C’est aujourd’hui mardi 19 février 2013 que se tient à la Haye l’audience de confirmation des charges contre l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo. Hier, le porte-parole de la Cour pénale internationale (Cpi) Fadi El Abdallah a donné sur Onuci-fm de plus amples informations relativement à cette question. Il a précisé que l’audience de confirmation de charges est loin d’être un procès. «Les deux parties, c’est-à-dire le Procureur et la Défense ont indiqué qu’ils ne vont pas appeler des témoins à présenter des témoignages de vives voix durant cette audience de confirmation des charges qui est prévue pour se dérouler à partir de demain 19 février jusqu’au 28 février. Une audience de confirmation des charges n’est pas un procès. Donc, il n’est pas forcement nécessaire d’avoir des témoins devant le juge. L’audience de confirmation des charges fait partie de l’étape préliminaire d’une affaire et cette rencontre permet aux juges de décider s’il y a suffisamment d’éléments de preuves à la disposition du bureau du Procureur pour juger qu’on aille vers un procès qui peut être long et coûteux en terme de temps, d’argent et de disposition de toutes les personnes. Dans ce cadre là, l’audience de confirmation des charges n’a pour but que de voir est-ce qu’il faut avoir un procès ou pas et non pas de décider de la culpabilité ou de l’innocence de M. Gbagbo. Il s’agit tout simplement de permettre aux juges d’entendre les deux parties et de permettre à la Défense de contester éventuellement les éléments de preuves du Procureur et de présenter ses propres éléments de preuves pour montrer s’il y a suffisamment de preuves et d’éléments pour aller vers un procès », a précisé le porte-parole de la Cpi.
Touré Abdoulaye
Touré Abdoulaye