La lutte politique n’est pas une partie de plaisir ni un jeu d’enfants. L’ampleur du drame qu’a connu la Côte d’Ivoire impose une attention particulière. Des vies humaines ont été supprimées. Les rescapés de la crise ivoirienne portent à vie des séquelles. C’est au vu de cela que pour de nombreux Ivoiriens, rien ne les incline à vendre leur âme ni liquider la lutte dans laquelle des familles et des villages ont disparu à jamais.
Un homme politique digne de ce nom doit avoir une ligne de conduite et rester fidèle à ses convictions. C’est d’ailleurs Charles Blé Goudé qui le disait bien en ces termes : « Ce n’est pas parce qu’on a faim qu’on doit vendre ses dents. Quand on a fini de vendre ses dents et qu’on trouve la nourriture, avec quoi mangera-t-on ? ».
Depuis quelques jours, Joël Poté, président intérimaire du Cojep, et son camarade Blé Sépé ne rassurent pas. On se demande s’ils n’ont pas déjà fini de vendre leurs dents. Leurs attestent bien qu’ils sont en train de se trouver de nouveaux alliés. A travers leur attitude, c’est l’image de leur leader Blé Goudé qui est en jeu. Connus comme des alliés du Fpi, on voit Blé Sépé et Joël Poté en pleine métamorphose. En s’opposant au meeting de la Jfpi, ils se posent en adversaires du Fpi. Or, en Côte d’Ivoire, il n’y a que deux camps. Celui du Front populaire ivoirien et des partisans de Gbagbo. Et, en face, le camp du Rdr et des partisans d’Alassane Dramane Ouattara. C’est connu ! Donc celui qui quitte le camp du Fpi et de ses alliés sort du camp de Gbagbo pour rejoindre le camp du Rhdp. Les deux camps sont tellement opposés qu’il est impossible d’appartenir à ces deux entités en même temps. Ou on est allié du Fpi et opposé au pouvoir, ou on n’est pas dans le camp du Fpi et on est avec le pouvoir de Ouattara.
On ne peut pas empêcher un homme d’opérer un changement. Mais quand on change, on doit avoir le courage de le dire clairement et l’assumer. Joël Poté et Blé Sépé sont libres d’aller là où ils pourront se sentir heureux. S’ils ont changé de camp, qu’ils le disent au lieu d’exécuter les pas d’une danse macabre. Ils ne seront pas les seuls à quitter le camp de Gbagbo. Car, avant eux, des personnes faites par Gbagbo se sont démarquées dès le renversement de ce dernier. Le chemin est long, c’est la fin qui compte.
Benjamin Koré
Un homme politique digne de ce nom doit avoir une ligne de conduite et rester fidèle à ses convictions. C’est d’ailleurs Charles Blé Goudé qui le disait bien en ces termes : « Ce n’est pas parce qu’on a faim qu’on doit vendre ses dents. Quand on a fini de vendre ses dents et qu’on trouve la nourriture, avec quoi mangera-t-on ? ».
Depuis quelques jours, Joël Poté, président intérimaire du Cojep, et son camarade Blé Sépé ne rassurent pas. On se demande s’ils n’ont pas déjà fini de vendre leurs dents. Leurs attestent bien qu’ils sont en train de se trouver de nouveaux alliés. A travers leur attitude, c’est l’image de leur leader Blé Goudé qui est en jeu. Connus comme des alliés du Fpi, on voit Blé Sépé et Joël Poté en pleine métamorphose. En s’opposant au meeting de la Jfpi, ils se posent en adversaires du Fpi. Or, en Côte d’Ivoire, il n’y a que deux camps. Celui du Front populaire ivoirien et des partisans de Gbagbo. Et, en face, le camp du Rdr et des partisans d’Alassane Dramane Ouattara. C’est connu ! Donc celui qui quitte le camp du Fpi et de ses alliés sort du camp de Gbagbo pour rejoindre le camp du Rhdp. Les deux camps sont tellement opposés qu’il est impossible d’appartenir à ces deux entités en même temps. Ou on est allié du Fpi et opposé au pouvoir, ou on n’est pas dans le camp du Fpi et on est avec le pouvoir de Ouattara.
On ne peut pas empêcher un homme d’opérer un changement. Mais quand on change, on doit avoir le courage de le dire clairement et l’assumer. Joël Poté et Blé Sépé sont libres d’aller là où ils pourront se sentir heureux. S’ils ont changé de camp, qu’ils le disent au lieu d’exécuter les pas d’une danse macabre. Ils ne seront pas les seuls à quitter le camp de Gbagbo. Car, avant eux, des personnes faites par Gbagbo se sont démarquées dès le renversement de ce dernier. Le chemin est long, c’est la fin qui compte.
Benjamin Koré