Ingénieur en Génie civil, passionné des travaux de construction, PDG des Groupes Sitho (Société Ivoirienne de Tourisme et d’hôtellerie) et ICI (Ingénieur Conseil en Infrastructures), Germain Ollo est candidat à l’élection municipale, à Grand-Bassam. Ses motivations, sa vision du développement et ses projets de cohésion sociale sont les centres d’intérêt de cet entretien.
Quelles sont les motivations de votre candidature aux prochaines municipales à Grand-Bassam ?
Je voudrais d’entrée dire merci à la population. Une candidature pour un poste aux municipales, c’est d’abord un poste de service. Le président Houphouët-Boigny a dit qu’il n’est pas bon d’être heureux tout seul. Et lorsqu’on pense qu’on est accompli, si la population estime que vous êtes l’homme de la situation, il est bon de leur accorder un peu de votre temps pour qu’ensemble l’on continue de vivre dans le bonheur. Parce que, le sens de notre vie c’est d’aimer et être aimé. C’est pourquoi je suis candidat pour pouvoir donner un peu de mon temps et profiter de mes relations, pour d’abord aider la commune de Grand-Bassam à être une cité paisible. Ensuite, permettre aux uns d’aller vers les autres, et que les cloisons sautent pour que nous soyons tous heureux, afin de voir ce qui est important pour nous. Parce que, Bassam c’est la Côte d’Ivoire.
Pensez-vous avoir les atouts et les ressources nécessaires pour un tel challenge?
En tant qu’homme de Dieu, pour moi, les atouts et les ressources viennent de Dieu. J’estime que Dieu ne peut pas vous donner une idée et une mission sans vous donner des moyens. Rappelez-vous que quand Moïse devait sauver le peuple d’Israël et que Dieu l’a appelé dans le désert, sa première réaction était de dire je ne sais pas parler. Mais Dieu lui dit: va, je suis avec toi. Nous avons donc constaté que durant tout son parcours, aussi bien face à Pharaon que devant les difficultés dans le désert, il a fait recours à la force et de Dieu et Dieu l’a accompagné jusqu’au terme de sa mission. Je pense qu’étant homme de foi, j’ai les atouts et les moyens, par la grâce de Dieu.
Si je ne trompe, vous êtes un militant du PDCI-RDA et à ces futures municipales, cette formation politique a son candidat dans la commune de Grand-Bassam. N’avez-vous pas des appréhensions en allant affronter le candidat de votre parti politique, qui est par ailleurs le candidat du RHDP ?
Je pense que l’élection communale est une élection qui concerne les managers des villes. C’est vrai que chacun de nous a participé aux élections présidentielles. Il y a eu également l’élection législative, et il est question maintenant de choisir le gestionnaire de la cité. A mon humble avis, les fonctions de manager de la cité n’ont pas de colorations politiques. Je voudrais d’ailleurs préciser que je ne suis pas proche du PDCI-RDA, mais plutôt membre du bureau politique du PDCI-RDA, depuis près de 20 ans. Aux législatives, mon parti a demandé que je donne un peu de mon temps pour lesdites élections. Mais, j’avais répondu que j’étais chargé d’organiser les obsèques de feu le maire Moulod, et que dans mon environnement proche cela n’aurait pas été bien apprécié, si je me consacrais à l’organisation des funérailles d’un tiers, qui plus est mon cousin germain, et à des élections législatives. En ce qui concerne les municipales, j’estime que le parti a atteint un point de cooptation stratégique; c’est-à-dire qu’il faudra avoir un creuset dans lequel se trouvent tous les partis politiques. N’oubliez pas que de 1960 jusqu’à un passé très récent, nous étions tous d’un seul parti politique qui est le PDCI-RDA. Il est donc important que nous redonnons à Grand-Bassam cet environnement qui était propice à son développement ; c’est-à-dire appeler tous ses fils et filles, quelque soit leur parti politique, afin qu’ils puissent donner un peu de leur temps, de leur intelligence et de leur relation pour la reconstruction de Grand-Bassam et son repositionnement sur l’orbite du développement. Avoir peur d’affronter un candidat du RHDP, je dirai non. Dans ces élections municipales, on ne vote pas un parti politique, mais plutôt des hommes. Et je pense que les Bassamois savent qui des candidats est capable de manager Bassam, de porter Bassam sur les fonts baptismaux de la réconciliation totale, en brisant les cloisons entre les différentes populations, et surtout de repositionner cette commune sur le plan du développement économique et social. Ici, il s’agit donc de l’homme, et non de parti politique. A ces élections, je ne crains personne, parce que c’est Dieu qui choisit les chefs des nations.
