On a coutume de dire que la politique est la saine appréciation des réalités du moment. La politique, c’est aussi et surtout une science, un art de gouverner, de gérer les affaires de la collectivité. Partant de ce point de vue, l’exercice de la politique exige de chacun de nous, une capacité de discernement et de clairvoyance à toute épreuve, en tout instant.
Ramenée à la situation particulière de la ville de Mankono, dans le Béré, objet de la présente déclaration, cette assertion trouve sa justification en ce sens que les prochaines élections municipales exigent de nos populations rurales à majorité analphabètes plus que de la jugeote, mais de la clairvoyance et un sens élevé du discernement. Car la région du Béré a trop souffert des querelles byzantines des politiciens assoiffés de pouvoir qui ont toujours souhaité faire leur beurre sur le dos des pauvres populations Koyaka et alliées.
Aujourd’hui, nous, cadres consciencieux, originaires de cette région marginalisée, voulons que les choses changent. C’est tout le sens de la présente déclaration qui apparaît comme le cri de cœur de nos populations, aujourd’hui désemparées qui veulent, pour de bon, prendre leur destin en main.
Mankono, hier…
Est-il besoin de rappeler que la ville de Mankono et alentours ont toujours été oubliés du développement relatif de la Côte d’Ivoire ? Pourtant, c’est aux premières heures de l’ascension de notre pays à la souveraineté nationale que la ville de Mankono a été érigée en sous-préfecture, précisément, en 1961. Depuis cette date, jusqu’à nos jours, la situation de notre chère cité n’a guère évolué au triple plan politique, économique et social.
Politiquement parlant, Mankono a payé un lourd tribut aux antagonismes qui ont opposé des décennies durant, les partisans et les adversaires du «Père de la Nation» Félix Houphouët-Boigny. Les querelles entre les progressistes et les indépendantistes et autres houphouétistes, entre El Hadj Karamoko Mamadou (père de l’ancien député-maire Karamoko Amara) et Vaféré Karamoko, entre ce dernier et Kassim Fofana (père de l’ex-député-maire Enise Kanaté Namizata ont fait trop de torts à notre région.
L’ère des premiers leaders politiques ci-dessus cités n’a été synonyme que de désillusions et de désespoir. Mankono n’a tiré aucun profit de ces querelles politiciennes au temps du parti unique. Aucun cadre de la région n’a connu de promotion au plan national. Aucune nomination ministérielle ou dans la haute administration n’est venue couronner l’engagement de nos fils et filles pour les idéaux alors défendus par le parti unique.
Au plan économique, la paupérisation de nos populations rurales a atteint son paroxysme. Nos braves et valeureux paysans n’ont toujours pas pu bénéficier des fruits de leur labeur, empêtrés qu’ils étaient dans une situation d’obscurantisme permanente à cause des faux calculs de politiciens démagogues et égoïstes. Que dire alors du présent ?
Mankono, aujourd’hui…
Depuis l’avènement du multipartisme en 1990 à nos jours, la situation à Mankono, loin de s’améliorer s’est dégradée au fil du temps. De sorte que le présent n’a rien de reluisant par rapport au passé. Bien au contraire, au désespoir des années des indépendances a succédé l’angoisse du présent devenu flou et des lendemains devenus incertains.
Aujourd’hui, il n’est pas exagéré de dire que nos populations ont perdu tout espoir de voir leur région amorcer un développement tant elles ont été flouées par les promesses mielleuses faites par les autorités municipales et politiques actuelles.
En 1995, le changement intervenu à Mankono avec l’élection à la mairie du représentant d’un parti autre que le Pdci-Rda et le départ de la vieille garde de politiciens gagnée par l’usure du temps avait suscité beaucoup d’espoir et d’espérance chez nos parents qui s’étaient mis à rêver à une nouvelle ère de développement synonyme de bien-être social et d’amélioration de leurs conditions de vie et d’existence. Mais, que nenni !
L’avènement du Rdr à la mairie et à la députation en 2000 n’a fait qu’accroître le désespoir de nos braves populations de Mankono : promesses jamais tenues, tensions inutilement entretenues entre militants du Rdr, du Pdci et du Fpi, toutes choses qui troublent la quiétude de nos paisibles populations, pressions politiques exercées sur les populations allogènes, destructions massives des édifices publics et administratifs sont là, quelques exemples de l’action néfaste des autorités municipales actuelles de Mankono.
Une telle situation n’est guère honorable pour la grande cité du Béré qui bénéficie pourtant d’une bonne réputation partout en Côte d’Ivoire et même ailleurs, hors de nos frontières. Est-ce pour autant que nous devons baisser les bras et regarder la situation de notre région s’envenimer au fil des années ?
Nous, cadres consciencieux de Mankono disons : NON. Il faut que la situation change et c’est maintenant où jamais que nous devons nous résoudre à prendre en main notre destinée.
