Malgré les interpellations, Koua Justin ne veut pas abandonner son meeting. Avant cette rencontre, il a annoncé son intention de tenir tête aux Frci.
Le président de la Jeunesse du Fpi, Koua Justin, a dévoilé son intention malveillante, samedi, au baron de Yopougon. Celle d’engager un bras de fer avec les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) et les chasseurs traditionnels reconnus sous l’appellation Dozo. Depuis quelques semaines, l’intérimaire de Konaté Navigué n’a cessé de répéter la tenue d’un meeting à la place Cp1 de Yopougon avec son commando bleu. Koua Justin entend à travers cette rencontre, exiger du pouvoir la libération de son mentor, Laurent Gbagbo détenu à la Haye. Mais, au-delà de ce prétexte, il nourrit d’autres idées sombres qui n’ont rien à envier à une provocation. Au cours de sa conférence de presse dont le but était d’évaluer sa capacité de mobilisation pour ce meeting, il a ouvertement indiqué que ce mouvement de protestation, sera l’occasion de régler ses comptes avec les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) et les Dozo en les défiant. «La peur pour nous, n’existe plus. Le 16 février 2013 à la place Cp1, nous allons retourner cette peur aux Frci et aux Dozo. Nous allons défier leur arrogance. Aussi difficile que sera le chemin, nous devons avancer pour atteindre le lieu du meeting. Je vous demande ce jour-là de franchir sans peur les barrages des Dozo et des Frci qui se dresseront devant vous », a-t-il asséné. A y voir de près, l’attitude du leader de la jeunesse du Fpi a non seulement l’air d’une provocation mais elle se présente aussi comme une défiance vis-à-vis des autorités ivoiriennes. Plusieurs voix s’étaient déjà levées contre cette manifestation qui pourrait engendrer de nombreux dégâts. C’est le président de la jeunesse du Grand Ouest, Evariste Yaké, qui a été le premier à donner le ton. Récemment au “baron bar“ de Yopougon, l’ancien directeur de campagne de Laurent Gbagbo a, à travers une conférence de presse, invité Koua Justin à surseoir à ce meeting qui n’est pas opportun. L’heure étant à la réconciliation, cet ancien membre de la galaxie patriotique a demandé à Koua Justin d’accompagner les cadres de son parti qui se sont engagés sur la voie du dialogue avec le gouvernement. A sa suite, le collectif des porte-paroles du Rdr, conduit par Joël N’guessan, lui a lancé le même appel. Il est allé plus loin en soutenant qu’une rencontre exigeant la libération de celui qui a occasionné la mort de plus de 3000 Ivoiriens va remuer le couteau dans les plaies des parents des victimes. Mais, il semble que ces interpellations n’ont aucun impact sur l’entêtement de Koua Justin qui s’est engagé sur la voie de la défiance.
Sylvain Beugré
Le président de la Jeunesse du Fpi, Koua Justin, a dévoilé son intention malveillante, samedi, au baron de Yopougon. Celle d’engager un bras de fer avec les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) et les chasseurs traditionnels reconnus sous l’appellation Dozo. Depuis quelques semaines, l’intérimaire de Konaté Navigué n’a cessé de répéter la tenue d’un meeting à la place Cp1 de Yopougon avec son commando bleu. Koua Justin entend à travers cette rencontre, exiger du pouvoir la libération de son mentor, Laurent Gbagbo détenu à la Haye. Mais, au-delà de ce prétexte, il nourrit d’autres idées sombres qui n’ont rien à envier à une provocation. Au cours de sa conférence de presse dont le but était d’évaluer sa capacité de mobilisation pour ce meeting, il a ouvertement indiqué que ce mouvement de protestation, sera l’occasion de régler ses comptes avec les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) et les Dozo en les défiant. «La peur pour nous, n’existe plus. Le 16 février 2013 à la place Cp1, nous allons retourner cette peur aux Frci et aux Dozo. Nous allons défier leur arrogance. Aussi difficile que sera le chemin, nous devons avancer pour atteindre le lieu du meeting. Je vous demande ce jour-là de franchir sans peur les barrages des Dozo et des Frci qui se dresseront devant vous », a-t-il asséné. A y voir de près, l’attitude du leader de la jeunesse du Fpi a non seulement l’air d’une provocation mais elle se présente aussi comme une défiance vis-à-vis des autorités ivoiriennes. Plusieurs voix s’étaient déjà levées contre cette manifestation qui pourrait engendrer de nombreux dégâts. C’est le président de la jeunesse du Grand Ouest, Evariste Yaké, qui a été le premier à donner le ton. Récemment au “baron bar“ de Yopougon, l’ancien directeur de campagne de Laurent Gbagbo a, à travers une conférence de presse, invité Koua Justin à surseoir à ce meeting qui n’est pas opportun. L’heure étant à la réconciliation, cet ancien membre de la galaxie patriotique a demandé à Koua Justin d’accompagner les cadres de son parti qui se sont engagés sur la voie du dialogue avec le gouvernement. A sa suite, le collectif des porte-paroles du Rdr, conduit par Joël N’guessan, lui a lancé le même appel. Il est allé plus loin en soutenant qu’une rencontre exigeant la libération de celui qui a occasionné la mort de plus de 3000 Ivoiriens va remuer le couteau dans les plaies des parents des victimes. Mais, il semble que ces interpellations n’ont aucun impact sur l’entêtement de Koua Justin qui s’est engagé sur la voie de la défiance.
Sylvain Beugré