L’on vous sait grand gestionnaire. Mais là, nous sommes en politique. Quelle est la stratégie mise en place par le candidat Germain Ollo pour aborder en toute sérénité ces échéances électorales ?
Il n’est pas indiqué que j’étale ici mes stratégies pour que l’adversaire puisse les utiliser. Mais, ce qui est certain, c’est qu’il faille amener les Bassamois à aller voter utile. Heureusement que les populations de Bassam connaissent tous les candidats. Et chacun développe sa stratégie. Il y a certaines personnes qui pensent qu’avec l’onction des partis politiques, ils ont l’occasion d’aller très loin. Mais, nous croyons fortement que les Bassamois nous connaissent, et ils savent qui est capable de diriger et de développer leur commune. Je pars en candidature indépendante, mais c’est une candidature suscitée par la société civile, qui est la représentation de tous les Bassamois.
Au soir de l’élection municipale, si le candidat Germain Ollo est élu, quelle sera la priorité pour le développement de sa cité ?
Pour tous ceux qui connaissent Bassam, c’est d’abord réaliser la paix tous azimuts. Quelque soit le temps que cela pourrait me prendre, le prix que cela pourrait me coûter, je m’engage devant les Bassamois à régler le problème de cloisonnement de la cité. Il est inacceptable que cette commune soit cloisonnée entre les gens de la droite et ceux de la gauche, où d’un côté il y a les Abouré et de l’autre les N’Zima. Il va falloir prendre de la hauteur pour briser ces cloisons, afin que nous puissions comprendre que Grand-Bassam est avant tout habitée par des hommes. J’ai été formé dans le moule de Grand-Bassam depuis 1980, où j’étais le plus jeune conseiller municipal de Côte d’Ivoire, à l’âge de 29 ans. Après tant d’années passées auprès des aînés et dans le concert de la gestion de la commune, il faut d’abord réaliser la terre, ensuite le cadre de vie et ensuite travailler sur l’homme, parce l’homme est l’élément vital du développement d’une ville. Vous ne pouvez pas construire une commune sans auparavant travailler sur les hommes, c’est-à-dire avoir la capacité de connaitre les problèmes des femmes, des jeunes, de la petite enfance, et surtout accorder une importance à la personne du troisième âge. Pourquoi une jeunesse errante avec la main toujours tendue, pour attendre les miettes, alors que la jeunesse est le fer de lance du développement d’un pays? Il va falloir inculquer à ces jeunes le plaisir de travailler. La jeunesse doit prendre sa place dans le développement de la Côte d’Ivoire et de Grand-Bassam. Il est important que les jeunes comprennent la nécessité pour eux de prendre au sérieux leur travail, de se mettre à l’œuvre pour la Côte d’Ivoire et d’être les meilleurs de leur génération. Nous sommes la première capitale de la Côte d’Ivoire. Grand-Bassam doit demeurer la première capitale dans l’expérimentation de tout ce qui est ressource centrale de management des communes et villes.
Un appel à toute la population bassamoise?
Je crois que c’est une opportunité pour les populations de Bassam de choisir qui elle veut. Les populations se sont toujours plaint pour dire qu’on impose un candidat. Pour ces futures élections, cette population aura enfin l’opportunité de choisir son maire en toute liberté. Je représente aujourd’hui la société civile, c’est-à-dire tous ceux qui veulent le développement économique, social et politique de Grand-Bassam. Grand-Bassam est un pôle stratégique du sud d’Abidjan, ce qu’on appelle la porte sud de la Côte d’Ivoire. Il est donc important que nous puissions oublier un peu nos rancœurs et être capables d’aller vers l’autre, même si c’est notre ennemi ou notre adversaire politique. Si nous réussissons ce geste, nous avons gagné. Mon objectif, c’est d’aller vers les autres et être ouvert à toutes discussions avec les autres candidats. D’ailleurs, je voudrais préciser que je suis en très bonne intelligence avec tous les autres candidats. Je suis donc fier de savoir que les enfants de Bassam ont à cœur le développement de leur commune et de la Côte d’Ivoire.
