Korhogo - Le directeur régional de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Fnfant, Bonsre Adolphe a appelé jeudi à Korhogo, toutes les populations, sans exception, à s’approprier la lutte contre l’excision en appuyant l’administration et les organisations non gouvernementales, pour mettre fin à cette forme de mutilation génitale encore pratiquée à 70% dans la région.
« C’est un crime contre l’humanité et c’est ensemble que nous le vaincrons », a martelé le directeur régional. Il a fait savoir que pour parvenir à la tolérance zéro, le gouvernement ivoirien a pris l’engagement de passer désormais à la phase répressive par l’application de la loi n° 98-755 du 23 décembre 1998, interdisant les mutilations génitales féminines sous toutes les formes.
M. Bonsre a rappelé les premières condamnations d’exciseuses qui ont eu lieu à Katiola l’année dernière, avant de prévenir que le slogan de cette année est "Tu coupe, on t’arrête".
« Que les exciseuses comprennent que cette pratique qui entrait dans certaines coutumes ne doit plus être d’actualité », a exhorté le préfet de la région du Poro, préfet du département de Korhogo, Daouda Ouattara. Estimant que les populations rurales sont plus concernées par la sensibilisation, il a recommandé l’organisation de l’édition 2014 de la journée internationale de lutte contre les mutilations génitales féminines dans un village.
Le responsable du bureau des droits de l’Homme de l’ONUCI, Boïté Salif s’est félicité des progrès réalisés dans la sensibilisation, avant de rendre hommage au corps préfectoral et de féliciter la Plateforme de service (PFS) engagée dans cette lutte, au niveau local.
« C’est un crime contre l’humanité et c’est ensemble que nous le vaincrons », a martelé le directeur régional. Il a fait savoir que pour parvenir à la tolérance zéro, le gouvernement ivoirien a pris l’engagement de passer désormais à la phase répressive par l’application de la loi n° 98-755 du 23 décembre 1998, interdisant les mutilations génitales féminines sous toutes les formes.
M. Bonsre a rappelé les premières condamnations d’exciseuses qui ont eu lieu à Katiola l’année dernière, avant de prévenir que le slogan de cette année est "Tu coupe, on t’arrête".
« Que les exciseuses comprennent que cette pratique qui entrait dans certaines coutumes ne doit plus être d’actualité », a exhorté le préfet de la région du Poro, préfet du département de Korhogo, Daouda Ouattara. Estimant que les populations rurales sont plus concernées par la sensibilisation, il a recommandé l’organisation de l’édition 2014 de la journée internationale de lutte contre les mutilations génitales féminines dans un village.
Le responsable du bureau des droits de l’Homme de l’ONUCI, Boïté Salif s’est félicité des progrès réalisés dans la sensibilisation, avant de rendre hommage au corps préfectoral et de féliciter la Plateforme de service (PFS) engagée dans cette lutte, au niveau local.
