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Politique Publié le mercredi 27 février 2013 | LG Infos

Cpi-6e jour d’audience d’infirmation des charges : Les prétendus civils étaient lourdement armés !

Le 30 mars 2011, le Conseil de sécurité de l’Onu a pondu la résolution 1975, un texte taillé sur mesure, qu’il a consacré à la protection des civils contre les Fds d’alors. La France de Nicolas Sarkozy et le Nigeria de Goodluck Jonathan ont fait croire que le Président Gbagbo faisait usage d’armes lourdes contre les populations civiles, et qu’il fallait user de grands moyens pour protéger ces dernières. On pouvait lire au point 6 cet oukase : «6. Rappelle, tout en soulignant qu'il l'a assurée de son plein appui à cet égard, qu'il a autorisé l'Onuci, dans le cadre de l'exécution impartiale de son mandat, à utiliser tous les moyens nécessaires pour s'acquitter de la tâche qui lui incombe de protéger les civils menacés d'actes de violence physique imminente, dans la limite de ses capacités et dans ses zones de déploiement, y compris pour empêcher l'utilisation d'armes lourdes contre la population civile, et prie le Secrétaire général de le tenir informé de manière urgente des mesures prises et des efforts faits à cet égard». Le monde entier se souvient que c’est ce bout de phrase qui a failli coûter la vie au Président Gbagbo et toute sa famille, quand les forces françaises ont pulvérisé sa résidence, prétendant détruire des armes lourdes cachées sous son lit. Mais aujourd’hui, grâce au témoin du Procureur Fatou Bensouda (p10), le monde entier a compris que la commune d’Abobo était devenue une zone de guerre aux mains de plusieurs groupes rebelles lourdement armés, notamment le «commando invisible». Le témoin du procureur (P 10) enfonce le clou en précisant qu’«à Abobo beaucoup de gens étaient équipés d’armes de guerre.» On comprend dès lors que les «civils» visés par la Résolution 1975 étaient lourdement armés. C’étaient des tueurs fondus dans la population qui leur servait de bouclier humain. A preuve, un des grands témoins du procureur (P9) raconte quant à lui que «les membres du commando invisible et d’autres groupes armés se fondaient dans la population». Ne sont-ce pas les membres du «commando invisible» qui ont mené l’assaut contre le centre émetteur d’Abobo le 28 février 2011, où ils ont brûlé vifs de simples vigiles. On se demande comment le conseil de sécurité de l’Onu a pu distinguer ces rebelles lourdement armés, selon des témoins cités par le Procureur lui-même, des civils visés par le R-1975. La question ne vaut évidemment pas un clou, puisque les «civils» pour lesquels le conseil de sécurité «a autorisé l'Onuci, dans le cadre de l'exécution impartiale de son mandat, à utiliser tous les moyens nécessaires pour s'acquitter de la tâche qui lui incombe» sont ces rebelles infiltrés qui se servaient des populations comme bouclier humain pour abattre des policiers et gendarmes en missions régulières de sécurisation. Ces «civils», ce sont ces rebelles coiffés de bérets bleus des soldats onusiens ou portaient des brassards bleus qui pulvérisaient les Fds le jour de l’assaut contre la Rti. Qui ne se souvient pas de ce rebelle qui apprenait à son élément à mettre en joue son Rpg en langue malinké «a djigui !» Or donc les civils, version conseil de sécurité visée par la R-1975 n’étaient que des rebelles lourdement armés et infiltrés dans la population pour tuer des policiers et gendarmes ?

Barthélemy Téhin
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