PAR JERÔME N’DRI
Quelles sont les motivations de votre candidature aux prochaines municipales à Grand-Bassam ?
Je voudrais d’entrée dire merci à la population. Une candidature pour un poste aux municipales, c’est d’abord un poste de service. Le président Houphouët-Boigny a dit qu’il n’est pas bon d’être heureux tout seul. Et lorsqu’on pense qu’on est accompli, si la population estime que vous êtes l’homme de la situation, il est bon de leur accorder un peu de votre temps pour qu’ensemble l’on continue de vivre dans le bonheur. Parce que, le sens de notre vie c’est d’aimer et être aimé. C’est pourquoi je suis candidat pour pouvoir donner un peu de mon temps et profiter de mes relations, pour d’abord aider la commune de Grand-Bassam à être une cité paisible. Ensuite, permettre aux uns d’aller vers les autres, et que les cloisons sautent pour que nous soyons tous heureux, afin de voir ce qui est important pour nous. Parce que, Bassam c’est la Côte d’Ivoire.
Pensez-vous avoir les atouts et les ressources nécessaires pour un tel challenge?
En tant qu’homme de Dieu, pour moi, les atouts et les ressources viennent de Dieu. J’estime que Dieu ne peut pas vous donner une idée et une mission sans vous donner des moyens. Rappelez-vous que quand Moïse devait sauver le peuple d’Israël et que Dieu l’a appelé dans le désert, sa première réaction était de dire je ne sais pas parler. Mais Dieu lui dit: va, je suis avec toi. Nous avons donc constaté que durant tout son parcours, aussi bien face à Pharaon que devant les difficultés dans le désert, il a fait recours à la force et de Dieu et Dieu l’a accompagné jusqu’au terme de sa mission. Je pense qu’étant homme de foi, j’ai les atouts et les moyens, par la grâce de Dieu.
Si je ne trompe, vous êtes un militant du PDCI-RDA et à ces futures municipales, cette formation politique a son candidat dans la commune de Grand-Bassam. N’avez-vous pas des appréhensions en allant affronter le candidat de votre parti politique, qui est par ailleurs le candidat du RHDP ?
Je pense que l’élection communale est une élection qui concerne les managers des villes. C’est vrai que chacun de nous a participé aux élections présidentielles. Il y a eu également l’élection législative, et il est question maintenant de choisir le gestionnaire de la cité. A mon humble avis, les fonctions de manager de la cité n’ont pas de colorations politiques. Je voudrais d’ailleurs préciser que je ne suis pas proche du PDCI-RDA, mais plutôt membre du bureau politique du PDCI-RDA, depuis près de 20 ans. Aux législatives, mon parti a demandé que je donne un peu de mon temps pour lesdites élections. Mais, j’avais répondu que j’étais chargé d’organiser les obsèques de feu le maire Moulod, et que dans mon environnement proche cela n’aurait pas été bien apprécié, si je me consacrais à l’organisation des funérailles d’un tiers, qui plus est mon cousin germain, et à des élections législatives. En ce qui concerne les municipales, j’estime que le parti a atteint un point de cooptation stratégique; c’est-à-dire qu’il faudra avoir un creuset dans lequel se trouvent tous les partis politiques. N’oubliez pas que de 1960 jusqu’à un passé très récent, nous étions tous d’un seul parti politique qui est le PDCI-RDA. Il est donc important que nous redonnons à Grand-Bassam cet environnement qui était propice à son développement ; c’est-à-dire appeler tous ses fils et filles, quelque soit leur parti politique, afin qu’ils puissent donner un peu de leur temps, de leur intelligence et de leur relation pour la reconstruction de Grand-Bassam et son repositionnement sur l’orbite du développement. Avoir peur d’affronter un candidat du RHDP, je dirai non. Dans ces élections municipales, on ne vote pas un parti politique, mais plutôt des hommes. Et je pense que les Bassamois savent qui des candidats est capable de manager Bassam, de porter Bassam sur les fonts baptismaux de la réconciliation totale, en brisant les cloisons entre les différentes populations, et surtout de repositionner cette commune sur le plan du développement économique et social. Ici, il s’agit donc de l’homme, et non de parti politique. A ces élections, je ne crains personne, parce que c’est Dieu qui choisit les chefs des nations.
