Abidjan (Côte d’Ivoire) - Des militaires proches de l’ancien Chef de l’Etat ivoirien, Laurent Gbagbo, accusés « d’atteinte à la sûreté de l’Etat » et jusque-là incarcérés à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA) ont été transférés dimanche matin vers d’autres centres de détention à l’intérieur du pays, a appris APA de sources sécuritaires à Abidjan.
Selon cette source présente à la MACA au moment de l'opération, près de ‘'40 militaires ont été transférés aujourd'hui vers 5 heures du matin''.
« Les prisonniers concernés se sont opposés à leur départ'', ajoute la même source, précisant que ce refus a crée ‘'quelques échauffourées''.
‘'Finalement, ils ont pu être conduits vers leur nouvelle destination'', a-t-elle poursuivi sans relever la moindre identité de ces détenus et des villes de l'intérieur qui doivent les accueillir.
Cependant, conclu la même source, les ‘'détenus qui ont été transférés sont tous des militaires et leur grand nombre constituait désormais une menace''.
Des raisons de sécurité seraient à la base de cette décision des autorités ivoiriennes, la MACA étant considérée comme un ‘'objectif stratégique'' en cas d'attaques ou autres mouvements ‘'subversifs'' des fidèles à Laurent Gbagbo.
La situation était devenue préoccupante à la MACA où deux vagues d'évasion se sont succédées, l'an dernier.
Des détenus avaient également violemment attaqué, des gardes pénitentiaires stagiaires, en qui ils ont cru reconnaître d'anciens prisonniers évadés lors de la crise postélectorale et d'anciens combattants favorables à l'actuel président, Alassane Ouattara.
Ce transfert des militaires pro-Gbagbo vers d'autres centres de détention à l'intérieur du pays intervient au moment où l'audience de confirmation des charges contre Laurent Gbagbo se poursuit à la Cour pénale internationale (CPI) à la Haye au Pays-Bas.
Cette audience de confirmation des charges doit se conclure le 28 février par une déclaration de l'accusé, Laurent Gbagbo. La deuxième semaine de cette audience est programmée pour ce lundi après midi.
Il est reproché à M. Gbagbo qui est transféré à la CPI depuis le 29 novembre 2011, d'avoir été co-auteur indirect de quatre chefs de crimes contre l'humanité, notamment ‘'meurtres, viols, persécutions et autres actes inhumains''.
Son refus de reconnaitre la victoire de son challenger Alassane Ouattara à l'issue de la présidentielle du 28 novembre 2010 a conduit la Côte d'Ivoire dans une crise post électorale qui a fait de décembre 2010 à avril 2011, plus de 3000 morts.
Selon cette source présente à la MACA au moment de l'opération, près de ‘'40 militaires ont été transférés aujourd'hui vers 5 heures du matin''.
« Les prisonniers concernés se sont opposés à leur départ'', ajoute la même source, précisant que ce refus a crée ‘'quelques échauffourées''.
‘'Finalement, ils ont pu être conduits vers leur nouvelle destination'', a-t-elle poursuivi sans relever la moindre identité de ces détenus et des villes de l'intérieur qui doivent les accueillir.
Cependant, conclu la même source, les ‘'détenus qui ont été transférés sont tous des militaires et leur grand nombre constituait désormais une menace''.
Des raisons de sécurité seraient à la base de cette décision des autorités ivoiriennes, la MACA étant considérée comme un ‘'objectif stratégique'' en cas d'attaques ou autres mouvements ‘'subversifs'' des fidèles à Laurent Gbagbo.
La situation était devenue préoccupante à la MACA où deux vagues d'évasion se sont succédées, l'an dernier.
Des détenus avaient également violemment attaqué, des gardes pénitentiaires stagiaires, en qui ils ont cru reconnaître d'anciens prisonniers évadés lors de la crise postélectorale et d'anciens combattants favorables à l'actuel président, Alassane Ouattara.
Ce transfert des militaires pro-Gbagbo vers d'autres centres de détention à l'intérieur du pays intervient au moment où l'audience de confirmation des charges contre Laurent Gbagbo se poursuit à la Cour pénale internationale (CPI) à la Haye au Pays-Bas.
Cette audience de confirmation des charges doit se conclure le 28 février par une déclaration de l'accusé, Laurent Gbagbo. La deuxième semaine de cette audience est programmée pour ce lundi après midi.
Il est reproché à M. Gbagbo qui est transféré à la CPI depuis le 29 novembre 2011, d'avoir été co-auteur indirect de quatre chefs de crimes contre l'humanité, notamment ‘'meurtres, viols, persécutions et autres actes inhumains''.
Son refus de reconnaitre la victoire de son challenger Alassane Ouattara à l'issue de la présidentielle du 28 novembre 2010 a conduit la Côte d'Ivoire dans une crise post électorale qui a fait de décembre 2010 à avril 2011, plus de 3000 morts.