Demain samedi 16 février 2013, comme annoncé, la jeunesse du Front populaire ivoirien (Jfpi) et ses alliés des jeunes des formations et autres mouvement politiques seront à ‘’la place Cpi’’ de Yopougon, à la Sicogi, non loin de‘’Lavage’’, en face du bloc célibataire. Dans le cadre du meeting d’une mobilisation pacifique pour réclamer la libération du Président Laurent Gbagbo, détenu injustement et illégalement au centre de détention de la Cour pénale internationale (Cpi), à La Haye, en Hollande. Cela, depuis le 30 novembre 2011. Celui-ci comparaitra d’ailleurs en audience de confirmation des charges retenues contre lui par le bureau du Procureur de la Cpi, le mardi 19 février prochain. Alors que les responsables de cette structure spécialisée du Fpi s’attèlent pour faire de cet évènement une parfaite réussite, le pouvoir manœuvre fortement pour faire échec à cet évènement. En effet, le mercredi 13 février dernier, soit à quatre (4) jours de ladite manifestation, avec le soutien et la complicité du pouvoir, des individus se disant des «victimes de la crise post-électorale», ont animé une conférence de presse pour s’opposer à la tenue du meeting de la Jfpi. Ces personnes qui disent être regroupées au sein d’«association de victimes et de parents de victimes» annoncent une série d’activités à la place Cp1 de Yopougon à compter du vendredi 15 février au mercredi 19 février prochain.» Là où la Jfpi doit tenir son meeting. Réduisant ainsi les chances de la tenue de la manifestation de Koua Justin et ses camarades. Puis que ces gens manipulés par ce régime qui refuse l’existence d’une véritable opposition en Côte d’Ivoire sont formels. «Dès le vendredi 15 février, nous les victimes et parents de victimes allons organiser une veillée de prière et de recueillement à la mémoire de nos morts qui semblent oubliés à l’espace Cp1. Cette veillée sera suivie d’autres activités à la même place tous les jours jusqu’à la fin de l’audience,» a déclaré le porte-parole de la coordination nationale des victimes de la crise post-électorale, Aboubakari Sylla, l’animateur de cette conférence de presse. Mais pourquoi le choix de ‘’la place Cp1’’ alors que rien ne les empêche pas de manifester ailleurs, dans la même commune de Yopougon ? «Ce lieu a été le point de rassemblement d’individus obscures qui se sont livrés à des actes de violation grave des Droits de l’Homme, et de meurtres massifs. C’est aussi dans cet espace qu’a été initié le fameux article 125, ou plusieurs centaines de nos victimes ont été brûlés ou mortes. L’occupation de cet espace nous permettra de rendre hommage aux victimes de la barbarie du Fpi et de Laurent Gbagbo ; et dire que de telles choses ne doivent plus se reproduire dans notre pays,» répond le conférencier qui justifie ainsi le choix de l’espace Cp1.
La mauvaise foi
Ces victimes qui disent ignorer que l’espace a été accordé à la Jfpi, soutiennent par ailleurs qu’elles ont aussi l’accord des autorités municipales pour la tenue de leur série d’activités. Tout de même curieux une telle affirmation dénudée de tout bon sens. D’autant plus que depuis pratiquement plus d’une semaine, la Jfpi multiplie les interventions dans la presse pour annoncer son meeting. Koua Justin a même soutenu qu’il a saisi toutes les chancelleries et les ministères concernés par cette manifestation. Mieux, le ministre Hamed Bakayoko a même promis aux organisateurs que leur manifestation sera assurée et qu’ils ont tout son soutien. Alors affirmer qu’on ignore que cet espace est la convoitise de la Jfpi, c’est faire tout simplement preuve de la mauvaise fois. A la réalité, les nouvelles autorités qui ont véritablement peur de la force de mobilisation du parti de Laurent Gbagbo, manœuvrent pour faire échec à ce grand rassemblement de demain matin. «Nous constatons que les bourreaux d’hier continuent de narguer les victimes que nous sommes, dans les quartiers et même à travers la presse. Nous ne saurons tolérer de tels actes qui manifestement sont un mépris et une insulte à la mémoire de nos morts,» avance le porte-parole des pseudos victimes. Comme si du côté des pro Gbagbo, il n’y avait pas aussi de victimes de la barbarie des partisans de Ouattara. Pourtant, depuis le 19 septembre 2002 jusqu’à maintenant, les Ivoiriens proches du Président Laurent Gbagbo continuent de vivre le calvaire que leur impose le régime Ouattara. Les nombreux prisonniers politiques qui remplissent les maisons d’arrêt à travers le pays et les Ivoiriens exilés dans les pays voisins en sont la preuve évidente. Par ailleurs, selon des sources bien introduites, ces victimes ont reçu d’importante somme d’argent des nouvelles autorités pour les encourager à se faire complice de cette attitude antidictatoriale.