L’on vous sait grand gestionnaire. Mais là, nous sommes en politique. Quelle est la stratégie mise en place par le candidat Germain Ollo pour aborder en toute sérénité ces échéances électorales ?
Il n’est pas indiqué que j’étale ici mes stratégies pour que l’adversaire puisse les utiliser. Mais, ce qui est certain, c’est qu’il faille amener les Bassamois à aller voter utile. Heureusement que les populations de Bassam connaissent tous les candidats. Et chacun développe sa stratégie. Il y a certaines personnes qui pensent qu’avec l’onction des partis politiques, ils ont l’occasion d’aller très loin. Mais, nous croyons fortement que les Bassamois nous connaissent, et ils savent qui est capable de diriger et de développer leur commune. Je pars en candidature indépendante, mais c’est une candidature suscitée par la société civile, qui est la représentation de tous les Bassamois.
Au soir de l’élection municipale, si le candidat Germain Ollo est élu, quelle sera la priorité pour le développement de sa cité ?
Pour tous ceux qui connaissent Bassam, c’est d’abord réaliser la paix tous azimuts. Quelque soit le temps que cela pourrait me prendre, le prix que cela pourrait me coûter, je m’engage devant les Bassamois à régler le problème de cloisonnement de la cité. Il est inacceptable que cette commune soit cloisonnée entre les gens de la droite et ceux de la gauche, où d’un côté il y a les Abouré et de l’autre les N’Zima. Il va falloir prendre de la hauteur pour briser ces cloisons, afin que nous puissions comprendre que Grand-Bassam est avant tout habitée par des hommes. J’ai été formé dans le moule de Grand-Bassam depuis 1980, où j’étais le plus jeune conseiller municipal de Côte d’Ivoire, à l’âge de 29 ans. Après tant d’années passées auprès des aînés et dans le concert de la gestion de la commune, il faut d’abord réaliser la terre, ensuite le cadre de vie et ensuite travailler sur l’homme, parce l’homme est l’élément vital du développement d’une ville. Vous ne pouvez pas construire une commune sans auparavant travailler sur les hommes, c’est-à-dire avoir la capacité de connaitre les problèmes des femmes, des jeunes, de la petite enfance, et surtout accorder une importance à la personne du troisième âge. Pourquoi une jeunesse errante avec la main toujours tendue, pour attendre les miettes, alors que la jeunesse est le fer de lance du développement d’un pays? Il va falloir inculquer à ces jeunes le plaisir de travailler. La jeunesse doit prendre sa place dans le développement de la Côte d’Ivoire et de Grand-Bassam. Il est important que les jeunes comprennent la nécessité pour eux de prendre au sérieux leur travail, de se mettre à l’œuvre pour la Côte d’Ivoire et d’être les meilleurs de leur génération. Nous sommes la première capitale de la Côte d’Ivoire. Grand-Bassam doit demeurer la première capitale dans l’expérimentation de tout ce qui est ressource centrale de management des communes et villes.
Un appel à toute la population bassamoise?
Je crois que c’est une opportunité pour les populations de Bassam de choisir qui elle veut. Les populations se sont toujours plaint pour dire qu’on impose un candidat. Pour ces futures élections, cette population aura enfin l’opportunité de choisir son maire en toute liberté. Je représente aujourd’hui la société civile, c’est-à-dire tous ceux qui veulent le développement économique, social et politique de Grand-Bassam. Grand-Bassam est un pôle stratégique du sud d’Abidjan, ce qu’on appelle la porte sud de la Côte d’Ivoire. Il est donc important que nous puissions oublier un peu nos rancœurs et être capables d’aller vers l’autre, même si c’est notre ennemi ou notre adversaire politique. Si nous réussissons ce geste, nous avons gagné. Mon objectif, c’est d’aller vers les autres et être ouvert à toutes discussions avec les autres candidats. D’ailleurs, je voudrais préciser que je suis en très bonne intelligence avec tous les autres candidats. Je suis donc fier de savoir que les enfants de Bassam ont à cœur le développement de leur commune et de la Côte d’Ivoire.
PAR JERÔME N’DRI