Nous avons vu notre leader serein, respirant la grande forme contrairement aux allégations de ses détracteurs. Il avait une bonne mine. C’est rassurant. Et cela nous donne encore la force à mener le combat pour sa libération. Pour rien au monde nous devons abandonner. Nous irons jusqu’au bout avec le Président Laurent Gbagbo. Nous attendons avec impatience son intervention. Nous sommes également fiers de ses avocats. Ils étaient à la hauteur. Ils ont maitrisé leur sujet. Nous suivons attentivement ce procès. Et espérons que la Cpi, pour sa crédibilité, ne tardera pas à venir chercher les chefs de guerre qui, depuis 2002 jusqu’à aujourd’hui encore continuent de semer désolation et souffrance dans les familles ivoiriennes. Guillaume Soro et ses commandants doivent répondre de leurs actes devant la Cour pénale internationale.
Pensez-vous qu’il pourra s’en sortir ?
Indiscutablement. Car contrairement à Soro et ses commandants, le Président Laurent Gbagbo n’est pas un seigneur de guerre. Il n’a jamais revendiqué la paternité d’une rébellion. C’est un homme profondément attaché aux valeurs démocratiques. Pour lui, seule la démocratie peut favoriser l’alternance politique.
D’aucuns disent que c’est fini pour lui…
Laissez ceux qui pensent savoir déverser chaque jour à la face des Ivoiriens leur ignorance. Certains se hasardent même à vouloir donner des cours sur les mécanismes de fonctionnement de la Cpi. Au lieu de chercher à se réjouir de ce qui pourrait arriver au Président Laurent Gbagbo, il serait souhaitable qu’ils songent à soigner ce mal qui les ronge et qui a pour nom l’ignorance. Je trouve les dirigeants du Rdr profondément méchants vis-à-vis du Président Laurent Gbagbo. Et pourtant, tous ont bénéficié de ses largesses. Mais rassurez-vous, le Président Laurent Gbagbo a pris un billet d’avion aller-retour. Il reviendra parmi les siens, bientôt.
Ils soutiennent que tous ceux qui vont à la Cpi ne reviennent plus ?
Qu’est-ce qu’ils en savent ? Laissez-les danser. Ils se prennent pour des demi-dieux. Ils seront surpris de revoir le Président Laurent Gbagbo parmi son peuple. Ils sont pourtant convaincus qu’il faut que le Président Laurent Gbagbo revienne pour que la Côte d’Ivoire guérisse.
Que comptez-vous faire durant ce procès ?
Souffrez que nous ne vous dévoilons pas notre programme des actions pacifiques, mais la Cpi entendra la voix du peuple de Côte d’Ivoire tout au long de ce procès politique contre le Président Laurent Gbagbo.
Parlons maintenant de la répression de votre meeting du 16 février dernier…
Manifestement, le régime de Monsieur Alassane Ouattara est réfractaire à la démocratie. Et il est plus que convaincu qu’il est minoritaire. Il n’a aucune légitimité et manque de popularité dans le pays. Il craint donc que ses parrains ne découvrent, qu’en réalité, il ne représente que l’ombre de lui-même. La communauté internationale s’est donc lourdement trompée sur son compte. Monsieur Alassane Ouattara est un véritable dictateur.
Et pourtant le régime a pris l’engagement de permettre à l’opposition d’organiser ses manifestations…
Oui, librement d’ailleurs. Sans pression aucune, le gouvernement s’est engagé à veiller au respect des droits des partis politiques de manifester librement sur l’ensemble du territoire ivoirien. C’était pour nous un engagement fort, qui manifestement allait ouvrir le jeu démocratique. De bonne foi, nous avions cru à cet engagement du gouvernement Duncan. Or, avec ce régime dictatorial, la ruse et la mauvaise foi sont érigées en mode de gouvernance
Est-ce que vous avez respecté les procédures pour l’organisation d’une telle manifestation ?
Une structure sérieuse comme la Jeunesse du Fpi ne peut pas se hasarder à ignorer la procédure relative à l’organisation d’une manifestation politique. Je rappelle pour votre gouverne que nous avions fait l’opposition avant de conquérir le pouvoir en 2000. Donc, de retour dans l’opposition, même si nous y avions été contraints par les chars de Sarkozy, il n’en demeure pas moins que nous gardons encore les réflexes de l’opposition. Les autorités locales ont été dûment saisies pour l’organisation de ce meeting. Toutes les procédures en la matière ont été rigoureusement respectées.