Mankono, demain…
Nul ne peut présager de l’avenir si ce n’est le bon Dieu. Mais, nous pouvons dire sans risque de nous tromper que l’avenir de la ville de Mankono est prometteur. L’espoir perdu hier est permis aujourd’hui et le présent devenu flou laisse poindre une lueur d’espoir à l’horizon. Pourvu que nous sachions faire le meilleur choix à l’occasion des prochaines élections municipales. Il s’agira pour nous de laisser tomber les clivages politiques, d’abandonner les sentiments partisans aujourd’hui exacerbés et de porter notre choix sur celui-là même qui présente toutes les qualités requises pour servir d’élément catalyseur et fédérateur de toutes les énergies, de toutes les intelligences et de toutes les sensibilités politiques existantes au niveau de notre ville qui comprend des quartiers, des sous-quartiers et de gros villages tous aussi pauvres les uns que les autres.
Pour cela, nous devons faire fi des querelles politiciennes qui nous ont toujours faire perdre l’objectif principal de vue qui est le développement harmonieux et durable de notre terre natale pour confier la municipalité à un homme qui ne viendra pas faire des promesses qu’il ne pourra jamais tenir, à un homme qui a un sens élevé de la parole donnée, de l’honneur et de la dignité. Pour tout dire, à un homme qui a les moyens de sa politique.
Et celui qui réunit toutes ces qualités n’est autre que le candidat Dosso Moussa, Expert comptable, homme de devoir et meneur d’homme jamais pris à défaut par nos populations qui ne jurent que par lui, aujourd’hui. Loin de nous, toute idée de vouloir faire le culte de la personnalité. Mais, il s’agit de l’avenir de notre village. Et pour cela, aucun sacrifice si minime soit-il, n’est à négliger.
Nous, cadres de Mankono, aurions failli à notre devoir si nous ne montrons pas la voie à suivre à nos parents qui n’ont pas toujours su prendre la pleine mesure des défis qui se posent à notre commune.
Dosso Moussa est aujourd’hui, la seule alternative crédible qui s’offre à nous dans le cadre des futures élections municipales qui constituent, par excellence, un tournant décisif et substantiel dans le processus de développement harmonieux de notre région oubliée. Et Dieu seul sait que Dosso Moussa a fait la preuve de son attachement à la terre de ses ancêtres et de son amour pour tous les fils et filles de la commune de Mankono sans distinction aucune d’appartenance politique, ethnique ou d’origine familiale.
Pour des cadres de la commune de Mankono
Sékou Fofana, Porte-parole
Ramenée à la situation particulière de la ville de Mankono, dans le Béré, objet de la présente déclaration, cette assertion trouve sa justification en ce sens que les prochaines élections municipales exigent de nos populations rurales à majorité analphabètes plus que de la jugeote, mais de la clairvoyance et un sens élevé du discernement. Car la région du Béré a trop souffert des querelles byzantines des politiciens assoiffés de pouvoir qui ont toujours souhaité faire leur beurre sur le dos des pauvres populations Koyaka et alliées.
Aujourd’hui, nous, cadres consciencieux, originaires de cette région marginalisée, voulons que les choses changent. C’est tout le sens de la présente déclaration qui apparaît comme le cri de cœur de nos populations, aujourd’hui désemparées qui veulent, pour de bon, prendre leur destin en main.
Mankono, hier…
Est-il besoin de rappeler que la ville de Mankono et alentours ont toujours été oubliés du développement relatif de la Côte d’Ivoire ? Pourtant, c’est aux premières heures de l’ascension de notre pays à la souveraineté nationale que la ville de Mankono a été érigée en sous-préfecture, précisément, en 1961. Depuis cette date, jusqu’à nos jours, la situation de notre chère cité n’a guère évolué au triple plan politique, économique et social.
Politiquement parlant, Mankono a payé un lourd tribut aux antagonismes qui ont opposé des décennies durant, les partisans et les adversaires du «Père de la Nation» Félix Houphouët-Boigny. Les querelles entre les progressistes et les indépendantistes et autres houphouétistes, entre El Hadj Karamoko Mamadou (père de l’ancien député-maire Karamoko Amara) et Vaféré Karamoko, entre ce dernier et Kassim Fofana (père de l’ex-député-maire Enise Kanaté Namizata ont fait trop de torts à notre région.
L’ère des premiers leaders politiques ci-dessus cités n’a été synonyme que de désillusions et de désespoir. Mankono n’a tiré aucun profit de ces querelles politiciennes au temps du parti unique. Aucun cadre de la région n’a connu de promotion au plan national. Aucune nomination ministérielle ou dans la haute administration n’est venue couronner l’engagement de nos fils et filles pour les idéaux alors défendus par le parti unique.
