Abidjan (Côte d’Ivoire) - L’audience de confirmation des charges contre l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, est devenue un "procès" de l’actuel Chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, estiment dans leur livraison de ce samedi les journaux dit "bleus" et proches de l’ex-régime de M. Gbagbo.
"Hier à la CPI, l’audience de Gbagbo devient le procès de Ouattara", titre Notre Voie, le journal officiel du Front populaire ivoirien (FPI), le parti fondé par Laurent Gbagbo.
Selon ce journal, les avocats de Laurent Gbagbo ont tout déballé hier à propos du coup d’Etat de 1999 et de la rébellion armée du 19 septembre 2002, commandités selon eux par le président Alassane Ouattara. Notre Voie dénonce également le boycott de l’audience de La Haye par la Radio télévision ivoirien (RTI, service public).
Pour Le Temps, la défense dévoile les crimes du camp Ouattara. "Les ex-chefs de guerre épinglés", note ce journal, soulignant des "absurdités" de l’accusation.
"Guillaume Soro et ses chefs de guerre appelés à la barre", affiche le Quotidien d’Abidjan selon qui la "complicité de la France a été mise à nu".
A la Une de LG Infos, c’est la défense qui soutient : "ce n’est pas Gbagbo qui s’est autoproclamé président".
"Soro, Chérif, Zakaria, Fofié ...au ban des accusés", ajoute LG Infos, concluant que l’accusation est toujours dans la "fiction".
Quand aux journaux proches du pouvoir, ils abondent dans le sens contraire.
Ainsi, Le Jour Plus écrit que la Cour sonne à nouveau Laurent Gbagbo dont le plan de massacre a été dévoilé. A en croire ce quotidien l’accusation a mis en exergue le rôle joué par Simone Gbagbo, Blé Goudé, Kadet Bertin de même que ce que les jeunes patriotes percevaient chaque mois après leurs sales besognes.
"4ème jour de l’audience de confirmation, les avocats de Gbagbo hors sujet", renchérit Le Patriote, proche du Rassemblement des républicains (RDR, au pouvoir).
Dans le même sens, Le Nouveau Réveil note que le procureur "assomme Gbagbo", alors que Le Mandat révèle que "Gbagbo voulait 3000 marins américains pour combattre".
"Sonné et groggy, Gbagbo sort de la salle", écrit pour sa part La Matinale.
L’Intelligent d’Abidjan écrit de son côté que Me Altit a brandi les crimes de Ouattara, Soro et les anciens Commandant de zone…et Bensouda a dit "non".
"Me Altit sort ses armes", barre en Une L’Inter, précisant que les auteurs du coup d’Etat de 1999 ont été épinglés.
LS/od
"Hier à la CPI, l’audience de Gbagbo devient le procès de Ouattara", titre Notre Voie, le journal officiel du Front populaire ivoirien (FPI), le parti fondé par Laurent Gbagbo.
Selon ce journal, les avocats de Laurent Gbagbo ont tout déballé hier à propos du coup d’Etat de 1999 et de la rébellion armée du 19 septembre 2002, commandités selon eux par le président Alassane Ouattara. Notre Voie dénonce également le boycott de l’audience de La Haye par la Radio télévision ivoirien (RTI, service public).
Pour Le Temps, la défense dévoile les crimes du camp Ouattara. "Les ex-chefs de guerre épinglés", note ce journal, soulignant des "absurdités" de l’accusation.
"Guillaume Soro et ses chefs de guerre appelés à la barre", affiche le Quotidien d’Abidjan selon qui la "complicité de la France a été mise à nu".
A la Une de LG Infos, c’est la défense qui soutient : "ce n’est pas Gbagbo qui s’est autoproclamé président".
"Soro, Chérif, Zakaria, Fofié ...au ban des accusés", ajoute LG Infos, concluant que l’accusation est toujours dans la "fiction".
Quand aux journaux proches du pouvoir, ils abondent dans le sens contraire.
Ainsi, Le Jour Plus écrit que la Cour sonne à nouveau Laurent Gbagbo dont le plan de massacre a été dévoilé. A en croire ce quotidien l’accusation a mis en exergue le rôle joué par Simone Gbagbo, Blé Goudé, Kadet Bertin de même que ce que les jeunes patriotes percevaient chaque mois après leurs sales besognes.
"4ème jour de l’audience de confirmation, les avocats de Gbagbo hors sujet", renchérit Le Patriote, proche du Rassemblement des républicains (RDR, au pouvoir).
Dans le même sens, Le Nouveau Réveil note que le procureur "assomme Gbagbo", alors que Le Mandat révèle que "Gbagbo voulait 3000 marins américains pour combattre".
"Sonné et groggy, Gbagbo sort de la salle", écrit pour sa part La Matinale.
L’Intelligent d’Abidjan écrit de son côté que Me Altit a brandi les crimes de Ouattara, Soro et les anciens Commandant de zone…et Bensouda a dit "non".
"Me Altit sort ses armes", barre en Une L’Inter, précisant que les auteurs du coup d’Etat de 1999 ont été épinglés.
LS/od