Le secrétaire national par intérim de la Jeunesse du Front populaire ivoirien (Jfpi), Justin Koua a réagi, samedi dernier, face à la répression du meeting, quelques heures après, à travers une conférence de presse à l’ex-Qg de campagne de Laurent Gbagbo, à Abidjan-Attoban. Justin Koua a dit que, malgré la violence brutale du pouvoir, la manifestation a été un succès. Il a souligné que les Ivoiriens se sont déplacés en masse pour répondre à l’appel de la Jfpi. «Notre manifestation a été un succès et nous en sommes fiers », dira-t-il. Le leader de la Jfpi a exprimé ses vives félicitations à tous les Ivoiriens qui ont quitté leurs maisons. Ils sont venus parfois de contrées lointaines pour témoigner de leur soutien à Laurent Gbagbo. « La mobilisation a été massive. Je voudrais féliciter ici tous les militants qui sont arrivés de Grabo, de Daloa, d’Alépé, de Sinfra, de Bouaflé… Avec certains, nous sommes restés sur le site jusqu’au petit matin », a-t-il affirmé. Dans le même élan, Justin Koua a réitéré ses remerciements à la direction du Front populaire ivoirien qui, a-t-il révélé, s’est investi corps et âme dans l’organisation de cet événement.
Le numéro un de la Jfpi a indiqué que la répression de la manifestation a été violente. A cet égard, il a fait savoir que plus de 24 véhicules des forces de sécurité et 6 chars de l’Onuci ont été déployés pour empêcher la tenue du meeting. « On a vu des Frci et des policiers excités. Certains sont allés jusqu’à dire aux éléments présents de ne pas hésiter à réduire toute résistance », a-t-il avancé.
Justin Koua a soutenu que cette répression aveugle du meeting ne fera toutefois pas reculer la Jfpi. La lutte continuera, à l’en croire, jusqu’à ce que Laurent Gbagbo recouvre la liberté et que la Côte d’Ivoire renoue avec la paix. « La volonté et la détermination de la Jfpi restent inchangées et inchangeables. Nous restons accrochés à la lutte », a-t-il affirmé. Avant d’ajouter : « Le régime peut emprisonner, réprimer les combattants, mais le régime ne peut pas emprisonner le combat ».
Le secrétaire national par intérim de la Jfpi a estimé que cette attitude du pouvoir prouve une fois de plus qu’Alassane Ouattara ne veut pas de la réconciliation des Ivoiriens contrairement aux discours qu’il soutient. Alors que le gouvernement a pris l’engagement, au cours des discussions avec le Front populaire ivoirien, de garantir les droits des partis politiques à exercer librement leurs activités sur l’étendue du territoire, le secrétaire national par intérim de la Jeunesse du Fpi ne conçoit pas que l’on réprime une manifestation de cette nature. Pour lui, ce meeting devrait plutôt être bien accueilli par les autorités, de sorte que cela contribue à détendre le climat politique. « Le pouvoir ruse avec le peuple. Au même moment où les discussions se faisaient, le régime faisait enlever Charles Blé Goudé, le commandant Abéhi et notre camarade Jean Yves Dibopieu. C’est la preuve que les gens ne sont pas sincères », dira-t-il. Toute chose qui a amené Justin Koua à avancer que « la communauté internationale a installé à la tête de la Côte d’Ivoire, un régime fasciste qui sème la misère et la désolation ».
Le leader des jeunes du Fpi a apporté un cinglant démenti aux allégations du ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko, faisant croire que la manifestation a été interdite. Il a expliqué que des correspondances ont été transmises aux autorités des semaines à l’avance. Ainsi, rapporte-t-il que des discussions fructueuses ont eu lieu avec le préfet de police d’Abidjan, qui a promis de prendre les dispositions utiles afin que tout se passe bien. « Aucune notification d’interdiction du meeting ne nous a été adressée. Donc, dans la logique des choses, qui n’interdit pas autorise... Nous étions loin de nous imaginer que le pouvoir préparait la répression de la manifestation », a-t-il avancé. Le patron intérimaire de la Jfpi a expliqué que les arguments brandis par le ministère de l’Intérieur ne tiennent par la route, car, en réalité, ce n’est pas le ministre de l’Intérieur qui exécute les décisions du maire, c’est plutôt le maire qui est sous les ordres du ministre. Aussi a-t-il conclu que le ministre Hamed Bakayoko a fui ses responsabilités.
César Ebrokié
Le numéro un de la Jfpi a indiqué que la répression de la manifestation a été violente. A cet égard, il a fait savoir que plus de 24 véhicules des forces de sécurité et 6 chars de l’Onuci ont été déployés pour empêcher la tenue du meeting. « On a vu des Frci et des policiers excités. Certains sont allés jusqu’à dire aux éléments présents de ne pas hésiter à réduire toute résistance », a-t-il avancé.
Justin Koua a soutenu que cette répression aveugle du meeting ne fera toutefois pas reculer la Jfpi. La lutte continuera, à l’en croire, jusqu’à ce que Laurent Gbagbo recouvre la liberté et que la Côte d’Ivoire renoue avec la paix. « La volonté et la détermination de la Jfpi restent inchangées et inchangeables. Nous restons accrochés à la lutte », a-t-il affirmé. Avant d’ajouter : « Le régime peut emprisonner, réprimer les combattants, mais le régime ne peut pas emprisonner le combat ».
Le secrétaire national par intérim de la Jfpi a estimé que cette attitude du pouvoir prouve une fois de plus qu’Alassane Ouattara ne veut pas de la réconciliation des Ivoiriens contrairement aux discours qu’il soutient. Alors que le gouvernement a pris l’engagement, au cours des discussions avec le Front populaire ivoirien, de garantir les droits des partis politiques à exercer librement leurs activités sur l’étendue du territoire, le secrétaire national par intérim de la Jeunesse du Fpi ne conçoit pas que l’on réprime une manifestation de cette nature. Pour lui, ce meeting devrait plutôt être bien accueilli par les autorités, de sorte que cela contribue à détendre le climat politique. « Le pouvoir ruse avec le peuple. Au même moment où les discussions se faisaient, le régime faisait enlever Charles Blé Goudé, le commandant Abéhi et notre camarade Jean Yves Dibopieu. C’est la preuve que les gens ne sont pas sincères », dira-t-il. Toute chose qui a amené Justin Koua à avancer que « la communauté internationale a installé à la tête de la Côte d’Ivoire, un régime fasciste qui sème la misère et la désolation ».
Le leader des jeunes du Fpi a apporté un cinglant démenti aux allégations du ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko, faisant croire que la manifestation a été interdite. Il a expliqué que des correspondances ont été transmises aux autorités des semaines à l’avance. Ainsi, rapporte-t-il que des discussions fructueuses ont eu lieu avec le préfet de police d’Abidjan, qui a promis de prendre les dispositions utiles afin que tout se passe bien. « Aucune notification d’interdiction du meeting ne nous a été adressée. Donc, dans la logique des choses, qui n’interdit pas autorise... Nous étions loin de nous imaginer que le pouvoir préparait la répression de la manifestation », a-t-il avancé. Le patron intérimaire de la Jfpi a expliqué que les arguments brandis par le ministère de l’Intérieur ne tiennent par la route, car, en réalité, ce n’est pas le ministre de l’Intérieur qui exécute les décisions du maire, c’est plutôt le maire qui est sous les ordres du ministre. Aussi a-t-il conclu que le ministre Hamed Bakayoko a fui ses responsabilités.
César Ebrokié