Le maire a pris un arrêté pour interdire le meeting à la place Cp1…
Le maire vient de nous présenter ses excuses publiquement. Nous allons refuser la polémique inutile. Nous souhaitons simplement que dans la gestion des choses de l’Etat, chacun reconnaisse sa place et ses compétences pour ne pas créer des frustrations susceptibles de conduire à des désobéissances civiles. L’ignorance ne doit pas flirter avec certaines responsabilités administratives et politiques. Dans notre cas, le maire a fait preuve d’ignorance. Mais nous lui concédons cela, d’autant plus qu’il a lui-même présenté ses excuses à la Jeunesse du Fpi.
Le ministre de l’Intérieur a endossé cet arrêté pour interdire votre meeting…
Je ne sais pas qui du ministère ou du maire a induit son ami en erreur. Mais nous voulons simplement relever que dans la gestion des choses de l’Etat, le ministère de l’Intérieur ne travaille pas sous la tutelle du maire. Dans une gouvernance éclairée, le ministère de l’Intérieur n’exécute pas les instructions du maire. C’est plutôt le contraire. Mais, enfin, sommes-nous dans une gouvernance éclairée ?
Pourquoi le régime réprime chaque fois vos meetings ?
Le régime est désormais et profondément convaincu de son impopularité et son illégitimité. Il a donc peur que la communauté internationale découvre que la légitimité, la légalité en Côte d’Ivoire c’est le Président Laurent Gbagbo. Le régime a peur que sa communauté internationale découvre que le Président Laurent Gbagbo s’est forgé une stature dans le cœur des Ivoiriens. Et que les Ivoiriens continuent encore et toujours de se reconnaître en lui. Le régime est dans une fébrilité indescriptible quand il entend le simple nom du Président Laurent Gbagbo. Et c’est cette fébrilité qui justifie toute leur haine pour le peuple ivoirien.
Quel était l’objectif de votre meeting ?
Crier à la Cpi, la volonté des Ivoiriens de voir le Président Laurent Gbagbo libéré pour venir contribuer à la normalisation de la vie sociopolitique. Il n’était point question d’analyser la situation sociopolitique de la Côte d’Ivoire, même si nous la savons obscurantiste sous le régime de Monsieur Alassane Ouattara.
Peut-on faire le bilan ?
L’Assemblée générale de la jeunesse du Fpi fera le bilan exhaustif. Mais pour l’heure, nous disons merci à la direction du parti qui s’est fortement impliquée dans le succès de notre meeting. Merci également à tous ces milliers de militants venus de toutes les contrées de la Côte d’Ivoire. Merci enfin aux jeunesses de l’Udcy, Ung, Cojep et Parlements et Agoras. Nous avons enregistré 11 arrêtés dont 3 femmes, et 6 blessés dont 2 membres du bureau exécutif national. Encore, une fois merci à tout le peuple de Côte d’Ivoire qui a démontré à la face du monde le courage et la bravoure, sa volonté de communier avec le Président Laurent Gbagbo.
Avez-vous les nouvelles de vos camarades qui ont été arrêtés ?
Nous sommes en contact avec le commissaire du district de police de Yopougon qui prend des dispositions pour leur libération. Car ces jeunes gens n’ont rien fait d’autre que de répondre à un mot d’ordre de la direction de leur structure que nous dirigeons. Donc s’il y a quelqu’un à arrêter, c’est bel et bien moi.
Et les blessés…
Ils ont été admis dans une clinique de la place, en dehors d’un cas préoccupant, les autres regagneront d’ici peu leur domicile. Selon le médecin traitant, le cas préoccupant restera pour quelques jours encore.
Quels commentaires sur l’attitude de la direction du Cojep ?
Aucun commentaire. Je respecte leur position.
Etes-vous surpris de ce comportement ?
Aucune appréciation s’il vous plaît. Blé Goudé est en souffrance dans les geôles de Monsieur Ouattara, prions pour lui.
Quelles sont les actions à venir pour la Jfpi ?
