Les syndicats de la coordination des agents de la santé, des enseignants du primaire et du secondaire publics ont repris le service, hier lundi 11 février 2013, après avoir suspendu leur mot d’ordre, le samedi 9 février dernier. C’est dans la joie que les élèves ont rejoint les salles de classe.
Et les malades contents de retrouver leurs médecins, infirmiers, sages -femmes et filles de salle. Cependant la menace plane toujours. Pour les enseignants, un délai de 2 semaines est accordé au gouvernement pour prendre en compte toutes leurs préoccupations. Dans le cas contraire, la grève sera illimitée. Idem pour le corps médical dont le porte-parole, Dr Ernest Atté Boka, a formellement indiqué que si jamais les indices 400 points et 150 points, une des nombreuses revendications qui leur tiennent à cœur ne sont pas prioritairement pris en compte, la grève reprendra, mais cette fois, sans service minimum. Des menaces à prendre au sérieux, vu la détermination des grévistes. Apparemment, les discussions sont parties pour ne pas aboutir, si l’on s’en tient aux propos du porte-parole du gouvernement, le ministre Bruno Nabagné Koné. Dans une interview accordée à Fraternité Matin, numéro 14 458 du vendredi 8 février 2013, il a étalé les limites du gouvernement à pouvoir régler les problèmes des grévistes. «Une évaluation faite à ce jour, indique que la mise en œuvre de toutes ces mesures, risque de déséquilibrer fortement les caisses de l’Etat. Quelles que soient les ressources, on ne peut pas dépasser un certain pourcentage de celles-ci pour assurer les salaires des fonctionnaires. Les accords sur les demandes faites ne peuvent s’appliquer que dans la durée», a clarifié Nabagné Koné.
Or, la date de 2014, proposée par le ministre de la Fonction publique pour régler les problèmes des agents de la santé a été rejetée par les concernés. Ils ont exigé que tout se règle en 2013. Mieux, le ministre indique que la décision de l’ex-gouvernement de prendre sur lui de régler les problèmes des enseignants et des médecins, n’a pas été longuement mûrie, pour mieux voir les effets. Et au porte-parole du gouvernement d’ajouter : «Le sujet est complexe. Il s’agit de promesses faites, il y a quelques années, dans des conditions qui, à cette époque, n’ont probablement pas permis d’évaluer la totalité de leurs effets».
Et pourtant l’ex-Président de la République, malgré la division du pays a réussi à régler la moitié de ces problèmes. Si le ministre a déjà donné la position du gouvernement, à quoi vont servir les discutions ? Assurément les promesses faites par le Premier ministre aux grévistes peuvent ne pas aboutir. Les Ivoiriens ne sont pas encore sortis de l’impasse.
F. S
Et les malades contents de retrouver leurs médecins, infirmiers, sages -femmes et filles de salle. Cependant la menace plane toujours. Pour les enseignants, un délai de 2 semaines est accordé au gouvernement pour prendre en compte toutes leurs préoccupations. Dans le cas contraire, la grève sera illimitée. Idem pour le corps médical dont le porte-parole, Dr Ernest Atté Boka, a formellement indiqué que si jamais les indices 400 points et 150 points, une des nombreuses revendications qui leur tiennent à cœur ne sont pas prioritairement pris en compte, la grève reprendra, mais cette fois, sans service minimum. Des menaces à prendre au sérieux, vu la détermination des grévistes. Apparemment, les discussions sont parties pour ne pas aboutir, si l’on s’en tient aux propos du porte-parole du gouvernement, le ministre Bruno Nabagné Koné. Dans une interview accordée à Fraternité Matin, numéro 14 458 du vendredi 8 février 2013, il a étalé les limites du gouvernement à pouvoir régler les problèmes des grévistes. «Une évaluation faite à ce jour, indique que la mise en œuvre de toutes ces mesures, risque de déséquilibrer fortement les caisses de l’Etat. Quelles que soient les ressources, on ne peut pas dépasser un certain pourcentage de celles-ci pour assurer les salaires des fonctionnaires. Les accords sur les demandes faites ne peuvent s’appliquer que dans la durée», a clarifié Nabagné Koné.
Or, la date de 2014, proposée par le ministre de la Fonction publique pour régler les problèmes des agents de la santé a été rejetée par les concernés. Ils ont exigé que tout se règle en 2013. Mieux, le ministre indique que la décision de l’ex-gouvernement de prendre sur lui de régler les problèmes des enseignants et des médecins, n’a pas été longuement mûrie, pour mieux voir les effets. Et au porte-parole du gouvernement d’ajouter : «Le sujet est complexe. Il s’agit de promesses faites, il y a quelques années, dans des conditions qui, à cette époque, n’ont probablement pas permis d’évaluer la totalité de leurs effets».
Et pourtant l’ex-Président de la République, malgré la division du pays a réussi à régler la moitié de ces problèmes. Si le ministre a déjà donné la position du gouvernement, à quoi vont servir les discutions ? Assurément les promesses faites par le Premier ministre aux grévistes peuvent ne pas aboutir. Les Ivoiriens ne sont pas encore sortis de l’impasse.
F. S