APA-Abidjan (Côte d’Ivoire) - Les partisans de l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo dont l’audience de confirmation des charges s’est ouverte ce mardi après-midi à la Haye (Pays Bas), sont animés par le ‘’doute et l’espoir’’, au premier jour de la comparution de leur mentor.
‘'Tout est dans la main de Dieu'', déclare à Cocody (quartier des ambassadeurs), Amos Gogoua, le regard tourné vers le ciel, priant pour M. Gbagbo grâce à qui, il a intégré la fonction publique ivoirienne.
‘'Dans la vie, il faut toujours être reconnaissant. Je ne peux jamais abandonner Laurent Gbagbo grâce à qui j'arrive aujourd'hui à nourrir ma famille'', avoue-t-il avant d'ajouter que le ‘'Dieu d'Abraham ne lâchera pas'' l'ancien président ivoirien.
‘'Depuis son arrestation, nous prions pour lui et nous avons l'espoir que ces charges contre le président Gbagbo seront infirmées'', ajoute pour sa part, Daouda Coulibaly, un autre jeune cadre ivoirien qui a bénéficié des ‘'bienfaits'' de M. Gbagbo.
Pour Jean Jaurès, technicien de surface dans une entreprise privée du Plateau, le quartier administratif et des affaires de la capitale économique ivoirienne ‘'il ne faut pas oublier que Gbagbo est un woody (garçon en langue bété, ethnie de M. Gbagbo) si on jette un jette un regard rétrospectif sur sa vie et sa carrière politique''.
‘'Je crois que ces charges ne seront pas retenues contre lui et qu'il s'en sortira bien'', présage-t-il.
Dans un bistrot, situé au secteur Liberté d'Adjamé, le poumon économique de la capitale économique ivoirienne, les échangent tournent autour de cette audience de confirmation des charges contre M. Gbagbo.
Deux jeunes, assis face-à-face autour d'une table en plastic, tente l'un de convaincre l'autre sous un ton amical que ‘'c'est le début de la prison à vie pour Laurent Gbagbo''.
‘'Ca prendra le temps que ça va prendre mais Laurent Gbagbo sera jugé et jeté en prison à vie'', soutient celui qui donne dos à l'entrée du bistrot, quand son ami rétorque : ‘'les blancs sont bizarres. Si le président Ouattara ne livre pas un de ses gars, les blancs risquent de libérer le woody (surnom de Gbagbo)''.
A l'ouverture de l'audience de confirmation, la juge Silvia Fernandez de Gurmendi qui préside la chambre préliminaire a rappelé les différentes procédures et méthodes de cette audience.
Assis derrière ses avocats, Laurent Gbagbo, vêtu d'un costume bleu foncé, sous lequel arborait une chemise et une cravate bleu clair présentait un air ‘'serein''.
L'objectif de cette audience est de permettre aux juges d'examiner si les éléments de preuves rassemblés par l'accusation sont suffisamment solides pour permettre la tenue d'un procès.
‘'Cette audience n'est pas un procès. Elle doit permettre de savoir si l'affaire doit être renvoyée devant une chambre de première instance pour y être jugée'', a d'emblée précisé Silvia Fernandez de Gurmendi.
Cette audience de confirmation des charges doit se conclure le 28 février par une déclaration de l'accusé, Laurent Gbagbo.
Il est reproché à M. Gbagbo qui est transféré à la CPI depuis le 29 novembre 2011, d'avoir été co-auteur indirect de quatre chefs de crimes contre l'humanité, notamment ‘'meurtres, viols, persécutions et autres actes inhumains''.
Son refus de reconnaitre la victoire de son challenger Alassane Ouattara à l'issue de la présidentielle du 28 novembre a conduit la Côte d'Ivoire dans une crise post- électorale qui a fait de décembre 2010 à avril 2011, plus de 3000 morts.
LS/of/APA
‘'Tout est dans la main de Dieu'', déclare à Cocody (quartier des ambassadeurs), Amos Gogoua, le regard tourné vers le ciel, priant pour M. Gbagbo grâce à qui, il a intégré la fonction publique ivoirienne.
‘'Dans la vie, il faut toujours être reconnaissant. Je ne peux jamais abandonner Laurent Gbagbo grâce à qui j'arrive aujourd'hui à nourrir ma famille'', avoue-t-il avant d'ajouter que le ‘'Dieu d'Abraham ne lâchera pas'' l'ancien président ivoirien.
‘'Depuis son arrestation, nous prions pour lui et nous avons l'espoir que ces charges contre le président Gbagbo seront infirmées'', ajoute pour sa part, Daouda Coulibaly, un autre jeune cadre ivoirien qui a bénéficié des ‘'bienfaits'' de M. Gbagbo.
Pour Jean Jaurès, technicien de surface dans une entreprise privée du Plateau, le quartier administratif et des affaires de la capitale économique ivoirienne ‘'il ne faut pas oublier que Gbagbo est un woody (garçon en langue bété, ethnie de M. Gbagbo) si on jette un jette un regard rétrospectif sur sa vie et sa carrière politique''.
‘'Je crois que ces charges ne seront pas retenues contre lui et qu'il s'en sortira bien'', présage-t-il.
Dans un bistrot, situé au secteur Liberté d'Adjamé, le poumon économique de la capitale économique ivoirienne, les échangent tournent autour de cette audience de confirmation des charges contre M. Gbagbo.
Deux jeunes, assis face-à-face autour d'une table en plastic, tente l'un de convaincre l'autre sous un ton amical que ‘'c'est le début de la prison à vie pour Laurent Gbagbo''.
‘'Ca prendra le temps que ça va prendre mais Laurent Gbagbo sera jugé et jeté en prison à vie'', soutient celui qui donne dos à l'entrée du bistrot, quand son ami rétorque : ‘'les blancs sont bizarres. Si le président Ouattara ne livre pas un de ses gars, les blancs risquent de libérer le woody (surnom de Gbagbo)''.
A l'ouverture de l'audience de confirmation, la juge Silvia Fernandez de Gurmendi qui préside la chambre préliminaire a rappelé les différentes procédures et méthodes de cette audience.
Assis derrière ses avocats, Laurent Gbagbo, vêtu d'un costume bleu foncé, sous lequel arborait une chemise et une cravate bleu clair présentait un air ‘'serein''.
L'objectif de cette audience est de permettre aux juges d'examiner si les éléments de preuves rassemblés par l'accusation sont suffisamment solides pour permettre la tenue d'un procès.
‘'Cette audience n'est pas un procès. Elle doit permettre de savoir si l'affaire doit être renvoyée devant une chambre de première instance pour y être jugée'', a d'emblée précisé Silvia Fernandez de Gurmendi.
Cette audience de confirmation des charges doit se conclure le 28 février par une déclaration de l'accusé, Laurent Gbagbo.
Il est reproché à M. Gbagbo qui est transféré à la CPI depuis le 29 novembre 2011, d'avoir été co-auteur indirect de quatre chefs de crimes contre l'humanité, notamment ‘'meurtres, viols, persécutions et autres actes inhumains''.
Son refus de reconnaitre la victoire de son challenger Alassane Ouattara à l'issue de la présidentielle du 28 novembre a conduit la Côte d'Ivoire dans une crise post- électorale qui a fait de décembre 2010 à avril 2011, plus de 3000 morts.
LS/of/APA