L’Assemblée générale déterminera les actions à venir. Mais soyez-en rassurés, l’année 2013 sera une année d’actions pacifiques. Nous contraindrons le régime de Monsieur Alassane Ouattara à ouvrir le jeu démocratique. Le peuple de Côte d’Ivoire veut vivre en liberté et en démocratie. C’est notre devoir de porter cette aspiration du peuple.
Interview réalisée par Yacouba Gbané
Pensez-vous qu’il pourra s’en sortir ?
Indiscutablement. Car contrairement à Soro et ses commandants, le Président Laurent Gbagbo n’est pas un seigneur de guerre. Il n’a jamais revendiqué la paternité d’une rébellion. C’est un homme profondément attaché aux valeurs démocratiques. Pour lui, seule la démocratie peut favoriser l’alternance politique.
D’aucuns disent que c’est fini pour lui…
Laissez ceux qui pensent savoir déverser chaque jour à la face des Ivoiriens leur ignorance. Certains se hasardent même à vouloir donner des cours sur les mécanismes de fonctionnement de la Cpi. Au lieu de chercher à se réjouir de ce qui pourrait arriver au Président Laurent Gbagbo, il serait souhaitable qu’ils songent à soigner ce mal qui les ronge et qui a pour nom l’ignorance. Je trouve les dirigeants du Rdr profondément méchants vis-à-vis du Président Laurent Gbagbo. Et pourtant, tous ont bénéficié de ses largesses. Mais rassurez-vous, le Président Laurent Gbagbo a pris un billet d’avion aller-retour. Il reviendra parmi les siens, bientôt.
Ils soutiennent que tous ceux qui vont à la Cpi ne reviennent plus ?
Qu’est-ce qu’ils en savent ? Laissez-les danser. Ils se prennent pour des demi-dieux. Ils seront surpris de revoir le Président Laurent Gbagbo parmi son peuple. Ils sont pourtant convaincus qu’il faut que le Président Laurent Gbagbo revienne pour que la Côte d’Ivoire guérisse.
Que comptez-vous faire durant ce procès ?
Souffrez que nous ne vous dévoilons pas notre programme des actions pacifiques, mais la Cpi entendra la voix du peuple de Côte d’Ivoire tout au long de ce procès politique contre le Président Laurent Gbagbo.
Parlons maintenant de la répression de votre meeting du 16 février dernier…
Manifestement, le régime de Monsieur Alassane Ouattara est réfractaire à la démocratie. Et il est plus que convaincu qu’il est minoritaire. Il n’a aucune légitimité et manque de popularité dans le pays. Il craint donc que ses parrains ne découvrent, qu’en réalité, il ne représente que l’ombre de lui-même. La communauté internationale s’est donc lourdement trompée sur son compte. Monsieur Alassane Ouattara est un véritable dictateur.
Et pourtant le régime a pris l’engagement de permettre à l’opposition d’organiser ses manifestations…
Oui, librement d’ailleurs. Sans pression aucune, le gouvernement s’est engagé à veiller au respect des droits des partis politiques de manifester librement sur l’ensemble du territoire ivoirien. C’était pour nous un engagement fort, qui manifestement allait ouvrir le jeu démocratique. De bonne foi, nous avions cru à cet engagement du gouvernement Duncan. Or, avec ce régime dictatorial, la ruse et la mauvaise foi sont érigées en mode de gouvernance
Est-ce que vous avez respecté les procédures pour l’organisation d’une telle manifestation ?
Une structure sérieuse comme la Jeunesse du Fpi ne peut pas se hasarder à ignorer la procédure relative à l’organisation d’une manifestation politique. Je rappelle pour votre gouverne que nous avions fait l’opposition avant de conquérir le pouvoir en 2000. Donc, de retour dans l’opposition, même si nous y avions été contraints par les chars de Sarkozy, il n’en demeure pas moins que nous gardons encore les réflexes de l’opposition. Les autorités locales ont été dûment saisies pour l’organisation de ce meeting. Toutes les procédures en la matière ont été rigoureusement respectées.
