ABIDJAN - Le président de la confédération des syndicats des fonctionnaires de Côte d’Ivoire, Apollinaire Djédjé, a dénoncé vendredi à Abidjan la mesure de réduction de salaire prise par le gouvernement à l’encontre des fonctionnaires qui ont observé trois jours de grève vers fin janvier.
"Des fonctionnaires qui viennent de percevoir leurs salaire de fin du mois de février ont constaté que des ponctions ont été faites sur leur solde", a noté M. Djédjé.
Pour les fonctionnaires, le gouvernement qui menaçait de sanctionner acteurs de la grève a mis sa menace à exécution en ponctionnant les salaires.
"C’est une mesure injuste", s’est écrié le responsable de la confédération des fonctionnaires, promettant de déposer un recours auprès du ministre de la Fonction publique et de saisir également la Cour suprême.
"Une assemblée générale des fonctionnaires aura lieu le 9 mars prochain pour apprécier la situation", a-t-il promis.
Le ministre ivoirien en charge de l’administration publique Gnamien Konan a pour sa part expliqué que "la loi a été appliquée".
"Dans le cas d’une grève, la loi prévoit une réduction proportionnelle dans ce type de cas. Les grévistes avaient été informés de ce à quoi ils s’exposaient", a fait remarquer en substance M. Konan.
Des syndicats de fonctionnaires ivoiriens avaient lancé dans le courant du mois de janvier un mot d’ordre d’arrêt de travail pour exiger un déblocage et une revalorisation des salaires.
"Des fonctionnaires qui viennent de percevoir leurs salaire de fin du mois de février ont constaté que des ponctions ont été faites sur leur solde", a noté M. Djédjé.
Pour les fonctionnaires, le gouvernement qui menaçait de sanctionner acteurs de la grève a mis sa menace à exécution en ponctionnant les salaires.
"C’est une mesure injuste", s’est écrié le responsable de la confédération des fonctionnaires, promettant de déposer un recours auprès du ministre de la Fonction publique et de saisir également la Cour suprême.
"Une assemblée générale des fonctionnaires aura lieu le 9 mars prochain pour apprécier la situation", a-t-il promis.
Le ministre ivoirien en charge de l’administration publique Gnamien Konan a pour sa part expliqué que "la loi a été appliquée".
"Dans le cas d’une grève, la loi prévoit une réduction proportionnelle dans ce type de cas. Les grévistes avaient été informés de ce à quoi ils s’exposaient", a fait remarquer en substance M. Konan.
Des syndicats de fonctionnaires ivoiriens avaient lancé dans le courant du mois de janvier un mot d’ordre d’arrêt de travail pour exiger un déblocage et une revalorisation des salaires.