Murielle Ahouré la ''flèche ivoirienne'' de l'athlétisme est bien lancée en ce début de saison 2013. Ces dernières semaines, l'Ivoirienne de Houston a survolé les pistes en Europe. De Houston aux Etats-Unis d'Amérique à Birmingham en Grande Bretagne en passant par Düsseldorf en Allemagne et le Val de Rueil en France, Murielle a réalisé des performances de pointe. En effet, la sprinteuse ivoirienne a commencé l'année 2013 avec un nouveau record. Médaillée d'argent sur 60 m lors des championnats du monde 2012 en salle en Turquie, elle a réalisé le samedi 26 janvier à Houston aux Etats-Unis, un chrono de 7''00 sur 60 m. Améliorant son record qui était de 7''04. En réalisant ainsi la meilleure performance de l'année 2013, Murielle a fait d'une pierre, deux coups. Elle a établit le nouveau record d'Afrique et le nouveau record de Côte d'Ivoire. Ce qui lui permet de détenir la 7e meilleure performance de tous les temps sur cette distance. Le record était détenu par les Nigérianes Christy Opara-Thompson (12 février 1997) et Chioma Ajunwa (22 février 1998). Treize ans plus tard, Ahouré a réécrit l'histoire du sprint africain à Houston. Sur sa lancée de la nouvelle saison en salle, l'espoir de l'athlétisme ivoirien a remporté le meeting de Dusseldorf avec un chrono de 7”08 établissant le nouveau record du meeting (11 février). La sprinteuse ivoirienne a remis le couvert en dominant le 60 m du meeting indoor de Val-de-Reuil (France) en imposant en 7’’06. signant ainsi sa troisième victoire de la saison. Dans la foulée, Murielle Ahouré a continué à s'affirmer comme une sprinteuse avec qui il faut compter. L'Ivoirienne a remporté le 60m du meeting en salle de Birmingham. Elle a signé la meilleure performance mondiale de l'hiver sur 60m en 6"99. Aucune athlète n'était descendue sous les 7" depuis 2010 (6"97 pour Laverne Jones-Ferrette). Ahouré a devancé la Jamaïcaine Shelly-Ann Fraser-Pryce, double championne olympique du 100m (7"09), et l'Américaine Barbara Pierre (7"09). Ces belles performances de la médaillée d’argent du 60 m au championnat du monde en salle (Turquie 2012) et finaliste du 100 et 200 m des Jeux Olympiques de Londres 2012, suscite l'admiration des observateurs avertis de l'athlétisme mondial qui estime que ''Murielle est un don de Dieu à l'athlétisme ivoirien''. «Murielle, c'est le don de Dieu à la Côte d'Ivoire et à l'Afrique. Après ses récentes performances, un président africain de fédération m'a appelé, pour me dire que Murielle fait honneur à toute l'Afrique et que c'est la révélation du sprint africain demain. Et qu'il faut qu'on prenne soi d'elle. Je ne dis pas qu'on ne fait rien, mais il faut qu'on fasse beaucoup plus. Pour une athlète de son niveau, il faut le faire. Rappelez vous, elle a commencé l'année 2012 avec un titre aux championnats du monde en salle, elle a continué avec deux finales aux Jeux olympiques de Londres. C'est vrai qu'elle n'a pas remporté de médaille, mais les performances qu'elle a réalisées sont extraordinaires. C'est une jeune fille qui avait en tout et pour tout, six mois de compétition de haut niveau. Les JO se préparent pendant 4 ans voir plus. Murielle est une fille qui est douée. La preuve, c'est qu'en ce début d'année 2013, ses premières performances le démontrent.