Le maire a pris un arrêté pour interdire le meeting à la place Cp1…
Le maire vient de nous présenter ses excuses publiquement. Nous allons refuser la polémique inutile. Nous souhaitons simplement que dans la gestion des choses de l’Etat, chacun reconnaisse sa place et ses compétences pour ne pas créer des frustrations susceptibles de conduire à des désobéissances civiles. L’ignorance ne doit pas flirter avec certaines responsabilités administratives et politiques. Dans notre cas, le maire a fait preuve d’ignorance. Mais nous lui concédons cela, d’autant plus qu’il a lui-même présenté ses excuses à la Jeunesse du Fpi.
Le ministre de l’Intérieur a endossé cet arrêté pour interdire votre meeting…
Je ne sais pas qui du ministère ou du maire a induit son ami en erreur. Mais nous voulons simplement relever que dans la gestion des choses de l’Etat, le ministère de l’Intérieur ne travaille pas sous la tutelle du maire. Dans une gouvernance éclairée, le ministère de l’Intérieur n’exécute pas les instructions du maire. C’est plutôt le contraire. Mais, enfin, sommes-nous dans une gouvernance éclairée ?
Pourquoi le régime réprime chaque fois vos meetings ?
Le régime est désormais et profondément convaincu de son impopularité et son illégitimité. Il a donc peur que la communauté internationale découvre que la légitimité, la légalité en Côte d’Ivoire c’est le Président Laurent Gbagbo. Le régime a peur que sa communauté internationale découvre que le Président Laurent Gbagbo s’est forgé une stature dans le cœur des Ivoiriens. Et que les Ivoiriens continuent encore et toujours de se reconnaître en lui. Le régime est dans une fébrilité indescriptible quand il entend le simple nom du Président Laurent Gbagbo. Et c’est cette fébrilité qui justifie toute leur haine pour le peuple ivoirien.
Quel était l’objectif de votre meeting ?
Crier à la Cpi, la volonté des Ivoiriens de voir le Président Laurent Gbagbo libéré pour venir contribuer à la normalisation de la vie sociopolitique. Il n’était point question d’analyser la situation sociopolitique de la Côte d’Ivoire, même si nous la savons obscurantiste sous le régime de Monsieur Alassane Ouattara.
Peut-on faire le bilan ?
L’Assemblée générale de la jeunesse du Fpi fera le bilan exhaustif. Mais pour l’heure, nous disons merci à la direction du parti qui s’est fortement impliquée dans le succès de notre meeting. Merci également à tous ces milliers de militants venus de toutes les contrées de la Côte d’Ivoire. Merci enfin aux jeunesses de l’Udcy, Ung, Cojep et Parlements et Agoras. Nous avons enregistré 11 arrêtés dont 3 femmes, et 6 blessés dont 2 membres du bureau exécutif national. Encore, une fois merci à tout le peuple de Côte d’Ivoire qui a démontré à la face du monde le courage et la bravoure, sa volonté de communier avec le Président Laurent Gbagbo.
Avez-vous les nouvelles de vos camarades qui ont été arrêtés ?
Nous sommes en contact avec le commissaire du district de police de Yopougon qui prend des dispositions pour leur libération. Car ces jeunes gens n’ont rien fait d’autre que de répondre à un mot d’ordre de la direction de leur structure que nous dirigeons. Donc s’il y a quelqu’un à arrêter, c’est bel et bien moi.
Et les blessés…
Ils ont été admis dans une clinique de la place, en dehors d’un cas préoccupant, les autres regagneront d’ici peu leur domicile. Selon le médecin traitant, le cas préoccupant restera pour quelques jours encore.
Quels commentaires sur l’attitude de la direction du Cojep ?
Aucun commentaire. Je respecte leur position.
Etes-vous surpris de ce comportement ?
Aucune appréciation s’il vous plaît. Blé Goudé est en souffrance dans les geôles de Monsieur Ouattara, prions pour lui.
Quelles sont les actions à venir pour la Jfpi ?
L’Assemblée générale déterminera les actions à venir. Mais soyez-en rassurés, l’année 2013 sera une année d’actions pacifiques. Nous contraindrons le régime de Monsieur Alassane Ouattara à ouvrir le jeu démocratique. Le peuple de Côte d’Ivoire veut vivre en liberté et en démocratie. C’est notre devoir de porter cette aspiration du peuple.
Interview réalisée par Yacouba Gbané