Abidjan - Vingt-quatre heures après l'annonce de sa démission, prévue le 28 février, par le pape Benoît XVI, lui-même, lors d’un consistoire, lundi, au cours duquel il devait procéder à trois canonisations, cet événement, véritable cataclysme, s'il en est, au Vatican, au sein de l'église catholique, a suscité diverses réactions dans le monde.
Ces réactions, qui émanent aussi bien d'illustres personnalités de la planète que de simples fidèles, en passant par le prélat, témoignent, pour l'essentiel, des qualités de Benoît XVI au sujet duquel le président ivoirien, Alassane Ouattara, a dit qu'"il est un grand homme d'Etat impressionnant", non sans un brin de regret que cette décision intervient au moment où la diplomatie, la coopération et la compréhension internationales sont affectées, en ce début de 21è siècle, par des périls de toutes sortes, notamment idéologiques, politiciens, religieux ou sectaires.
"Le Pape est un grand homme d’Etat impressionnant; jai eu des entretiens particulièrement émouvants et fructueux avec lui; il a décidé de mettre fin à sa charge pour des raisons que vous connaissez.; c’est un grand homme qui a servi l’église avec une grande foi et détermination", a souligné M. Ouattara.
M. Ouattara eut tant souhaité que celui-ci, à l'instar de son prédécesseur, Jean-Paul II(Karol Wojtila), pût continuer à éclairer de sa vision les orientations de réconciliation nationale, de cohésion sociale et de repositionnement diplomatique de son pays sur la scène internationale, où le Vatican joue un rôle de relâche, sans nombre.
Le chef de l'Etat ivoirien a effectué, en novembre dernier, une visite officielle au Vatican, où il fut reçu par le pape Benoît XVI. Au sortir de cette audience, il a déclaré avoir "pris d'utiles conseils pour le plus grand bien de la Côte d'Ivoire". Comme lui, le président français, François Hollande, l'un des premiers chefs d'État à réagir à la décision, tout en saluant la personnalité de Benoît XVI, a déclaré qu'elle est "éminemment respectable".
"La République salue le Pape qui prend cette décision, mais elle n'a pas à faire davantage de commentaire sur ce qui appartient, d'abord, à l'Église", a-t-il signifié. " C'est une décision humaine, et une décision liée à une volonté qui doit être respectée ", a-t-il soutenu.
Le chef de l'exécutif américain, Barack Obama, a quant à lui rappelé le "rôle important" joué par l'église aux États-Unis et dans le monde, et dit avoir apprécié travailler avec le pape, durant ces quatre dernières années, émettant le voeu de voir l'église catholique se donner le meilleur de ses pasteurs pour assurer sa succession et poursuivre l'oeuvre missionnaire dans le monde au service du rapprochement des peuples de bonne volonté, de la compréhension universelle et de la paix mondiale.
A Abidjan, Mgr Roberto Campisi, nonce apostolique, par intérim, a demandé aux ivoiriens et aux résidents de "bien vouloir soutenir l’église catholique, par leurs prières, mais aussi et, surtout, celui qui l’a dirigé depuis 2005, le pape Benoît XVI". Un curé ivoirien, l'abbé Augustin Obrou, malgré l'amertume, ne cache pas son optimisme quant à l'avenir de l'église. "L’église est en marche; la vie de l’église ne va pas s’arrêter; ce n’est pas la première fois que cela arrive", assure-t-il.
La démission annoncée du cardinal Joseph Ratzinger (né le 16 avril 1927), baptisé Benoît XVI, après son accession à la papauté, n'est pas un fait inédit. Sauf revirement de situation, ce projet fait de Benoît XVI le huitième pape, depuis le 28 septembre 235, après Jésus-Christ, à accomplir cet acte. Avant lui, sept autres l'y ont précédé. Benoît XVI, lui, emboîte le pas à Grégoire XII, qui démissionna en 1415.
gK/nf
Ces réactions, qui émanent aussi bien d'illustres personnalités de la planète que de simples fidèles, en passant par le prélat, témoignent, pour l'essentiel, des qualités de Benoît XVI au sujet duquel le président ivoirien, Alassane Ouattara, a dit qu'"il est un grand homme d'Etat impressionnant", non sans un brin de regret que cette décision intervient au moment où la diplomatie, la coopération et la compréhension internationales sont affectées, en ce début de 21è siècle, par des périls de toutes sortes, notamment idéologiques, politiciens, religieux ou sectaires.
"Le Pape est un grand homme d’Etat impressionnant; jai eu des entretiens particulièrement émouvants et fructueux avec lui; il a décidé de mettre fin à sa charge pour des raisons que vous connaissez.; c’est un grand homme qui a servi l’église avec une grande foi et détermination", a souligné M. Ouattara.
M. Ouattara eut tant souhaité que celui-ci, à l'instar de son prédécesseur, Jean-Paul II(Karol Wojtila), pût continuer à éclairer de sa vision les orientations de réconciliation nationale, de cohésion sociale et de repositionnement diplomatique de son pays sur la scène internationale, où le Vatican joue un rôle de relâche, sans nombre.
Le chef de l'Etat ivoirien a effectué, en novembre dernier, une visite officielle au Vatican, où il fut reçu par le pape Benoît XVI. Au sortir de cette audience, il a déclaré avoir "pris d'utiles conseils pour le plus grand bien de la Côte d'Ivoire". Comme lui, le président français, François Hollande, l'un des premiers chefs d'État à réagir à la décision, tout en saluant la personnalité de Benoît XVI, a déclaré qu'elle est "éminemment respectable".
"La République salue le Pape qui prend cette décision, mais elle n'a pas à faire davantage de commentaire sur ce qui appartient, d'abord, à l'Église", a-t-il signifié. " C'est une décision humaine, et une décision liée à une volonté qui doit être respectée ", a-t-il soutenu.
Le chef de l'exécutif américain, Barack Obama, a quant à lui rappelé le "rôle important" joué par l'église aux États-Unis et dans le monde, et dit avoir apprécié travailler avec le pape, durant ces quatre dernières années, émettant le voeu de voir l'église catholique se donner le meilleur de ses pasteurs pour assurer sa succession et poursuivre l'oeuvre missionnaire dans le monde au service du rapprochement des peuples de bonne volonté, de la compréhension universelle et de la paix mondiale.
A Abidjan, Mgr Roberto Campisi, nonce apostolique, par intérim, a demandé aux ivoiriens et aux résidents de "bien vouloir soutenir l’église catholique, par leurs prières, mais aussi et, surtout, celui qui l’a dirigé depuis 2005, le pape Benoît XVI". Un curé ivoirien, l'abbé Augustin Obrou, malgré l'amertume, ne cache pas son optimisme quant à l'avenir de l'église. "L’église est en marche; la vie de l’église ne va pas s’arrêter; ce n’est pas la première fois que cela arrive", assure-t-il.
La démission annoncée du cardinal Joseph Ratzinger (né le 16 avril 1927), baptisé Benoît XVI, après son accession à la papauté, n'est pas un fait inédit. Sauf revirement de situation, ce projet fait de Benoît XVI le huitième pape, depuis le 28 septembre 235, après Jésus-Christ, à accomplir cet acte. Avant lui, sept autres l'y ont précédé. Benoît XVI, lui, emboîte le pas à Grégoire XII, qui démissionna en 1415.
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