Le doute qui planait sur l’autorisation ou non du meeting de la JFPI s’est dissipé. Dans un communiqué produit par le ministère d’Etat, ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, il a été décidé de l’interdiction pure et simple de la manifestation. Le faisant, la tutelle n’a fait qu’entériner un arrêté municipal pris la veille par le conseil municipal de Yopougon. Dès la publication de cette information nous avons joint dans la mi-journée d’hier, Koua Justin à l’effet de savoir s’il maintenait ou non son meeting. Sa réponse a été sans équivoque : « L’arrêté municipal est une rumeur. D’ailleurs au moment où vous m’appelez, je suis à une séance de travail avec l’ONUCI. Demain (ce matin, ndlr), notre meeting aura lieu à la place indiquée, à 10 h ».
Juste après la lecture du communiqué au journal télévisé de 20h de la RTI1, nous avons essayé de joindre à nouveau notre interlocuteur. Le serveur vocal de l’opérateur auquel est abonné le président par intérim de la JFPI nous informait que ce dernier ne pouvait être joint. A cet instant précis, la question qui taraudait tous les esprits était bien celle-ci : la JFPI va-t-elle braver cette interdiction ? La réponse à cette question, pour toux ceux qui ont suivi le matraquage médiatique qui a été fait autour de cette cérémonie, est bien entendue affirmative. Koua Justin, a en effet invité ses partisans « à tuer en eux la peur des FRCI » ou « à franchir tous les barrages de ces derniers ». Sans cesse, il répétait à qui voulait l’entendre que son meeting aura bel et bien lieu. Pas question pour lui de reculer si on veut le suivre dans sa logique. En face, il aura bien sûr la force publique, qui aura pour mission de faire respecter le communiqué ministériel. Ce qui implique l’usage de tous les moyens conventionnels dont elle dispose. Le communiqué interdisant ce rassemblement fait état de ce que trois meetings étaient prévus à la même heure, au même lieu.
Thiery Latt
Juste après la lecture du communiqué au journal télévisé de 20h de la RTI1, nous avons essayé de joindre à nouveau notre interlocuteur. Le serveur vocal de l’opérateur auquel est abonné le président par intérim de la JFPI nous informait que ce dernier ne pouvait être joint. A cet instant précis, la question qui taraudait tous les esprits était bien celle-ci : la JFPI va-t-elle braver cette interdiction ? La réponse à cette question, pour toux ceux qui ont suivi le matraquage médiatique qui a été fait autour de cette cérémonie, est bien entendue affirmative. Koua Justin, a en effet invité ses partisans « à tuer en eux la peur des FRCI » ou « à franchir tous les barrages de ces derniers ». Sans cesse, il répétait à qui voulait l’entendre que son meeting aura bel et bien lieu. Pas question pour lui de reculer si on veut le suivre dans sa logique. En face, il aura bien sûr la force publique, qui aura pour mission de faire respecter le communiqué ministériel. Ce qui implique l’usage de tous les moyens conventionnels dont elle dispose. Le communiqué interdisant ce rassemblement fait état de ce que trois meetings étaient prévus à la même heure, au même lieu.
Thiery Latt