Le règne de la terreur
Puisqu’aujourd’hui encore, en Côte d’Ivoire, il est avéré que ce sont les armes qui se sont imposées et que bien après l’accession au pouvoir Ouattara, ces mêmes armes continuent de semer la terreur au sein des populations. Des citoyens enlevés, injustement emprisonnés, séquestrés, torturés ou tout simplement exécutés, sous le règne d’Alassane Ouattara, pour divers motifs, notamment celui d’être partisans de Laurent Gbagbo, donc soupçonnés de façon arbitraire d’en vouloir au nouveau régime, sont pratiquement devenus des faits banals. L’opposition politique, en l’occurrence le Front populaire ivoirien, est littéralement interdite de manifester ou victime de répressions, après qu’elle eut été amputée de plusieurs de ses leaders les plus représentatifs. Les meetings organisés par le Fpi à Port-Bouêt, Yopougon-Ficgayo, à Bonoua, à Koumassi campement…, n’ont-ils pas été réprimés dans la violence et dans le sang par les partisans de Ouattara ? Près de deux (2) ans après l’installation de Ouattara au pouvoir, son régime continue d’user de menaces et tant de violences. Son pouvoir continue de mettre en avant son caractère répressif et tortionnaire face à tout ce qui lui apparait comme revendications sociales ou manifestations de l’opposition. Cela, pour une raison : Ouattara sait qu’il n’a pas convaincu pour être là où il est aujourd’hui. En vérité, Ouattara et ses hommes ont usé de violence pour atteindre leur but. Ils craignent donc que cette même violence ne soit, en retour, utilisée contre eux. Eux qui, mieux que quiconque en savent plus sur les conséquences de la violence. Alors lorsque l’opposition projette, comme c’est actuellement le cas pour la Jeunesse du Fpi, d’organiser un meeting, les génocidaires se mettent en branle. Pour ces hommes habitués aux violences, toute manifestation de l’opposition est perçue comme de la provocation, un plan visant à le renverser. C’est pourquoi, pour eux, le meeting de la Jfpi, prévue pour le 16 février prochain, est une provocation. Pourtant, il ne s’agit qu’un simple meeting pacifique de mobilisation en vu de réclamer la libération de Laurent Gbagbo et tous les autres prisonnier politiques de Ouattara. Une simple expression de la démocratie, la vraie, celle qui s’exerce par le peuple et pour le peuple. Alors que la sagesse gagne les uns et les autres pour une réconciliation vraie, non pas celle des lèvres, mais celle des cœurs, pour le bonheur de la Côte d’Ivoire.