Au plan économique, la paupérisation de nos populations rurales a atteint son paroxysme. Nos braves et valeureux paysans n’ont toujours pas pu bénéficier des fruits de leur labeur, empêtrés qu’ils étaient dans une situation d’obscurantisme permanente à cause des faux calculs de politiciens démagogues et égoïstes. Que dire alors du présent ?
Mankono, aujourd’hui…
Depuis l’avènement du multipartisme en 1990 à nos jours, la situation à Mankono, loin de s’améliorer s’est dégradée au fil du temps. De sorte que le présent n’a rien de reluisant par rapport au passé. Bien au contraire, au désespoir des années des indépendances a succédé l’angoisse du présent devenu flou et des lendemains devenus incertains.
Aujourd’hui, il n’est pas exagéré de dire que nos populations ont perdu tout espoir de voir leur région amorcer un développement tant elles ont été flouées par les promesses mielleuses faites par les autorités municipales et politiques actuelles.
En 1995, le changement intervenu à Mankono avec l’élection à la mairie du représentant d’un parti autre que le Pdci-Rda et le départ de la vieille garde de politiciens gagnée par l’usure du temps avait suscité beaucoup d’espoir et d’espérance chez nos parents qui s’étaient mis à rêver à une nouvelle ère de développement synonyme de bien-être social et d’amélioration de leurs conditions de vie et d’existence. Mais, que nenni !
L’avènement du Rdr à la mairie et à la députation en 2000 n’a fait qu’accroître le désespoir de nos braves populations de Mankono : promesses jamais tenues, tensions inutilement entretenues entre militants du Rdr, du Pdci et du Fpi, toutes choses qui troublent la quiétude de nos paisibles populations, pressions politiques exercées sur les populations allogènes, destructions massives des édifices publics et administratifs sont là, quelques exemples de l’action néfaste des autorités municipales actuelles de Mankono.
Une telle situation n’est guère honorable pour la grande cité du Béré qui bénéficie pourtant d’une bonne réputation partout en Côte d’Ivoire et même ailleurs, hors de nos frontières. Est-ce pour autant que nous devons baisser les bras et regarder la situation de notre région s’envenimer au fil des années ?
Nous, cadres consciencieux de Mankono disons : NON. Il faut que la situation change et c’est maintenant où jamais que nous devons nous résoudre à prendre en main notre destinée.
Mankono, demain…
Nul ne peut présager de l’avenir si ce n’est le bon Dieu. Mais, nous pouvons dire sans risque de nous tromper que l’avenir de la ville de Mankono est prometteur. L’espoir perdu hier est permis aujourd’hui et le présent devenu flou laisse poindre une lueur d’espoir à l’horizon. Pourvu que nous sachions faire le meilleur choix à l’occasion des prochaines élections municipales. Il s’agira pour nous de laisser tomber les clivages politiques, d’abandonner les sentiments partisans aujourd’hui exacerbés et de porter notre choix sur celui-là même qui présente toutes les qualités requises pour servir d’élément catalyseur et fédérateur de toutes les énergies, de toutes les intelligences et de toutes les sensibilités politiques existantes au niveau de notre ville qui comprend des quartiers, des sous-quartiers et de gros villages tous aussi pauvres les uns que les autres.
Pour cela, nous devons faire fi des querelles politiciennes qui nous ont toujours faire perdre l’objectif principal de vue qui est le développement harmonieux et durable de notre terre natale pour confier la municipalité à un homme qui ne viendra pas faire des promesses qu’il ne pourra jamais tenir, à un homme qui a un sens élevé de la parole donnée, de l’honneur et de la dignité. Pour tout dire, à un homme qui a les moyens de sa politique.
Et celui qui réunit toutes ces qualités n’est autre que le candidat Dosso Moussa, Expert comptable, homme de devoir et meneur d’homme jamais pris à défaut par nos populations qui ne jurent que par lui, aujourd’hui. Loin de nous, toute idée de vouloir faire le culte de la personnalité. Mais, il s’agit de l’avenir de notre village. Et pour cela, aucun sacrifice si minime soit-il, n’est à négliger.
Nous, cadres de Mankono, aurions failli à notre devoir si nous ne montrons pas la voie à suivre à nos parents qui n’ont pas toujours su prendre la pleine mesure des défis qui se posent à notre commune.
Dosso Moussa est aujourd’hui, la seule alternative crédible qui s’offre à nous dans le cadre des futures élections municipales qui constituent, par excellence, un tournant décisif et substantiel dans le processus de développement harmonieux de notre région oubliée. Et Dieu seul sait que Dosso Moussa a fait la preuve de son attachement à la terre de ses ancêtres et de son amour pour tous les fils et filles de la commune de Mankono sans distinction aucune d’appartenance politique, ethnique ou d’origine familiale.
Pour des cadres de la commune de Mankono
Sékou Fofana, Porte-parole