Le président de l’Union des jeunes du congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (Ujcojep) et les responsables des coordinations du mouvement se désolidarisent des déclarations faites par le président par intérim du Cojep, Joël Poté et son collaborateur Blé Sépé, déconseillant aux membres et sympathisants du mouvement à répondre à l’appel de la JFPI, en se rendant samedi , à la palce Cp1 de Yopougon. « Nous nous désengageons des propos tenus par Joël Poté et Blé Sépé. Cette démarche est contradictoire à la ligne du mouvement qui est un mouvement de gauche et qui a pris l’engagement de mener le combat politique pour la libération de Laurent Gbagbo en union sacrée avec le FPI », a affirmé Eric Gnamaka Dogbo. Qui a tenu à rappeler au président par intérim du mouvement ses déclarations faites il y a quelques jours selon lesquelles, le FPI et le COJEP sont « des alliés naturels ». « Nous nous interrogeons sur les raisons de ce virage à 180°, mais l’histoire nous situera », a promis, Eric Gnamaka.
Ce schisme au sein du mouvement de Charles Blé Goudé, a commencé la matinée d’hier par une conférence de presse prononcée par Joel Poté et Blé Sepé, au Baron de Yopougon. Les deux responsables du bureau intérimaire du Cojep ont demandé à leurs militants et sympathisants de ne pas se rendre au meeting de la JFPI, si la rencontre n’était pas autorisée. Ils ont expliqué cette position en indiquant que la direction du Cojep n’a pas été associée au meeting. Autre argument, le Cojep s’est désormais inscrit dans une logique de réconciliation et non de défiance aux autorités en place. Une position que la jeunesse du Cojep juge curieuse et suspecte. Elle maintient donc sa participation au meeting de la Jfpi.
César Ebrokié
Ce schisme au sein du mouvement de Charles Blé Goudé, a commencé la matinée d’hier par une conférence de presse prononcée par Joel Poté et Blé Sepé, au Baron de Yopougon. Les deux responsables du bureau intérimaire du Cojep ont demandé à leurs militants et sympathisants de ne pas se rendre au meeting de la JFPI, si la rencontre n’était pas autorisée. Ils ont expliqué cette position en indiquant que la direction du Cojep n’a pas été associée au meeting. Autre argument, le Cojep s’est désormais inscrit dans une logique de réconciliation et non de défiance aux autorités en place. Une position que la jeunesse du Cojep juge curieuse et suspecte. Elle maintient donc sa participation au meeting de la Jfpi.
César Ebrokié