Agboville - S’exprimant samedi sur les possibilités de réouverture de la Société cotonnière ivoirienne (Cotivo) d’Agboville, le ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Bandaman, a indiqué que c’est une affaire de gros sous.
"Contrairement à ce que l’on croit, la réouverture de la Cotivo est une affaire de gros sous", a déclaré Maurice Bandaman, lors d’un meeting à la salle des fêtes d’Agboville en présence du député Adaam Bictogo.
Le ministre qui est allé annoncer sa candidature à la prochaine élection des conseillers régionaux aux populations d’Agboville, a fait savoir qu’il faut le soutien du Fonds monétaire international (Fmi) pour régler le problème.
Le membre du gouvernement a réaffirmé la volonté de l’Etat de Côte d’Ivoire de trouver une solution définitive en vue d’une réouverture totale et complète de l’usine en arrêt depuis 2005.
Cette sortie du ministre de la Culture et de la Francophonie prend le contre-pied la déclaration du député Agboville-commune, Adama Bictogo, qui a affirmé en décembre que les blocages dans la réouverture de la Cotivo étaient du fait de certains ministres du gouvernement.
"J’ai réussi, avec l’aide de partenaires, à rassembler 20 milliards de Fcfa pour la reprise des activités de la Cotivo, mais des ministres trainent. J’ai informé le président Ouattara sur ce sujet", a déclaré le député, lors d’une rencontre publique à Agboville.
Adama Bictogo qui avait annoncé la réouverture de l’usine d’abord en janvier 2012 puis juin de la même, a aussi essuyé un premier démenti du ministre d’Etat Hamed Bakayoko qui avait déclaré, lors d’un passage dans la capitale de la région de l’Agnéby-Tiassa, qu’à ce jour, l’Etat avait pu mobiliser six milliards de Fcfa sur le montant total nécessaire à faire démarrer la Cotivo.
"Le gouvernement continue de chercher des partenaires pour permettre à l’usine de reprendre", avait-il dit.
Une information soutenue par le doyen Edi Réné, expert-comptable, qui a occupé le poste de commissaire au compte de l’entreprise pendant plusieurs années.
Selon lui, plusieurs dizaines de milliards de Fcfa doivent être mobilisés, si l’on veut racheter la dette et relancer les activités de l’usine.
"C’est de la politique que d’affirmer que Cotivo peut ouvrir sans avoir remplir ces conditions qui exigent beaucoup d’argent", a dit en décembre, l’expert-comptable.
La Cotivo qui employait quelque 2 000 personnes avant sa fermeture reste l’espoir de la population d’Agboville, notamment les jeunes qui attendent sa réouverture pour résorber leur question de chômage.
(AIP)
Dd/kp
(AIP)
"Contrairement à ce que l’on croit, la réouverture de la Cotivo est une affaire de gros sous", a déclaré Maurice Bandaman, lors d’un meeting à la salle des fêtes d’Agboville en présence du député Adaam Bictogo.
Le ministre qui est allé annoncer sa candidature à la prochaine élection des conseillers régionaux aux populations d’Agboville, a fait savoir qu’il faut le soutien du Fonds monétaire international (Fmi) pour régler le problème.
Le membre du gouvernement a réaffirmé la volonté de l’Etat de Côte d’Ivoire de trouver une solution définitive en vue d’une réouverture totale et complète de l’usine en arrêt depuis 2005.
Cette sortie du ministre de la Culture et de la Francophonie prend le contre-pied la déclaration du député Agboville-commune, Adama Bictogo, qui a affirmé en décembre que les blocages dans la réouverture de la Cotivo étaient du fait de certains ministres du gouvernement.
"J’ai réussi, avec l’aide de partenaires, à rassembler 20 milliards de Fcfa pour la reprise des activités de la Cotivo, mais des ministres trainent. J’ai informé le président Ouattara sur ce sujet", a déclaré le député, lors d’une rencontre publique à Agboville.
Adama Bictogo qui avait annoncé la réouverture de l’usine d’abord en janvier 2012 puis juin de la même, a aussi essuyé un premier démenti du ministre d’Etat Hamed Bakayoko qui avait déclaré, lors d’un passage dans la capitale de la région de l’Agnéby-Tiassa, qu’à ce jour, l’Etat avait pu mobiliser six milliards de Fcfa sur le montant total nécessaire à faire démarrer la Cotivo.
"Le gouvernement continue de chercher des partenaires pour permettre à l’usine de reprendre", avait-il dit.
Une information soutenue par le doyen Edi Réné, expert-comptable, qui a occupé le poste de commissaire au compte de l’entreprise pendant plusieurs années.
Selon lui, plusieurs dizaines de milliards de Fcfa doivent être mobilisés, si l’on veut racheter la dette et relancer les activités de l’usine.
"C’est de la politique que d’affirmer que Cotivo peut ouvrir sans avoir remplir ces conditions qui exigent beaucoup d’argent", a dit en décembre, l’expert-comptable.
La Cotivo qui employait quelque 2 000 personnes avant sa fermeture reste l’espoir de la population d’Agboville, notamment les jeunes qui attendent sa réouverture pour résorber leur question de chômage.
(AIP)
Dd/kp
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