Les regards des cadres et militants tournés vers la direction Le front populaire ivoirien, on le sait, avait conditionné sa participation aux prochaines élections locales à la satisfaction par le Gouvernement de certaines de ses revendications. En prime, le parti de Laurent Gbagbo demande une loi d’amnistie et la modification de la CEI. Sur ces points, les discussions devraient se poursuivre si l’on se réfère aux conclusions du dialogue rendues publiques début février. On connaît également la réponse du Président de la République sur la demande d’amnistie. ‘’Les procédures doivent se poursuivre’’, a dit Alassane Ouattara après une visite au président du Pdci lundi dernier. Voici l’ambiance dans laquelle intervient la fixation de la nouvelle date des élections. Hier, Miaka Ouretto et ses camarades n’avaient pas encore de réaction officielle pour faire connaître leur opinion sur la date du 21 avril. Mais des cadres du parti et des militants de base interrogés ont pu émettre des points de vue. Globalement, ces cadres et militants attendent une décision du parti avant de se prononcer sur une quelconque participation au double scrutin. ‘’Nous restons pour le moment à l’écart en attendant les mots du parti. On a pensé qu’on allait d’abord discuter sur le problème de l’amnistie que nous avons posé avant la fixation de la date. Mais comme il reste encore un mois nous attendons et nous observons’’, a dit un ex-directeur départemental de campagne de Laurent Gbagbo dans le Sud Comoé. Certains militants de base que nous avons joint avaient le même refrain à la bouche : ‘‘Nous attendons la direction du parti’’.
Le cas de Cocody et Yopougon
Ces deux importantes communes d’Abidjan étaient sous le contrôle du Fpi après les élections de 2001. A Cocody le maire titulaire Gomon Diagou est décédé en exil au Ghana et il est revenu à l’un de ses adjoints de lui succéder. Dogo Niahoua Jacques, bien que issu du Fpi a longtemps entretenu le flou autour d’une éventuelle candidature. D’abord présenté comme celui qui va être la tête de liste du Rdr, M. Dogo va par la suite se rétracter. Mais, récemment nous apprenons de la part d’un candidat déclaré à la mairie de Cocody que le maire sortant manifeste l’ardent désir de se succéder à lui-même en tant qu’indépendant. Ce qui n’est pas à exclure car depuis quelques jours, des panneaux publicitaires exhibent le maire sortant, présentant des vœux de bonheur aux familles de sa commune. Une campagne déguisée, pensent des habitants de Cocody. A Yopougon, il n’y a pas de candidat déclaré sous la bannière Fpi. Mais, pour l’instant, ils sont neuf concurrents qui ont dévoilé leur intention de ravir le fauteuil à Yao Yao Bertin. Parmi eux, il y a au moins un indépendant proche du Rdr, M. Awémobio mais également des sympathisants de l’ancien président Laurent Gbagbo comme M. Kéi qui a placardé des prospectus partout dans la commune.
Le Fpi fera certainement connaître sa position officielle dans les prochains jours. Mais le principal parti d’opposition aura à gérer un véritable dilemme. Contenter ses militants partagés entre participation et non participation puis résoudre l’équation du financement qui, de façon légale s’obtient sur la base du nombre d’élus. Visiblement, en décidant de la tenue du scrutin le 21 avril prochain, alors même que le dialogue avec le Fpi se trouve dans une impasse qui ne dit pas son nom, le Gouvernement veut secouer la table pour faire tomber certaines revendications-doléances des frontistes.
S.Debailly
Le cas de Cocody et Yopougon
Ces deux importantes communes d’Abidjan étaient sous le contrôle du Fpi après les élections de 2001. A Cocody le maire titulaire Gomon Diagou est décédé en exil au Ghana et il est revenu à l’un de ses adjoints de lui succéder. Dogo Niahoua Jacques, bien que issu du Fpi a longtemps entretenu le flou autour d’une éventuelle candidature. D’abord présenté comme celui qui va être la tête de liste du Rdr, M. Dogo va par la suite se rétracter. Mais, récemment nous apprenons de la part d’un candidat déclaré à la mairie de Cocody que le maire sortant manifeste l’ardent désir de se succéder à lui-même en tant qu’indépendant. Ce qui n’est pas à exclure car depuis quelques jours, des panneaux publicitaires exhibent le maire sortant, présentant des vœux de bonheur aux familles de sa commune. Une campagne déguisée, pensent des habitants de Cocody. A Yopougon, il n’y a pas de candidat déclaré sous la bannière Fpi. Mais, pour l’instant, ils sont neuf concurrents qui ont dévoilé leur intention de ravir le fauteuil à Yao Yao Bertin. Parmi eux, il y a au moins un indépendant proche du Rdr, M. Awémobio mais également des sympathisants de l’ancien président Laurent Gbagbo comme M. Kéi qui a placardé des prospectus partout dans la commune.
Le Fpi fera certainement connaître sa position officielle dans les prochains jours. Mais le principal parti d’opposition aura à gérer un véritable dilemme. Contenter ses militants partagés entre participation et non participation puis résoudre l’équation du financement qui, de façon légale s’obtient sur la base du nombre d’élus. Visiblement, en décidant de la tenue du scrutin le 21 avril prochain, alors même que le dialogue avec le Fpi se trouve dans une impasse qui ne dit pas son nom, le Gouvernement veut secouer la table pour faire tomber certaines revendications-doléances des frontistes.
S.Debailly