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Politique Publié le jeudi 21 février 2013 | Le Temps

Contrevérités du camp Ouattara à la Cpi / des Crimes ex-rebelles : les faits qui rattrapent le pouvoir ivoirien à La Haye

Hier mercredi 20 février 2013, au deuxième jour de l’audience de confirmation ou d’infirmation des charges contre le Président Gbagbo, Me Altit a seulement mis un pied dans le plat que déjà, dans la cour de Ouattara, on commence à trembler. Car là-bas, il y a beaucoup de choses au placard qu’on ne voudrait pas montrer au monde. L’homme de droit qui ne parle que sur des faits, a énuméré quelques cas du film de Frankenstein ou de la messe à Halloween que les ivoiriens vivent depuis 2002, par la faute d’un homme qui veut forcement faire main basse sur les richesses de la Côte d’Ivoire avec le soutien de l’Occident. Ce qui met à nue, la partialité grotesque de la Cpi dans cette affaire. «Depuis le déclenchement de la crise postélectorale en Côte d’Ivoire, explique Me Altit, le Procureur n'a cessé de proclamer tous les auteurs de violences, quelques que soient leur camp. Mais ici, ne se trouve que le Président Gbagbo. Pourquoi ?» Une question cruciale à laquelle ne répondra certainement pas Fatou Bensouda, car elle n’a pas d’arguments. Elle est poussée dans le dos par la mafia capitaliste occidentale qui veut voir le Président Gbagbo à la Cpi, loin du pouvoir Ouattara. «Tout se passe, ajoute alors Me Altit, comme si le Procureur avait été convaincu, dès le début, qu'il n'y avait qu’un seul responsable au drame ivoirien». Alors que le sang ne fait que couler en Côte d’Ivoire pendant que Gbagbo qu’on accusait de tous les péchés d’Israël est à la Cpi. En réalité, il n’y a qu’un seul camp qui ne fait que tuer en Côte d’Ivoire depuis septembre 2002. Et ces hommes sont connus de tous comme le dit encore Me Altit. «Ils sont bien connus, ceux qui ont mis en coupe réglée le Nord... massacré des gendarmes à Bouaké... Ils sont connus de tous, ceux qui depuis le 19 septembre 2002, pratiquent le pillage... font du viol systématique... utilisent les mercenaires et les Dozos pour terroriser la population...» Crache encore l’avocat français. Il n’invente rien. Ce sont des faits. Tout le monde, avec en premier lieu les parrains de Ouattara, savent comment le nord a été pillé par Soro et ses hommes. Les braquages des agences de la Bceao à Korhogo, Bouaké et Man sont encore là. Le coton, l’anacarde, le café, le cacao, le bois…continuent d’être d’ailleurs pillés par cette armée rebaptisée Frci par Ouattara. Un véritable massacre a été fait à l’Ouest de la Côte d’Ivoire au vu et au su des forces françaises et onusiennes. Les Dozos, une dangereuse milice fait désormais partie des forces de sécurité en Côte d’Ivoire. Il y a donc de quoi à s’interroger. «Alors pourquoi ne sont-ils pas là? D'autres sont des hommes politiques de premier plan et ne se cachent pas. L'un est préfet, l'autre dirige l'armée, un troisième le Gspr, l'autre la Garde républicaine, l'autre les Forces spéciales. Ils sont cités dans les rapports des Nations Unies, d'Amnesty International (...) du Département d'Etat américain...» En fait, une grande humiliation pour la Côte d’Ivoire qui a pourtant formé de valeureux soldats. Elle voit ainsi, son armée aux mains de chefs de guerre. Ouattara avait dit qu’il avait les hommes pour diriger la Côte d’Ivoire. La Côte d’Ivoire n’a jamais pensé qu’il ferait de Ben Laden, un préfet de région.
Guehi Brence
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