Aujourd’hui, le président de la République, Alassane Ouattara va procéder à Soubré à la pose de la première pierre du barrage hydro-électrique de ladite région. Avant cet événement, Alain Donwahi salue le projet qui est pour lui d’une importance capitale.
Le président de la République, Alassane Ouattara, va procéder à la pose de la première pierre du barrage de Soubré. Quel sentiment vous anime quand on sait que depuis longtemps les populations attendent cette œuvre ?
Par le passé, mon père m’avait remis le document des doléances des populations au président Félix Houphouët-Boigny qui se trouvait en ce temps à Paris. Je suis allé donc lui remettre ce document. Aujourd’hui, 30 ans après, c’est un événement heureux de voir que le rêve se réalise.
30 ans après, vous êtes collaborateur du président de la République, Alassane Ouattara. Quelle coïncidence ?
Je pense qu’il n’y a jamais de hasard dans la vie mais, c’est quelque chose d’heureux pour moi de voir qu’un projet qui était engagé si longtemps sur lequel mon père a travaillé et qui se réalise aujourd’hui à Soubré, en tant que fils de la région et collaborateur du président de la République, c’est une grande émotion. Je suis secrétaire du Conseil national de sécurité et conseiller du président pour la Défense de la sécurité. Oui, c’est un événement important pour moi, mais je suis heureux surtout pour la région de Soubré qui est une région importante en Côte d’Ivoire. Elle est économiquement importante, socialement importante, pour qu’elle soit récompensée pour tous ses efforts pour abriter le plus grand barrage hydro-électrique de la Côte d’Ivoire et toute l’Afrique de l’ouest.
Comment vous pouvez présenter Soubré aux Ivoiriens ?
Soubré est premier producteur du cacao. Mais il n’y a pas seulement le cacao, il y a aussi la culture de l’hévéa introduite en 1979. Soubré est aujourd’hui grande productrice d’hévéa. Nous avons aussi du bois, du palmier et aujourd’hui avec le deuxième barrage de la région de la Nawa (un premier barrage à Buyo). Avec donc ce second barrage, Soubré n’est plus à présenter. C’est une région au niveau économique qui compte en Côte d’Ivoire. Il y a de quoi être fier de cette région. Je suis allé à Soubré pour la première fois en 1972. Soubré était une localité qu’on ralliait à partir de Gagnoa par la piste.
Est-ce que Soubré est une région des Bété ?
Non, pas du tout ! A l’orignie, c’est une région des Bété. Au-delà de la Cedeao, il y a des personnes venant d’autres régions de la Côte d’Ivoire. Il y a toutes les ethnies qui se retrouvent à Soubré. Les Bété, aujourd’hui, ne sont pas majoritaires.
Il semble que les Baoulé et les Malinké se disputent la première place ?
Je pense que les Baoulé sont les plus nombreux dans la région. Les Bété sont des gens hospitaliers qui donnent la terre facilement à l’étranger qui arrive. La région a accueilli beaucoup d’Ivoiriens d’autres régions. Et ça marche bien. Il y a aujourd’hui des campements Baoulé qui ont des noms Bété. Il y a des Kouamékro, mais aussi des Kouamedji, des Diouladougou, etc.
Soubré, c’est l’intégration ?
Oui, je pense que l’intégration est une réalité à Soubré. L’avenir réside par la cohésion.
Au niveau de l’actualité, c’est la réconciliation, est-ce qu’à ce niveau, il y a des problèmes à Soubré ?
Bien sûr, Soubré, de par sa nature cosmopolite, a subi dix (10) années de crise en Côte d’Ivoire. Il y a eu des conflits qui sont parfois antérieurs à la crise. Des conflits à cause de la terre. Des conflits fonciers.
Interview retranscrite par Dje km
Source Radio Côte d’Ivoire
Le président de la République, Alassane Ouattara, va procéder à la pose de la première pierre du barrage de Soubré. Quel sentiment vous anime quand on sait que depuis longtemps les populations attendent cette œuvre ?
Par le passé, mon père m’avait remis le document des doléances des populations au président Félix Houphouët-Boigny qui se trouvait en ce temps à Paris. Je suis allé donc lui remettre ce document. Aujourd’hui, 30 ans après, c’est un événement heureux de voir que le rêve se réalise.
30 ans après, vous êtes collaborateur du président de la République, Alassane Ouattara. Quelle coïncidence ?
Je pense qu’il n’y a jamais de hasard dans la vie mais, c’est quelque chose d’heureux pour moi de voir qu’un projet qui était engagé si longtemps sur lequel mon père a travaillé et qui se réalise aujourd’hui à Soubré, en tant que fils de la région et collaborateur du président de la République, c’est une grande émotion. Je suis secrétaire du Conseil national de sécurité et conseiller du président pour la Défense de la sécurité. Oui, c’est un événement important pour moi, mais je suis heureux surtout pour la région de Soubré qui est une région importante en Côte d’Ivoire. Elle est économiquement importante, socialement importante, pour qu’elle soit récompensée pour tous ses efforts pour abriter le plus grand barrage hydro-électrique de la Côte d’Ivoire et toute l’Afrique de l’ouest.
Comment vous pouvez présenter Soubré aux Ivoiriens ?
Soubré est premier producteur du cacao. Mais il n’y a pas seulement le cacao, il y a aussi la culture de l’hévéa introduite en 1979. Soubré est aujourd’hui grande productrice d’hévéa. Nous avons aussi du bois, du palmier et aujourd’hui avec le deuxième barrage de la région de la Nawa (un premier barrage à Buyo). Avec donc ce second barrage, Soubré n’est plus à présenter. C’est une région au niveau économique qui compte en Côte d’Ivoire. Il y a de quoi être fier de cette région. Je suis allé à Soubré pour la première fois en 1972. Soubré était une localité qu’on ralliait à partir de Gagnoa par la piste.
Est-ce que Soubré est une région des Bété ?
Non, pas du tout ! A l’orignie, c’est une région des Bété. Au-delà de la Cedeao, il y a des personnes venant d’autres régions de la Côte d’Ivoire. Il y a toutes les ethnies qui se retrouvent à Soubré. Les Bété, aujourd’hui, ne sont pas majoritaires.
Il semble que les Baoulé et les Malinké se disputent la première place ?
Je pense que les Baoulé sont les plus nombreux dans la région. Les Bété sont des gens hospitaliers qui donnent la terre facilement à l’étranger qui arrive. La région a accueilli beaucoup d’Ivoiriens d’autres régions. Et ça marche bien. Il y a aujourd’hui des campements Baoulé qui ont des noms Bété. Il y a des Kouamékro, mais aussi des Kouamedji, des Diouladougou, etc.
Soubré, c’est l’intégration ?
Oui, je pense que l’intégration est une réalité à Soubré. L’avenir réside par la cohésion.
Au niveau de l’actualité, c’est la réconciliation, est-ce qu’à ce niveau, il y a des problèmes à Soubré ?
Bien sûr, Soubré, de par sa nature cosmopolite, a subi dix (10) années de crise en Côte d’Ivoire. Il y a eu des conflits qui sont parfois antérieurs à la crise. Des conflits à cause de la terre. Des conflits fonciers.
Interview retranscrite par Dje km
Source Radio Côte d’Ivoire