“Justice, justice, justice… nous réclamons justice.» Samedi dernier les victimes et leurs parents ont donné de la voix à l’occasion du meeting de soutien aux actions du bureau du Procureur de la Cour pénale internationale (CPI) organisé par le Collectif des victimes en Côte d’Ivoire(CVCI) à la mairie d’Abobo. Des témoins oculaires, des parents de victimes et certaines victimes qui ont conté les tueries et atrocités commises par le camp de Laurent Gbagbo ont, à maintes reprises, fait pleurer l’assistance. «Après chaque passage du char, on dénombrait des morts. Des gens ont été tués en pleine prière, certains personnes ont été brûlées vives », a relaté Camara Mamadou du quartier Samaké. Les larmes aux yeux, Kouadio Ange de PK 18 explique que des éclats d’obus lui ont fait perdre l’?il droit. Elle poursuit pour dire que pendant qu’elle se tordait de douleur, son fils a été éventré et son petit frère a eu le coup tranché par le fait des mêmes éclats d’obus. Kanté Mariam(PK 18), Ballo Armatou(PK 18), Sory Maïmounatou(Carrefour Diallo) toutes des veuves, la gorge étreinte ont raconté les circonstances dans lesquelles leur époux ont été abattus les miliciens et forces pro Gbagbo.
Raoul Mathurin, un habitant d’Abobo Sos, la main droite endommagée par les éclats d’obus a partagé sa souffrance quotidienne avec l’auditoire. Le passage de la vingtaine de témoins, de victimes et de parents de victimes a alourdi l’atmosphère. Au nom de l’association des parents des femmes martyres, El Hadj Bamba Mamadou a réclamé justice et abouti à la conclusion que ceux qui pensent que Laurent Gbagbo reviendra rêvent debout. Le président du Collectif des victimes en Côte d’Ivoire(CVCI), Issiaka Diaby a rappelé que fort du bénéfice de l’impunité des évènements de 2000 et d’autres faits et crimes, Laurent Gbagbo et ses proches ont utilisé les mêmes méthodes de massacre en 2011 pour se maintenir au pouvoir. Sur le sens de l’organisation de ce meeting, Issiaka Diaby indique qu’il s’agit d’une part de permettre aux victimes et parents de victimes de témoigner de leur reconnaissance à la Cour pénale internationale(CPI) et de soutenir Madame le Procureur dans ses actions en faveur de la reconnaissance par la Chambre préliminaire I de l’existence de ces faits et crime, de l’existence des victimes et de leurs parents et la reconnaissance de leur droit à une justice qui leur permettra d’être rétablis dans leur dignité. De l’autre, de manifester leur existence et témoigner de la véracité des faits incriminés dont ils ont été victimes en demandant la confirmation des charges qui permettront l’application des lois internationales en la matière contre Laurent Gbagbo et ses complices.
COULIBALY Zoumana
Raoul Mathurin, un habitant d’Abobo Sos, la main droite endommagée par les éclats d’obus a partagé sa souffrance quotidienne avec l’auditoire. Le passage de la vingtaine de témoins, de victimes et de parents de victimes a alourdi l’atmosphère. Au nom de l’association des parents des femmes martyres, El Hadj Bamba Mamadou a réclamé justice et abouti à la conclusion que ceux qui pensent que Laurent Gbagbo reviendra rêvent debout. Le président du Collectif des victimes en Côte d’Ivoire(CVCI), Issiaka Diaby a rappelé que fort du bénéfice de l’impunité des évènements de 2000 et d’autres faits et crimes, Laurent Gbagbo et ses proches ont utilisé les mêmes méthodes de massacre en 2011 pour se maintenir au pouvoir. Sur le sens de l’organisation de ce meeting, Issiaka Diaby indique qu’il s’agit d’une part de permettre aux victimes et parents de victimes de témoigner de leur reconnaissance à la Cour pénale internationale(CPI) et de soutenir Madame le Procureur dans ses actions en faveur de la reconnaissance par la Chambre préliminaire I de l’existence de ces faits et crime, de l’existence des victimes et de leurs parents et la reconnaissance de leur droit à une justice qui leur permettra d’être rétablis dans leur dignité. De l’autre, de manifester leur existence et témoigner de la véracité des faits incriminés dont ils ont été victimes en demandant la confirmation des charges qui permettront l’application des lois internationales en la matière contre Laurent Gbagbo et ses complices.
COULIBALY Zoumana
