L’audit réalisé par le cabinet Mazars couvre la période allant de 2002 à 2011. Selon le PDG de ce cabinet, Armand Fandohan, cet audit avait pour but de connaître l’état des ressources du PDCI, de même que son patrimoine mobilier et immobilier. «Nous n’avons pas eu connaissance d’un système de classement et d’archivage des pièces comptables. Les obligations fiscales et sociales relatives au personnel et au patrimoine immobilier n’ont pas été respectées, des arriérés de dettes fiscales et sociales restent à payer (…) La situation des actifs et des passifs recensés à la date de notre intervention et aux périodes antérieures à la prise de fonction du nouveau directeur financier, en juillet 2012, se présente comme suit : en termes d’actifs, nous avons constaté à la banque BIAO, une somme de 399.856.000 FCFA. Le recensement que nous avons fait, avec le principe de prudence qui guide notre métier, nous a conduit à estimé les dettes à cette date à environ 445.848.000 FCFA. Les biens immobiliers identifiés et en cours d’évaluation font l’objet de procédures juridiques pour la formalisation des titres fonciers y afférents», a expliqué M. Fandohan qui a fait certaines recommandations au président Henri Konan Bédié, entre autres, la finalisation du processus de régularisation juridique, fiscale et sociale du personnel au service du parti. En réponse, le président du PDCI a félicité l’équipe d’auditeurs pour la diligence avec laquelle le travail a été fait. «Nous allons prendre connaissance du rapport et nous en inspirer pour la conduite des affaires du PDCI», a dit Henri Konan Bédié.
I.A
I.A