« Vous comprenez que nous ne pouvons pas continuer indéfiniment à attendre pour la résolution de nos revendications. Trop c’est trop ! Il faut qu’on nous prenne au sérieux ». C’est en ces termes que les secrétaires généraux du Syndicat pour la défense des droits des douaniers de Côte d’Ivoire (SDDDCI), Adjudant-Chef, Dellison Michel et Coulibaly Lamine, ont traduit le sentiment de profond dépit qui anime les douaniers de Côte d’Ivoire.
Le SDDDCI menace donc de déserter les frontières et corridors pour une grève illimitée, si d’ici le mercredi 26 juillet prochain, les indemnités diverses, dues depuis environs quatre (4) années aux douaniers ne leur sont pas payées (Agents d’encadrement : 2.160.000 FCFA ; Contrôleurs : 2.520.000 FCFA ; Inspecteurs : 2.880.000 FCFA et Administrateurs : 3.600.000 FCFA). L’adjudant-chef Dellison, poussé dans cette voie par ses adhérents et quatre autres syndicats de douaniers, a brandi cette menace lors d’un point de presse tenu à Bouaké, le vendredi, 15 juillet 2017. « C’est le 6ème préavis de grève que nous déposons sans suite au Cabinet du Premier ministre. Que l’on arrête de nous clochardiser », a lancé l’adjudant-chef Dellison Michel.
Ce point de presse a été l’occasion pour le secrétaire général du SDDDCI pour présenter le rapport des activités de son syndicat en présence des secrétaires généraux des quatre autres syndicats de la douane. Outre les indemnités impayées, l’adjudant-chef Dellison et les délégués qui se sont succédé à la tribune, ont soulevé les problèmes de paiement du bonus sur la plus-value de 2015, le paiement des primes trimestrielles des 1923 douaniers (1er trimestre 2015) ;la suspension du passage obligatoire à l’hôpital des Douanes ; la bonification indiciaire des 250 douaniers issus de l’Accord Politique de Ouagadougou (APO) avec rappel de salaire. A ce sujet, le secrétaire général du SDDDCI a proposé que cela s’applique dans le plus bref délai. La situation des 250 douaniers de l’APO, qualifiée d’ « injuste », et la régulation administrative du Colonel Bobia (ex-directeur général adjoint des douanes) et Djabounou Kouassi, agent des douanes ont également été dénoncées. Toutes ces situations contribuent, selon l’adjudant Dellison, à dévaloriser l’image de la douane ivoirienne.
Aboubacar Al Syddick à Bouaké
Le SDDDCI menace donc de déserter les frontières et corridors pour une grève illimitée, si d’ici le mercredi 26 juillet prochain, les indemnités diverses, dues depuis environs quatre (4) années aux douaniers ne leur sont pas payées (Agents d’encadrement : 2.160.000 FCFA ; Contrôleurs : 2.520.000 FCFA ; Inspecteurs : 2.880.000 FCFA et Administrateurs : 3.600.000 FCFA). L’adjudant-chef Dellison, poussé dans cette voie par ses adhérents et quatre autres syndicats de douaniers, a brandi cette menace lors d’un point de presse tenu à Bouaké, le vendredi, 15 juillet 2017. « C’est le 6ème préavis de grève que nous déposons sans suite au Cabinet du Premier ministre. Que l’on arrête de nous clochardiser », a lancé l’adjudant-chef Dellison Michel.
Ce point de presse a été l’occasion pour le secrétaire général du SDDDCI pour présenter le rapport des activités de son syndicat en présence des secrétaires généraux des quatre autres syndicats de la douane. Outre les indemnités impayées, l’adjudant-chef Dellison et les délégués qui se sont succédé à la tribune, ont soulevé les problèmes de paiement du bonus sur la plus-value de 2015, le paiement des primes trimestrielles des 1923 douaniers (1er trimestre 2015) ;la suspension du passage obligatoire à l’hôpital des Douanes ; la bonification indiciaire des 250 douaniers issus de l’Accord Politique de Ouagadougou (APO) avec rappel de salaire. A ce sujet, le secrétaire général du SDDDCI a proposé que cela s’applique dans le plus bref délai. La situation des 250 douaniers de l’APO, qualifiée d’ « injuste », et la régulation administrative du Colonel Bobia (ex-directeur général adjoint des douanes) et Djabounou Kouassi, agent des douanes ont également été dénoncées. Toutes ces situations contribuent, selon l’adjudant Dellison, à dévaloriser l’image de la douane ivoirienne.
Aboubacar Al Syddick à Bouaké