L’histoire de l’attaque de la Rti du 16 décembre 2010 a été falsifiée par la procureure de la Cour pénale internationale. Elle accuse les pro-Gbagbo d’avoir planifié cette attaque. Maître Emmanuel Altit a démonté, hier, lors de la deuxième journée du procès, ce nième mensonge. Il soutient à la barre : «Tous les éléments en notre possession le prouvent. Ce sont les miliciens pro-Ouattara qui ont préparé une attaque préméditée. Comment ne pas s'étonner que ceux que le procureur présente comme les relais de la politique de Gbagbo aient été promus et récompensés par Alassane Ouattara ? Trop occupé à vouloir prouver la responsabilité de Gbagbo, le procureur n'a pas eu le temps d'examiner les documents à charge. Il n'a même pas regardé les vidéos de l'époque. L'aurait-il fait ? Il aurait vu les miliciens armés de Ouattara, les appels à la violence des chefs rebelles et de Guillaume, le Premier ministre de Ouattara, et renouvelés le soir de l'attaque». Effectivement, les images ont fait le tour du monde. Les ex-rebelles favorables à Ouattara, cloitrés à l’Hôtel du Golf, avaient décidé d’aller «installer de force Brou Aka Pascal comme directeur général de la Rti, munis de Lance-roquettes et de fusils d’assaut. Mais bloqués par les Forces de Défense et de Sécurité, ils ont été les premiers à ouvrir le feu de leur position. Les forces régulières de sécurité n’ont riposté qu’en situation de légitime défense.
Y. Gbané
Y. Gbané