ABIDJAN - Les soldats guinéens se sont retirés du village de l’Ouest ivoirien qu’ils occupaient depuis fin janvier à la suite d’un litige frontalier remontant à l’époque des indépendances, a-t-on appris samedi de source sécuritaire ivoirienne.
"Les militaires guinéens ont quitté jeudi le village de Kpéaba", a déclaré à l’AFP cette source.
Selon le gouvernement ivoirien, le village de Kpéaba, proche de la localité ivoirienne de Sipilou (à une quinzaine de km de la frontière), était occupé depuis le 25 janvier par des soldats guinéens, ce qui avait occasionné des "incidents" avec les habitants. Les soldats guinéens y avaient retiré le drapeau ivoirien pour hisser celui de la Guinée, selon une source militaire
ivoirienne.
Ce litige frontalier remonte à l’époque de l’indépendance des deux pays. Ex-colonies françaises, la Guinée a acquis son indépendance en 1958 et la Côte d’Ivoire en 1960.
Mercredi, Abidjan et Conakry s’étaient chacun de son côté exprimé sur cette affaire qui a subitement empoisonné les relations entre les deux voisins.
Le gouvernement ivoirien avait promis le "règlement pacifique de ce différend" par des discussions et la reprise des travaux de bornage de la frontière, annoncé un "retrait des troupes de cette localité" et appelé à "l’apaisement".
Les autorités guinéennes avaient récusé tout "conflit frontalier", assurant qu’"il ne saurait y avoir un quelconque différend territorial entre la Guinée et la Côte d’Ivoire".
L’Ouest ivoirien, frontalier de la Guinée et du Liberia, a été meurtri durant la crise postélectorale de 2010-2011 ayant fait quelque 3.000 morts.
Cette région a connu depuis lors une série d’attaques, parfois sanglantes, de groupes armés.
ck-tmo/JMC
"Les militaires guinéens ont quitté jeudi le village de Kpéaba", a déclaré à l’AFP cette source.
Selon le gouvernement ivoirien, le village de Kpéaba, proche de la localité ivoirienne de Sipilou (à une quinzaine de km de la frontière), était occupé depuis le 25 janvier par des soldats guinéens, ce qui avait occasionné des "incidents" avec les habitants. Les soldats guinéens y avaient retiré le drapeau ivoirien pour hisser celui de la Guinée, selon une source militaire
ivoirienne.
Ce litige frontalier remonte à l’époque de l’indépendance des deux pays. Ex-colonies françaises, la Guinée a acquis son indépendance en 1958 et la Côte d’Ivoire en 1960.
Mercredi, Abidjan et Conakry s’étaient chacun de son côté exprimé sur cette affaire qui a subitement empoisonné les relations entre les deux voisins.
Le gouvernement ivoirien avait promis le "règlement pacifique de ce différend" par des discussions et la reprise des travaux de bornage de la frontière, annoncé un "retrait des troupes de cette localité" et appelé à "l’apaisement".
Les autorités guinéennes avaient récusé tout "conflit frontalier", assurant qu’"il ne saurait y avoir un quelconque différend territorial entre la Guinée et la Côte d’Ivoire".
L’Ouest ivoirien, frontalier de la Guinée et du Liberia, a été meurtri durant la crise postélectorale de 2010-2011 ayant fait quelque 3.000 morts.
Cette région a connu depuis lors une série d’attaques, parfois sanglantes, de groupes armés.
ck-tmo/JMC