Les fonctionnaires ivoiriens ne sont pas contents du tout. Et ce, en raison de la mise à exécution du ministre de tutelle le 21 février, de sa sanction proférée lors de la grève de la Confédération des syndicats de fonctionnaires de Côte d’Ivoire (COSYFO-CI), observée les 21, 22 et 23 janvier dernier. Pendant ces trois jours, les fonctionnaires avaient débrayé les bureaux pour réclamer à l‘Etat une revalorisation de l’indice salarial à hauteur de 150 points, soit 35 000 FCFA sur le salaire de base, ainsi que la revalorisation de l’indemnité de résidence à 70.000 FCFA. Le ministre Gnamien Konan, à cet effet, n’avait pas manqué de prévenir ‘’tous ceux qui observeraient le mot d’ordre de grève seront sanctionnés’’. Et c’est cette sanction qui vient de frapper ces fonctionnaires, qui ont vu leur salaire être ponctionné de 20.702 F Cfa. Déjà, le vendredi 22 février dernier, le président de la COSYFO-CI, a réagi et a condamné cette mesure qu’il considère ‘’injuste’’. Mais le COSYFO-CI ne compte pas s’arrêter aux simples déclarations. Elle envisage de mener des actions plus vigoureuses, c’est ce qui explique la tenue de l’A.G de ce matin, dans un lieu tenu secret afin d’arrêter la conduite à tenir. Les fonctionnaires s’y ‘’réfugieront’’ dans le but de concocter leur plan de bataille et se donner des moyens plus vigoureux pour affronter les décisions du ministre de tutelle.
Ahoussi Aka (stg)
Ahoussi Aka (stg)