Le président de la Fédération ivoirienne de karaté et de disciplines associées (Fikda), Me Djè Kouassi Jean-Claude, s’active pour l’organisation du Tournoi international de karaté de la zone III. Les compétitions locales lui tiennent à cœur.
Quels sentiments après ce championnat qui a rassemblé plusieurs mômes ?
Nous sommes très heureux que les enfants aient répondu présents. Ils sont venus en grand nombre même des villes de l’intérieur notamment de Korhogo, Bouaké, San Pedro, Divo, Fresco…Cet engouement signifie aussi que la paix est revenue dans la grande famille du karaté ivoirien. C’est pour cela que je lance un appel à ceux qui sont encore réticents pour une raison ou une autre de nous rejoindre pour participer au développement de cette discipline.
Peut-on avoir une idée des futures activités au calendrier de la Fikda ?
Après ce championnat de Côte d’Ivoire des enfants, nous allons organiser une compétition le 09 mars prochain, à l’occasion de la «Journée mondiale de la Femme». Nous allons honorer les dames pratiquantes du karaté à travers un stage et une compétition qui leur sera dédiée. Le 30 mars, nous irons à l’intérieur du pays pour un passage de grades à Bouaké. Au niveau international, nous organiserons le Tournoi international de la Zone 3 (TIKAZONE) 2013, qui regroupe huit pays. Cette compétition aura lieu du 25 au 31 mai 2013. Après cette compétition, nous allons tout mettre en œuvre pour relever le défi de l’organisation et de résultat, de la Coupe de l’ambassadeur du Japon le 20 Juillet prochain. C’est une compétition qui nous tient aussi à cœur. L’édition 2012 a été une parfaite réussite et nous voulons relever le même challenge cette année. En août prochain, nous prendrons part au Championnat d’Afrique qui aura lieu en Tunisie. L’an dernier, nous avons récolté une médaille d’argent et nous allons nous préparer pour faire mieux cette saison.
Le ministère a décidé de ne plus financer les compétitions internationales pour des maigres résultats. N’avez-vous pas d’appréhensions à ce sujet ?
Nous avons beaucoup d’inquiétudes après cette décision de la tutelle. Le ministère est dans son droit, mais je pense que pour aller à une compétition, nous avons besoin de moyens pour préparer efficacement les athlètes. Il ne faut pas attendre qu’on vienne d’abord avec des médailles avant de faire face à nos problèmes. Sans une préparation sérieuse on ne peut pas récolter de résultats. C’est pour cela que je demande au ministère de revenir à de meilleurs sentiments. Car ce n’est vraiment pas facile pour les fédérations. Et dire que la suppression annoncée de la parafiscalité ne vient pas pour arranger les choses avec les engagements que nous avons pris en voulant faire fonctionner de façons professionnelles les institutions que nous dirigeons. Tout cela pour dire que si nous n’avons pas le soutien de la tutelle, alors les choses seront encore plus compliquées pour les fédérations sportives.
Propos recueillis par Annoncia S
Quels sentiments après ce championnat qui a rassemblé plusieurs mômes ?
Nous sommes très heureux que les enfants aient répondu présents. Ils sont venus en grand nombre même des villes de l’intérieur notamment de Korhogo, Bouaké, San Pedro, Divo, Fresco…Cet engouement signifie aussi que la paix est revenue dans la grande famille du karaté ivoirien. C’est pour cela que je lance un appel à ceux qui sont encore réticents pour une raison ou une autre de nous rejoindre pour participer au développement de cette discipline.
Peut-on avoir une idée des futures activités au calendrier de la Fikda ?
Après ce championnat de Côte d’Ivoire des enfants, nous allons organiser une compétition le 09 mars prochain, à l’occasion de la «Journée mondiale de la Femme». Nous allons honorer les dames pratiquantes du karaté à travers un stage et une compétition qui leur sera dédiée. Le 30 mars, nous irons à l’intérieur du pays pour un passage de grades à Bouaké. Au niveau international, nous organiserons le Tournoi international de la Zone 3 (TIKAZONE) 2013, qui regroupe huit pays. Cette compétition aura lieu du 25 au 31 mai 2013. Après cette compétition, nous allons tout mettre en œuvre pour relever le défi de l’organisation et de résultat, de la Coupe de l’ambassadeur du Japon le 20 Juillet prochain. C’est une compétition qui nous tient aussi à cœur. L’édition 2012 a été une parfaite réussite et nous voulons relever le même challenge cette année. En août prochain, nous prendrons part au Championnat d’Afrique qui aura lieu en Tunisie. L’an dernier, nous avons récolté une médaille d’argent et nous allons nous préparer pour faire mieux cette saison.
Le ministère a décidé de ne plus financer les compétitions internationales pour des maigres résultats. N’avez-vous pas d’appréhensions à ce sujet ?
Nous avons beaucoup d’inquiétudes après cette décision de la tutelle. Le ministère est dans son droit, mais je pense que pour aller à une compétition, nous avons besoin de moyens pour préparer efficacement les athlètes. Il ne faut pas attendre qu’on vienne d’abord avec des médailles avant de faire face à nos problèmes. Sans une préparation sérieuse on ne peut pas récolter de résultats. C’est pour cela que je demande au ministère de revenir à de meilleurs sentiments. Car ce n’est vraiment pas facile pour les fédérations. Et dire que la suppression annoncée de la parafiscalité ne vient pas pour arranger les choses avec les engagements que nous avons pris en voulant faire fonctionner de façons professionnelles les institutions que nous dirigeons. Tout cela pour dire que si nous n’avons pas le soutien de la tutelle, alors les choses seront encore plus compliquées pour les fédérations sportives.
Propos recueillis par Annoncia S