L’audience de confirmation des charges contre l’ancien président Laurent Gbagbo était, hier à sa quatrième journée. Pour cette autre étape, de l’audience, la Défense au lieu de s’attaquer aux faits s’est mise à évoquer des sujets relatifs à la crise de 2002 et à parler de biens d’autres conflits. En le faisant, les Avocats de la Défense ont passé le clair de leur temps à distraire à la limite, les juges de la Cour pénale internationale(CPI). D’autant qu’ils sont sortis carrément du contexte. Des hors sujet dirait-on. Menant même ainsi par leur attitude, en bateau la juridiction internationale. Et pourtant, les choses sont claires, l’audience de confirmation des charges en cours ne concerne que les faits en relation avec la crise postélectorale. Et le Procureur de la Cour pénale internationale a balisé le débat dès le départ. C’est d’ailleurs pour quoi, une mission d’enquête s’était rendue en Côte d’Ivoire à l’époque. S’agissant des crimes et autres conflits antérieurs dont fait allusion la Défense, une information judiciaire a été même ouverte. Mais pour l’instant, le débat ne concerne spécifiquement que les faits en rapport avec la crise née après la période des élections présidentielles. On le voit, au lieu d’?uvrer dans le sens de la recherche de la vérité, la Défense a plutôt donné dans le sensationnel. Pour cette audience, il s’agit des faits, rien que des faits. Ce qui est demandé à Me Emmanuel Altit, c’est d’apporter les preuves contraires aux accusations formulées par le Procureur Fatou Bensouda, si bien sûr, preuves il y en a. COULIBALY Zoumana
Politique Publié le samedi 23 février 2013 | Le Patriote