Côte d’Ivoire pour exiger sa libération. Donc pour eux, ça va en Côte d’Ivoire. La jeunesse ivoirienne s’est mise au travail. Ils ont oublié M. Gbagbo. Voila le discours qu’ils tiennent régulièrement aux enquêteurs de la Cpi», fait savoir un cadre du Pdci qui salue en privé l’organisation de ce meeting. Ce même discours était régulièrement ressassé dans certains consulats occidentaux et, surtout, dans les ambassades de plusieurs pays qui soutiennent le combat du Président Gbagbo. Entre temps, sur le terrain, Ouattara fait tout pour étouffer par la terreur toute action visant à réclamer la libération du Président Gbagbo. C’est au nom de cette même logique que, dans la région de Dabou, un sous-préfet a été mis aux arrêts pour avoir refusé de réprimer une manifestation demandant ouvertement la libération du Président Gbagbo. A Yopougon et dans plusieurs villes de l’intérieur, des Frci et des dozos traquent tous ceux qui se disent pro-Gbagbo. En fait, Ouattara a pensé à tort qu’il pouvait intimider ce parti. Erreur. Car le Fpi n’est pas le Pdci. Aussi le régime est-il aujourd’hui dans l’embarras. «Faut-il encore annuler ce meeting du Fpi» ? Voici la grande question que le régime Ouattara semble se poser. Dans la crainte du déferlement humain dans la commune de Yopougon. Le monde entier découvrira que le Président Gbagbo reste l’homme de la situation en Côte d’Ivoire, malgré tout ce qui se dit contre sa personne.
Mais réprimer cette manifestation ternirait davantage l’image d’un régime de plus en plus isolé qui réprime toutes les manifestations de l’opposition. C’était le samedi 21 janvier 2012 à la place Ficgayo de Yopougon, lors d’un meeting de rentrée politique du Fpi. Ce jour-là, les militants armés du Rdr ont fait un mort et plusieurs blessés. Les enquêtes que Ouattara avait promises n’ont jamais eu lieu. On ne s’en n’étonne pas, quand on sait que se sont des pro-Gbagbo qui ont été tués et blessés. Alors qu’après le drame qui s’est produit pendant la nuit de la Saint-Sylvestre au Plateau une enquête a été rapidement ouverte dont les résultats ont été très vite connus. Le monde ne serait pas surpris que les loubards du Rdr, soient encore lancés contre les pro-Gbagbo qui vont envahir la place Cpi de Yopougon pour exiger la libération du Président Gbagbo. Le Rdr ne prospère que dans la violence. C’est pourquoi même au pouvoir, il ne change pas
Guehi Brence