Contribuer à la valorisation du Parc national du Banco, tout en sensibilisant les décideurs pour une implication et la sensibilisation des décideurs, dans la protection, la conservation et la promotion du Parc national du Banco. Tels sont entre autres, les objectifs que veulent atteindre les membres de l’Académie des sciences, des arts, des cultures d’Afrique et des diasporas africaines (Ascad). Qui étaient, le samedi 16 février dernier, au parc national du Banco. Une occasion toute trouvée pour M. Tondossama Adama, Directeur général de l’Office ivoirien des parcs et réserves (Oipr), de faire le point sur les parcs et réserves dont dispose la Côte d’Ivoire, mais particulièrement celui du Banco. Selon lui, cette réserve forestière est la vitrine de conservation des aires protégées en Côte d’Ivoire. Malheureusement, insiste-t-il, par méconnaissance, certains Ivoiriens pensent que cette forêt de 3474 hectares est un nid de bandits. C’est pourquoi, il s’est réjoui de la présence des intellectuels africains. «C’est grâce à ce parc que nous respirons l’air pur. Avec le mécanisme de la photosynthèse, la forêt du Banco absorbe le gaz carbonique des usines, de nos véhicules et rejette l’oxygène que nous respirons», a indiqué le professeur Traoré Dossawa (enseignant de botanique à l’université de Cocody). Pour sa part, le professeur Laurent Aké-Assi (fondateur de l’institut botanique d’Andokoi, à Yopougon) a émerveillé les participants de cette visite d’étude par ses connaissances des essences naturelles.
Fatime Souamée
Fatime Souamée