FerdinandBailly
La mauvaise foi
Ces victimes qui disent ignorer que l’espace a été accordé à la Jfpi, soutiennent par ailleurs qu’elles ont aussi l’accord des autorités municipales pour la tenue de leur série d’activités. Tout de même curieux une telle affirmation dénudée de tout bon sens. D’autant plus que depuis pratiquement plus d’une semaine, la Jfpi multiplie les interventions dans la presse pour annoncer son meeting. Koua Justin a même soutenu qu’il a saisi toutes les chancelleries et les ministères concernés par cette manifestation. Mieux, le ministre Hamed Bakayoko a même promis aux organisateurs que leur manifestation sera assurée et qu’ils ont tout son soutien. Alors affirmer qu’on ignore que cet espace est la convoitise de la Jfpi, c’est faire tout simplement preuve de la mauvaise fois. A la réalité, les nouvelles autorités qui ont véritablement peur de la force de mobilisation du parti de Laurent Gbagbo, manœuvrent pour faire échec à ce grand rassemblement de demain matin. «Nous constatons que les bourreaux d’hier continuent de narguer les victimes que nous sommes, dans les quartiers et même à travers la presse. Nous ne saurons tolérer de tels actes qui manifestement sont un mépris et une insulte à la mémoire de nos morts,» avance le porte-parole des pseudos victimes. Comme si du côté des pro Gbagbo, il n’y avait pas aussi de victimes de la barbarie des partisans de Ouattara. Pourtant, depuis le 19 septembre 2002 jusqu’à maintenant, les Ivoiriens proches du Président Laurent Gbagbo continuent de vivre le calvaire que leur impose le régime Ouattara. Les nombreux prisonniers politiques qui remplissent les maisons d’arrêt à travers le pays et les Ivoiriens exilés dans les pays voisins en sont la preuve évidente. Par ailleurs, selon des sources bien introduites, ces victimes ont reçu d’importante somme d’argent des nouvelles autorités pour les encourager à se faire complice de cette attitude antidictatoriale.
Le règne de la terreur
Puisqu’aujourd’hui encore, en Côte d’Ivoire, il est avéré que ce sont les armes qui se sont imposées et que bien après l’accession au pouvoir Ouattara, ces mêmes armes continuent de semer la terreur au sein des populations. Des citoyens enlevés, injustement emprisonnés, séquestrés, torturés ou tout simplement exécutés, sous le règne d’Alassane Ouattara, pour divers motifs, notamment celui d’être partisans de Laurent Gbagbo, donc soupçonnés de façon arbitraire d’en vouloir au nouveau régime, sont pratiquement devenus des faits banals. L’opposition politique, en l’occurrence le Front populaire ivoirien, est littéralement interdite de manifester ou victime de répressions, après qu’elle eut été amputée de plusieurs de ses leaders les plus représentatifs. Les meetings organisés par le Fpi à Port-Bouêt, Yopougon-Ficgayo, à Bonoua, à Koumassi campement…, n’ont-ils pas été réprimés dans la violence et dans le sang par les partisans de Ouattara ? Près de deux (2) ans après l’installation de Ouattara au pouvoir, son régime continue d’user de menaces et tant de violences. Son pouvoir continue de mettre en avant son caractère répressif et tortionnaire face à tout ce qui lui apparait comme revendications sociales ou manifestations de l’opposition. Cela, pour une raison : Ouattara sait qu’il n’a pas convaincu pour être là où il est aujourd’hui. En vérité, Ouattara et ses hommes ont usé de violence pour atteindre leur but. Ils craignent donc que cette même violence ne soit, en retour, utilisée contre eux. Eux qui, mieux que quiconque en savent plus sur les conséquences de la violence. Alors lorsque l’opposition projette, comme c’est actuellement le cas pour la Jeunesse du Fpi, d’organiser un meeting, les génocidaires se mettent en branle. Pour ces hommes habitués aux violences, toute manifestation de l’opposition est perçue comme de la provocation, un plan visant à le renverser. C’est pourquoi, pour eux, le meeting de la Jfpi, prévue pour le 16 février prochain, est une provocation. Pourtant, il ne s’agit qu’un simple meeting pacifique de mobilisation en vu de réclamer la libération de Laurent Gbagbo et tous les autres prisonnier politiques de Ouattara. Une simple expression de la démocratie, la vraie, celle qui s’exerce par le peuple et pour le peuple. Alors que la sagesse gagne les uns et les autres pour une réconciliation vraie, non pas celle des lèvres, mais celle des cœurs, pour le bonheur de la Côte d’Ivoire.
FerdinandBailly