A l’occasion du début de l’audience de confirmation des charges du président Laurent Gbagbo, la chaine internationale Africa 24 a organisé hier mardi 19 février, un débat. Dans un souci d’équilibre de l’information, des représentants du Fpi et du Rdr ont été invités à prendre part à ce débat d’idées. Mais une fois de plus, le monde entier s’est « gavé » des lacunes, des carences et des ignorances étalées des représentants de Ouatttara. A les entendre, on comprend que Ouattara paye bon nombre de ses collaborateurs à ne rien faire. A la vérité, ceux-ci ne sont pas à la hauteur des grands débats de fond. Joël N’guessan, ancien ministre des Droits de l’Homme, transfuge du Mfa, « parti microscopique », désormais porte parole du Rdr, veut la condamnation de Laurent Gbagbo par la Cpi. Oubliant à que pendant sa gouvernance, Laurent Gbagbo avait pris la décision d’amnistier les déstabilisateurs du pays. Ignorant aussi que c’est le sens élevé de l’intérêt supérieur de la nation qui a permis à Laurent Gbagbo d’intégrer ses opposants à son gouvernement. Joël N’guessan a voulu faire croire que Gbagbo a empêché les enquêteurs de la Cpi de mener leurs investigations. Et Me Séry Zokou de rétablir la vérité en lui faisant remarquer qu’il aurait pu démissionner en son temps de son poste de ministre des Droits de l’Homme. Touré Amadou, conseiller spécial de Ouattara, appelé à la rescousse, n’a pu mieux faire. A court d’argument , il va s’en prendre vertement à l’éditorialiste d’Africa 24, Christan Nana. L’accusant d’être un militant de première heure du Front populaire ivoirien. Mais cet intellectuel reconnu lui rappellera qu’il n’a jamais milité pour le compte du Fpi.
Paterne Ougueye Yves
Paterne Ougueye Yves