Le débat de la succession du Pape Benoît XVI est désormais ouvert. Une fois retombées l’émotion et la surprise qui ont suivi l’annonce de l’abdication de Benoît XVI, beaucoup de fidèles et d’observateurs de la vie de l’Eglise catholique s’interrogent sur le nom du possible successeur du Pape démissionnaire. Les spéculations vont bon train, plusieurs noms sont cités. Des paris sont même déjà ouverts. L’Eglise catholique aura un nouveau pape au plus tard à Pâques, car un conclave sera organisé le mois prochain, entre deux et trois semaines, après la démission de Benoît XVI qui prendra effet à compter du 28 février. Bernadette Chirac, ancienne Première dame française, estime qu’il serait « souhaitable » que le nouveau pape soit originaire d’Afrique Noire ou d’Amérique du Sud», car «la foi est particulièrement forte» dans ces régions du monde. Abondant dans le même sens, un journal argentin évoque entre autres, des candidats probables. A savoir les cardinaux Peter Turkson du Ghana, Odilo Pedro Scherer du Brésil, et l’Argentin Leonardo Sambri. A ce trio africano-latino-américain, s’ajoute le Canadien, Marc Ouellet. L’on cite également parmi les favoris, l’archevêque de Milan, Angelo Scola. En tout cas les parieurs britanniques et irlandais placent à peu près les mêmes noms en tête de leurs pronostics. Quant aux dirigeants de l’Eglise, ils semblent pourtant peu sensibles à ces spéculations. Selon le cardinal français André Vingt-Trois, la nationalité du successeur de Benoît XVI importe peu. Quand pour l’archevêque polonais, Józef Michalik, le rôle déterminant dans le choix du nouveau pape reviendra de toute façon « à l’Esprit Saint ».
JAD (Source RFI)
JAD (Source RFI)