ABIDJAN - Produit de marketing, par excellence, promotionnant le football sur le continent africain, la Coupe d’Afrique des Nations de football(CAN), il ne fait aucun doute, se présente, à l’instar d’autres domaines, comme celui qui révèle, de plus en plus, la vitalité de la jeune africaine, décidée à disputer la suprématie aux autres continents.
Bien malheureusement, le comportement du corps arbitral, quoique souverain, peu amène et, manifestement à la limite d'une certaine éthique sportive, n’offre pas suffisamment de perspective au sport-roi africain d’évoluer vers des cimes jamais atteints. Au demeurant, cette pratique, qui porte les faiblesses longtemps dénoncées, mezza voce, risquent de compromettre son essor tel qu’il justifie tous les risques économiques et financiers en sa faveur.
L’indifférence, sur le phénomène, longtemps dénoncé, de la Confédération africaine de football(CAF) laisse croire que cette dernière établirait, d'avance, le carré d'AS et les finalistes à la CAN. L’illustration ainsi offerte par l’arbitre de la demi-finale Burkina-Ghana, le Tunisien Slim Jedidi, le 06 février, n’a fait qu’approfondir la critique, et relancer la controverse sur l'essor du football sur le continent.
Certes « suspendu », par la suite, a fait savoir, jeudi, son secrétaire général, Hicham El Amrani, lors d’une conférence de presse, tenue à Johannesburg, au lendemain de ce match, cette décision d’autorité ne suffit pas, cependant, à clore le débat sur la question.
Le but (parfaitement valable), refusé aux Etalons, dans la prolongation, grâce à l’opiniâtreté et l’abattage de Nacoulma, les deux fautes non sifflées sur leur coéquipier Paul Coulibaly, de même celle commise sur leur métronome Jonathan Pitroïpa, en pleine surface de vérité ghanéenne, eurent pu changer la physionomie du match. Ils auraient pu signer le sort des Black Stars, avant la séance fatidique des tirs au but, si l’arbitre, peut-être en « mission commandée », n’avait pas décidé d’autre fortune. Toutes ces fautes techniques d'arbitrage, ponctuées par l'exclusion, cent fois injustifiée et imméritée du feu-follet burkinabé, ont sans aucun doute, constitué les images fortes de cette 29è édition de la CAN. La planète football en est encore médusée, tétanisée.
L'arbitrage du Tunisien, Slim Jedidi, a fait rappeler, fort étrangement du reste, un autre cas de même nature, réalisé par l'un de ses aînés, Ben Naceur, lors d’une rencontre de Coupe du monde comptant pour les quarts de finale ayant opposé, au Mexique, en 1986, l'Angleterre de Gary Lineker à l'Argentine de Diego Armando Maradona. Cette rencontre fut alors caractérisée par un but entaché d’irrégularité flagrante, lui aussi mais, au grand dam de tous, validé par Ben Naceur. A ce propos, avec un brin d’humour-de mauvais goût-, l’auteur du but, le capitaine de la Céleste, Maradona, qualifia ce fameux but de la "main de Dieu". Comme pour en accorder la paternité à un pouvoir divin.
Quoiqu’il en soit, cet épisode des demi-finales de la 29è édition de la Coupe d’Afrique des Nations, en Afrique du Sud, pour autant qu’elle satisfait, au plan du succès financier, de promotion et de développement des marques, amplement, Issa Hayatou et sa coterie, ravivera pendant longtemps encore, la polémique autour des matchs ou compétitions (de football) truqués, jusqu’ici peu connus.
Gageons que l'arbitre algérien de la finale du 10 février, Haïmoudi Jamel, dont la prestation, de loin irréprochable, pût restituer, par-delà les enjeux induits, notamment marketing, commercial, financier et de prestige (pour les deux pays finalistes), l’éthique perdue lors de cette mémorable demi-finale Ghana-Burkina. Le football et l’olympisme ne s’en porteraient que mieux !
nf/
Bien malheureusement, le comportement du corps arbitral, quoique souverain, peu amène et, manifestement à la limite d'une certaine éthique sportive, n’offre pas suffisamment de perspective au sport-roi africain d’évoluer vers des cimes jamais atteints. Au demeurant, cette pratique, qui porte les faiblesses longtemps dénoncées, mezza voce, risquent de compromettre son essor tel qu’il justifie tous les risques économiques et financiers en sa faveur.
L’indifférence, sur le phénomène, longtemps dénoncé, de la Confédération africaine de football(CAF) laisse croire que cette dernière établirait, d'avance, le carré d'AS et les finalistes à la CAN. L’illustration ainsi offerte par l’arbitre de la demi-finale Burkina-Ghana, le Tunisien Slim Jedidi, le 06 février, n’a fait qu’approfondir la critique, et relancer la controverse sur l'essor du football sur le continent.
Certes « suspendu », par la suite, a fait savoir, jeudi, son secrétaire général, Hicham El Amrani, lors d’une conférence de presse, tenue à Johannesburg, au lendemain de ce match, cette décision d’autorité ne suffit pas, cependant, à clore le débat sur la question.
Le but (parfaitement valable), refusé aux Etalons, dans la prolongation, grâce à l’opiniâtreté et l’abattage de Nacoulma, les deux fautes non sifflées sur leur coéquipier Paul Coulibaly, de même celle commise sur leur métronome Jonathan Pitroïpa, en pleine surface de vérité ghanéenne, eurent pu changer la physionomie du match. Ils auraient pu signer le sort des Black Stars, avant la séance fatidique des tirs au but, si l’arbitre, peut-être en « mission commandée », n’avait pas décidé d’autre fortune. Toutes ces fautes techniques d'arbitrage, ponctuées par l'exclusion, cent fois injustifiée et imméritée du feu-follet burkinabé, ont sans aucun doute, constitué les images fortes de cette 29è édition de la CAN. La planète football en est encore médusée, tétanisée.
L'arbitrage du Tunisien, Slim Jedidi, a fait rappeler, fort étrangement du reste, un autre cas de même nature, réalisé par l'un de ses aînés, Ben Naceur, lors d’une rencontre de Coupe du monde comptant pour les quarts de finale ayant opposé, au Mexique, en 1986, l'Angleterre de Gary Lineker à l'Argentine de Diego Armando Maradona. Cette rencontre fut alors caractérisée par un but entaché d’irrégularité flagrante, lui aussi mais, au grand dam de tous, validé par Ben Naceur. A ce propos, avec un brin d’humour-de mauvais goût-, l’auteur du but, le capitaine de la Céleste, Maradona, qualifia ce fameux but de la "main de Dieu". Comme pour en accorder la paternité à un pouvoir divin.
Quoiqu’il en soit, cet épisode des demi-finales de la 29è édition de la Coupe d’Afrique des Nations, en Afrique du Sud, pour autant qu’elle satisfait, au plan du succès financier, de promotion et de développement des marques, amplement, Issa Hayatou et sa coterie, ravivera pendant longtemps encore, la polémique autour des matchs ou compétitions (de football) truqués, jusqu’ici peu connus.
Gageons que l'arbitre algérien de la finale du 10 février, Haïmoudi Jamel, dont la prestation, de loin irréprochable, pût restituer, par-delà les enjeux induits, notamment marketing, commercial, financier et de prestige (pour les deux pays finalistes), l’éthique perdue lors de cette mémorable demi-finale Ghana-Burkina. Le football et l’olympisme ne s’en porteraient que mieux !
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