La révélation du sprint africain
Aujourd'hui, elle détient le record d'Afrique du 60 m en salle, 7e performance mondiale de tous les temps. C'est dire qu'elle est a un très bon niveau. Je supplie qu'on lui donne tout ce qu'elle a besoin pour continuer à offrir des médailles à la Côte d'Ivoire. Elle a travaillé pendant longtemps grâce aux moyens de ses parents, avant qu'elle ne soit révélée. C'est pourquoi, je plaide pour qu'on l'aide avec Méité Ben également, qui es un athlète doué et que progresse toujours. C'est un espoir aussi aux prochains JO. Ce sont les deux athlètes phares qui tirent l'athlétisme ivoirien vers le haut, il faut qu'on s'occupe d'eux», plaide le président de la FIA. En effet, la montée en puissance de ces athlètes a permis à l'athlétisme ivoirien de prendre un bon envol. En septembre 2012, la Fédération a bâti, sur les performances de Murielle et de Méité Ben Youssef, la campagne des journées de détection de talent dont les finales ont eu lieu à Yamoussoukro le 15 décembre 2012. Ces deux ambassadeurs de l'athlétisme ivoirien ont donné un élan à la relance de la discipline en Côte d'Ivoire. «Bientôt, les sponsors de Murielle vont apporter du matériel à la Fédération», a révélé le président Nicolas Debrimou. De toute évidence, les problèmes de Murielle et de Méité, ces dignes ambassadeurs de la jeunesse ivoirienne, devraient trouver des solutions grâce aux mécanismes mis en place par le ministre de la Promotion de la Jeunesse, des Sports et Loisirs, à travers la création du Fonds National de la Jeunesse (FNJ). Après 100 jours de présence aux commandes de ce département ministériel, le vendredi 22 février, le ministre Alain Lobognon a dévoilé un programme ambitieux pour la jeunesse. «Dans sa vision de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020, le Président de la République a un point d’honneur sur la jeunesse et le sport. Au niveau de la jeunesse, nous avons pour missions de les appuyer les jeunes dans leurs initiatives. Les jeunes aspirent à un emploi qui correspond à leurs talents, leurs attentes et leurs compétences. En Côte d’Ivoire, la jeunesse constitue la tranche la plus importante de la population dont la participation au développement économique et social de la nation est plus qu'indispensable. Dans la conduite de notre action pour une jeunesse ivoirienne épanouie, nous nous sommes tournés vers l’éducation et la formation. Avec la mise en place de certains mécanismes», a souligné le ministre Lobognon. Au regard de ce qui précède, il est évident que tous les regards sont désormais tournés vers l'homme fort de la jeunesse et du sport ivoirien.
Alphonse CAMARA
La révélation du sprint africain
Aujourd'hui, elle détient le record d'Afrique du 60 m en salle, 7e performance mondiale de tous les temps. C'est dire qu'elle est a un très bon niveau. Je supplie qu'on lui donne tout ce qu'elle a besoin pour continuer à offrir des médailles à la Côte d'Ivoire. Elle a travaillé pendant longtemps grâce aux moyens de ses parents, avant qu'elle ne soit révélée. C'est pourquoi, je plaide pour qu'on l'aide avec Méité Ben également, qui es un athlète doué et que progresse toujours. C'est un espoir aussi aux prochains JO. Ce sont les deux athlètes phares qui tirent l'athlétisme ivoirien vers le haut, il faut qu'on s'occupe d'eux», plaide le président de la FIA. En effet, la montée en puissance de ces athlètes a permis à l'athlétisme ivoirien de prendre un bon envol. En septembre 2012, la Fédération a bâti, sur les performances de Murielle et de Méité Ben Youssef, la campagne des journées de détection de talent dont les finales ont eu lieu à Yamoussoukro le 15 décembre 2012. Ces deux ambassadeurs de l'athlétisme ivoirien ont donné un élan à la relance de la discipline en Côte d'Ivoire. «Bientôt, les sponsors de Murielle vont apporter du matériel à la Fédération», a révélé le président Nicolas Debrimou. De toute évidence, les problèmes de Murielle et de Méité, ces dignes ambassadeurs de la jeunesse ivoirienne, devraient trouver des solutions grâce aux mécanismes mis en place par le ministre de la Promotion de la Jeunesse, des Sports et Loisirs, à travers la création du Fonds National de la Jeunesse (FNJ). Après 100 jours de présence aux commandes de ce département ministériel, le vendredi 22 février, le ministre Alain Lobognon a dévoilé un programme ambitieux pour la jeunesse. «Dans sa vision de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020, le Président de la République a un point d’honneur sur la jeunesse et le sport. Au niveau de la jeunesse, nous avons pour missions de les appuyer les jeunes dans leurs initiatives. Les jeunes aspirent à un emploi qui correspond à leurs talents, leurs attentes et leurs compétences. En Côte d’Ivoire, la jeunesse constitue la tranche la plus importante de la population dont la participation au développement économique et social de la nation est plus qu'indispensable. Dans la conduite de notre action pour une jeunesse ivoirienne épanouie, nous nous sommes tournés vers l’éducation et la formation. Avec la mise en place de certains mécanismes», a souligné le ministre Lobognon. Au regard de ce qui précède, il est évident que tous les regards sont désormais tournés vers l'homme fort de la jeunesse et du sport ivoirien.
Alphonse CAMARA
