La salle Séry Gnoleba de la paierie du District de Yamoussoukro a abrité les 14 et 15 février 2013, un comité de direction élargi aux Trésoriers généraux, Payeurs de Districts et Inspecteurs vérificateurs principaux. La Direction générale du Trésor et de la Comptabilité Publique entendait ainsi établir le bilan de sa gestion 2012 et envisager les perspectives pour l’année 2013.
Il ressort du bilan fait par le premier responsable de cette régie financière que le Trésor public a pu accomplir les missions qui lui étaient dévolues et ce, suivant les orientations du Gouvernement. Le management des services, la mobilisation des ressources, le règlement des dépenses, la réglementation, la surveillance, le contrôle et le suivi-évaluation sont entre autres actions planifiées et menées en 2012. Au plan de la mobilisation des ressources, les réalisations du Trésor public se chiffrent à 475,325 milliards Fcfa, dont 400,3 milliards récoltés sur le marché des capitaux. Leur mobilisation a été caractérisée par la rationalisation des interventions sur les marchés monétaire et financier, à travers l’élaboration d’un calendrier d’émission de titres publics. Au titre du règlement des dépenses, et plus particulièrement de la dette intérieure, un accent particulier a été mis sur l’apurement de la dette fournisseurs. C’est le lieu de préciser que la dette 2010 et antérieure fait l’objet d’un audit à l’issue duquel son traitement sera élaboré. Concernant la dette fournisseurs de 2011, celle due par l’Etat a été entièrement réglée. Les opérations budgétaires au titre de l’année 2012 ayant été clôturées en fin janvier 2013 pour tenir compte de la période complémentaire. Le stock dû est en cours de consolidation en vue de son apurement. La dette due aux Collectivités territoriales et aux Établissements publics nationaux étant payée par le biais de transfert de trésorerie dont le niveau est fonction de leurs avoirs au Trésor. Leur règlement est aussi en cours. Les perspectives pour la gestion 2013 découlent des orientations du Plan national de développement qui projettent, pour notre pays, une croissance économique d’au moins 9% à fin 2013. Cette année, les actions envisagées par le Trésor public visent de manière générale à accroître les capacités de mobilisation des ressources, optimiser les dépenses publiques, accompagner la mise en œuvre de la nouvelle politique de décentralisation, renforcer les initiatives pour l’amélioration de la productivité des services du Trésor et renforcer la qualité de service. Au titre de la mobilisation des ressources, le Trésor Public doit mobiliser dans le cadre du budget 2013 760 milliards de Fcfa sur le marché des capitaux. Au niveau des dépenses, le Trésor public a pris un certain nombre d’engagements lors de son Comité de direction élargi des 14 et 15 février à Yamoussoukro, notamment le paiement de la dette dans un délai de 90 jours maximum, tout en prenant des dispositions pour ne plus accumuler de nouveaux arriérés. Privilégier le droit à l’information des usagers des services du Trésor à travers les comités de concertation. En marge de cette rencontre, les membres du comité de direction ont été instruits sur la nouvelle politique de Décentralisation et le Plan national de développement (Pnd).
Evariste Nguessan
Il ressort du bilan fait par le premier responsable de cette régie financière que le Trésor public a pu accomplir les missions qui lui étaient dévolues et ce, suivant les orientations du Gouvernement. Le management des services, la mobilisation des ressources, le règlement des dépenses, la réglementation, la surveillance, le contrôle et le suivi-évaluation sont entre autres actions planifiées et menées en 2012. Au plan de la mobilisation des ressources, les réalisations du Trésor public se chiffrent à 475,325 milliards Fcfa, dont 400,3 milliards récoltés sur le marché des capitaux. Leur mobilisation a été caractérisée par la rationalisation des interventions sur les marchés monétaire et financier, à travers l’élaboration d’un calendrier d’émission de titres publics. Au titre du règlement des dépenses, et plus particulièrement de la dette intérieure, un accent particulier a été mis sur l’apurement de la dette fournisseurs. C’est le lieu de préciser que la dette 2010 et antérieure fait l’objet d’un audit à l’issue duquel son traitement sera élaboré. Concernant la dette fournisseurs de 2011, celle due par l’Etat a été entièrement réglée. Les opérations budgétaires au titre de l’année 2012 ayant été clôturées en fin janvier 2013 pour tenir compte de la période complémentaire. Le stock dû est en cours de consolidation en vue de son apurement. La dette due aux Collectivités territoriales et aux Établissements publics nationaux étant payée par le biais de transfert de trésorerie dont le niveau est fonction de leurs avoirs au Trésor. Leur règlement est aussi en cours. Les perspectives pour la gestion 2013 découlent des orientations du Plan national de développement qui projettent, pour notre pays, une croissance économique d’au moins 9% à fin 2013. Cette année, les actions envisagées par le Trésor public visent de manière générale à accroître les capacités de mobilisation des ressources, optimiser les dépenses publiques, accompagner la mise en œuvre de la nouvelle politique de décentralisation, renforcer les initiatives pour l’amélioration de la productivité des services du Trésor et renforcer la qualité de service. Au titre de la mobilisation des ressources, le Trésor Public doit mobiliser dans le cadre du budget 2013 760 milliards de Fcfa sur le marché des capitaux. Au niveau des dépenses, le Trésor public a pris un certain nombre d’engagements lors de son Comité de direction élargi des 14 et 15 février à Yamoussoukro, notamment le paiement de la dette dans un délai de 90 jours maximum, tout en prenant des dispositions pour ne plus accumuler de nouveaux arriérés. Privilégier le droit à l’information des usagers des services du Trésor à travers les comités de concertation. En marge de cette rencontre, les membres du comité de direction ont été instruits sur la nouvelle politique de Décentralisation et le Plan national de développement (Pnd).
Evariste Nguessan
